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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 07:57
Je ne voudrais pas épiloguer sur la stratégie suivie par les Américains et l'OTAN en Afghanistan au moment même où le ministre de la Défense français, Hervé Morin, est à Washington pour discuter (entre autres) renouvellement de l'engagement français et révision de la stratégie suivie dans le pays. Mais j'ai comme un doute. Un (très) gros doute. Car elle ne prévoit rien sur l'issue, sur la porte de sortie, le désengagement...

Renforcer les troupes à outrance, est-ce vraiment la bonne stratégie ? Je sais bien que certains stratèges militaires expliquent qu'il faut un certain niveau de troupes pour être conséquent. Ce concept avait été théorisé par Galula - ce saint-cyrien qui a écrit en 1963 un manuel sur comment venir à bout de la contre-insurrection, repris aujourd'hui par les Américains qui en ont fait leur livre de chevet (1). Mais j'ai l'impression que le danger pour les pays européens semble tout autant venir de l'implication dans ce pays que du pays lui-même. Le principe n'étant pas de vaincre militairement mais politiquement.

Rompre le cercle vicieux. Car si les Talibans en Afghanistan sont aujourd'hui à ce niveau d'efficacité (?), peut-être est-ce aussi parce qu'ils ont bénéficié, des années durant, de l'aide et de l'assistance américaine pour lutter contre les Soviétiques. Et ce Pakistan qui paraît représenter une menace tout aussi grande, voire plus grande que l'Afghanistan lui-même, est bien celui qui a bénéficié ou détourné une partie de l'aide américaine à l'Afghanistan. Chaque nouvelle guerre dans la région, avec l'implication qui en résulte, semble amener la guerre et l'implication suivante. Peut-être serait-il temps de rompre ce cercle vicieux ?

Le doute canadien. D'une certaine façon, n'est-ce pas ce que vient de déclarer sur CNN, le Premier ministre canadien, Stephen Harper (conservateur), dont on ne peut soupçonner l'engagement dans cette zone aux cotés des Américains : "Les USA et l'OTAN sont engagés dans une guerre vaine contre l'insurrection taliban en Afghanistan. (...) Nous n'allons jamais vaincre l'insurrection. L'Afghanistan est probablement - c'est ma lecture de l'histoire de (ce pays) - en état d'insurrection perpétuelle par nature." a-t-il ajouté. Condoleezza Rice (alors conseillère sécurité du président Bush) le disait déjà dès 2001, d'une autre façon : « Nous n’allons pas tarder à regretter que ce ne soient pas les Balkans » tellement les problèmes de l’Afghanistan et des régions avoisinantes semblent compliqués. (2)

Une stratégie de sortie - en douceur
- serait sans doute appropriée... Tant qu'elle est possible. La tenue d'élections présidentielles en Afghanistan pourrait en être le moment. Il sera temps ensuite de remettre le pouvoir aux Afghans eux-mêmes. Et si cela se passe mal... me diront les Cassandres. Et bien cela se passera mal. Cyniquement, ne vaut-il mieux pas que les Afghans se déchirent entre eux, plutôt que nous soyons au milieu du gué, pris pour cible. Il sera toujours temps alors de soutenir un camp ou l'autre (comme d'ailleurs Bush l'avait prévu dans son plan initial en 2001 (2)).  Après tout, en 2011, date de la fin de l'engagement canadien, cela fera 10 ans que les Alliés seront en Afghanistan. Et on ne pourra pas dire que la menace terroriste d'Al-Qaïda ou de ses émules est éradiquée, que leur sanctuaire n'existe plus, ou que l'Afghanistan est revenu à la paix. Dix ans, c'est le temps de la précédente présence étrangère (soviétique en l'occurence) dans ce pays !

(1) "Contre-insurrection, théorie et pratique", David Galula (Economica)
(2) in "Bush s’en va-t-en guerre", Bob Woordward (Denoël)
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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 01:25
L'US Navy vient de libérer 9 des 16 personnes suspectées d'acte de piraterie qu'elle avait interceptés le 12 février dernier. Il n'y a pas suffisament de preuve pour les traduire devant un procureur kenyan, selon les termes de l'accord qu'ont passé les Etats-Unis avec le Kenya, ont expliqué les officiels de la défense. Ces suspects étaient détenus sur un navire américain après l'attaque d'un bateau battant pavillon indien, le Premdivya. La Navy avait repéré un bateau semblable à la description donnée par les Indiens. Apparemment coup à moitié manqué. Comme quoi cette bataille navale est aussi une bataille juridique...
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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 00:56
Transparence, efficacité et dialogue, ce sont les mots clés qui guideront la présidence suédoise de l'Union européenne qui sera en place au 2e semestre 2009. Ainsi l'a expliqué la ministre des Affaires européennes, Cecilia Malmström, qui a présenté le nouveau logo de la présidence et le nouveau website (qui est pour l'instant en test). Le nom même du site (qui diffère du nom normalement réservé pour les sites de présidence comme l'aurait la présidence suédoise : eu2009.se) est un symbole en lui-même, a dit la Ministre. Cela "veut souligner le fait que la présidence parle au nom de l'Union européenne dans son entier et que la Suède est un membre à part entière de l'UE". Un petit pied de nez à la présidence Sarkzy d'abord et surtout à la présidence tchèque, qui a eu tendance, à parler en son nom propre, et a oublié son rôle de présidence...
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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 00:43
Le destroyer russe Admiral Panteleyev (548) devrait quitter sa base de Vladivostok en avril et aller naviguer au large des côtes somaliennes pour prendre part à l'opération internationale de lutte contre la piraterie, a annoncé un porte-parole de la flotte du pacifique, selon Ria Novosti. Il ira relever un autre destroyer, l'Admiral Vinogradov, présent depuis janvier dans la zone. Ce navire est équipé de missiles mer, de canons de 30 mm et 100mm. Prennent part à son bord deux hélicoptères Ka-27.
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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 17:33
Coup sur coup, le chef d'Etat-Major guinéen et le président de la République sont morts dans un attentat/assassinat. La petite mission d'assistance à la réforme de l'armée (EU SSR) qu'entretient l'Union européenne - qualifiée de mission plutôt "tranquille" - se retrouve ainsi sous les feux de l'actualité... et surtout sa mission de conseil et restructuration des forces armées s'en trouve compromise, ou du moins transformée. Javier Solana, le diplomate en chef de l'Union européenne, a donc lancé un "appel à tous pour rétablir l’ordre constitutionnel et contribuer à apaiser les tensions dans le pays". En espérant qu'il sera entendu.
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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 07:51
C'est le Spiegel qui l'affirme. Tenant en cela des informations venant du ministère de la Défense allemand. Berlin réfléchirait à interrompre sa participation au programme Airbus A400M. Plus exactement, "Si Airbus n'indique pas rapidement quand et comment il pourra résoudre les problèmes (techniques), le responsable des programme d'acquisition allemands, Rüdiger Wolf, pourrait conseiller, au moment opportun, au ministre de la Défense Franz Josef Jung, de mettre fin au contrat", souligne le journal (1).

Une solution tout à fait plausible, au moins juridiquement.
Le retrait du programme n'était en effet jusqu'ici pas possible (sauf à payer un dédit important - ce qui suffisait à faire taire tout début de vélléité de quitter le programme). A partir d'avril, cela deviendra possible, puisque le contrat signé entre l'OCCAR - pour les Etats participant - et l'industriel EADS permet de dénoncer le contrat et récupérer les sommes, en cas de retard de 14 mois sur le premier vol. Le premier vol aurait du avoir lieu en janvier 2008. Et l'OCCAR n'attend pas de premier vol avant l'été 2009.

Une menace plus qu'une réalité. En avril 2009, une fenêtre sera donc ouverte. Fenêtre dans lequel pourrait s'engouffrer le ministre de la Défense allemand, d'après nos confrères allemands... Mais j'ai comme un doute sur la possibilité de passage à l'acte, pour au moins trois raisons :
philosophique. Jusqu'à il y a peu, le gouvernement allemand estimait, devant le Bundestag, impossible de revoir ce contrat dans un sens ou un autre. Que ce soit pour certaines spécifications ou pour renoncer aux indemnisations, "le gouvernement n'est disposé à renoncer à son droit contractuel" répondait le Ministère. En cela, l'Allemagne avait pour principe de dire "tout le contrat, rien que le contrat" ou comme le veut la formule latine : "pacta sunt servanda".
opérationnel, abandonner le programme veut dire trouver une autre solution. Et rapidement ! Il n'y en a pas 36000 sur le marché mais une : le bon vieux C130 relooké dans sa dernière version le J. Mais ces machines ont un prix également. A la question posé par un parlementaire sur une solution intérimaire, le ministère de la Défense avait d'ailleurs répondu "Keine". C'est clair...
social et économique. D'après le gouvernement allemand lui-même, environ 10 000 emplois dépendent de ce programme : 3 300 emplois directs et 7 150 emplois indirects. La conjoncture n'est peut-être pas idéale pour mettre ces personnes au chômage, même partiel... Surtout à quelques mois des élections générales (qui se tiennent en septembre)!

Un coup de négociation alors ? Pourquoi ce coup de sang allemand, ou cette petite fuite acerbe de l'administration de la défense. Sans doute parce qu'il s'agit de monter d'un cran la position allemande dans les négociations entamées entre l'industriel, les Etats membres et OCCAR. Alors que celui-ci doit remettre une évaluation du programme et des solutions, il s'agit de remettre les pendules à l'heure, en agitant une menace dissuasive, plus digne de la menace nucléaire, afin d'éviter que certaines solutions qui ne plaisent pas à Berlin ne s'échafaudent : notamment une renonciation aux indemnités de retard (comme le demandent les Français) ou une augmentation du prix (comme le demande EADS).

Un autre coup de semonce, venu de Londres. Autrement plus conséquente me paraît être le coup de semonce venu de Londres, plus exactement de la commission de défense de la Chambre des communes qui, dans son traditionnel rapport sur les équipements militaires, s'inquiète vertement du retard pris par le programme. Les députés britanniques s'interrogent notamment s'il ne serait pas préférable "d'abandonner (le programme) et de prendre (d'autres) décisions pour acheter ou louer d'autres avions afin de ne pas laisser un déficit de capacité dans le transport aérien se créer". Les Britanniques souffrant aujourd'hui d'une capacité aérienne critique, la question est autrement plus conséquente que pour les Allemands - même si la chambre des Communes a d'ordinaire la dent dure pour tous les programmes y compris britanniques...
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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 19:07
La question de l'avenir de la présence militaire européenne en Bosnie-Herzégovine (Eufor Althea) entre désormais dans une phase cruciale. Les Ambassadeurs des 27 devraient se pencher sur la question, à nouveau, cette semaine. La décision devant ensuite être prise au Conseil des affaires générales de mars 2009 - après une réunion informelle des ministres de la Défense qui devrait en préciser les enjeux.

La question n'est plus faut-il se retirer et selon quel calendrier ? Mais : comment se retirer ? Et par quoi le remplacer ?
Comment éviter toute déstabilisation (supplémentaire) de la Bosnie-Herzégovine. Plusieurs Etats ont, en effet, annoncé qu'ils réduiraient, aussi tôt que possible leur engagement dans Eufor Althea. La France et l'Espagne avaient déjà annoncé qu'il était temps de mettre fin à cette mission (ce dès octobre dernier) et ont confirmé leur retrait ces dernières semaines. Ils sont maintenant rejoints par la Finlande et la Pologne (pour raison budgétaire). Même l'Italie - par la voix de son ministre de la Défense - a annoncé que si l'engagement en Afghanistan se prolongeait, il serait nécessaire de revoir à la baisse les autres terrains d'engagement de l'armée italienne (donc celui de la Bosnie). La situation est donc claire. A eux seuls ces cinq pays représentent presque la moitié des troupes engagées
(Eufor Bosnie compte 2100 personnes venant de 28 pays, voir tableau). Ce qui signifie dans les faits que la décision de retrait est, désormais, inéluctable. "La planification d’une nouvelle mission qui puisse succéder à l’actuelle opération ALTHEA a commencé" au Conseil et est entrée dans une phase active. Car si pour nombre de pays si la nécessité du retrait ne fait aucun doute, la nécessité de "maintenir une présence visible de l’UE" est aussi importante. "Cette mission pourrait être une mission de conseil et d’entraînement au profit des autorités bosniennes" selon les autorités françaises. A noter que les coûts communs de l'opération se montent à 71,7 millions d'euros - les coûts des personnels et équipements sont supportés par chaque Etat participant.

Les forces présentes dans Eufor Althea
(chiffres fournis par Eufor, 28 janvier 2009)

AUSTRIA

104

LITHUANIA

1

BULGARIA 117

LUXEMBURG

1

ESTONIA

2

THE NETHERLANDS

72

FINLAND

43

POLAND

200

FRANCE

89

PORTUGAL

53

GERMANY

135

ROMANIA

57

GREECE

45

SLOVAKIA

40

HUNGARY

162

SLOVENIA

30

IRELAND

54

SPAIN

309

ITALY

287

UNITED KINGDOM 10

LATVIA

2

   
Sub Total EU NATIONS 1,813
Non-EU NATIONS TROOPS IN THEATRE
ALBANIA 13

SWITZERLAND

25

CHILE 21

TURKEY

214

FORMER YUGOSLAV REPUBLIC OF MACEDONIA

12

   
285  

Une des dernières actions d'EUFOR : la chasse au dernier Serbe criminel de guerre
Une des dernières opérations marquantes d'EUFOR a été un raid contre des possibles soutiens du dernier criminel de guerre serbe de haut rang en liberté, Radko Mladic, l'ancien chef militaire des serbes de Bosnie. Deux opérations simultanées ont été menées le 10 février au matin, dans les résidences de
Milica Avram et Radinka Mladic, la soeur et belle-soeur de Ratko Mladic. Une opération conduite à la demande du Tribunal pénal pour l'ex-Yougoslavie (ICTY) pour chercher des informations sur les possibles soutiens à l'ancien général. Opération soutenue par l'OTAN et la police serbe bosniaque. Une récompense pouvant aller jusqu'à 5 millions de $ - à laquelle s'ajoute 1 million $ promis par la Serbie - est promise pour toute information permettant l'arrestation de Mladic. Si celui-ci était finalement arrêté ou livré, cela enlèverait une sacrée épine du pied pour les pays tenant d'un retrait aussi rapide que possible (il signifierait l'accomplissement d'un des mandants d'EUFOR) en même temps que pour la Serbie et les 27 qui pourraient ainsi accélérer les préparatifs de l'adhésion à l'Union européenne. Le pays le plus important issu du démembrement de la Yougoslavie pourrait alors rejoindre très rapidement la Croatie sur la voie de l'intégration au reste du continent.
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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 19:00
Le drone est devenu un des outils de prédilection des Américains dans la lutte antipirates, à en croire l'US Navy qui n'est pas peu fière de ces avions sans pilote (UAV). «Le drone est un véritable multiplicateur de force», explique Danielle Fournet, un des analystes d'images de l'USS Mahan, qui est le premier destroyer anti-missiles à déployer un système de drones, pleinement intégré dans les systèmes de combat du navire. «Il peut voler de jour comme de nuit dans une posture ouverte ou déguisée, ce qui le rend beaucoup plus difficile pour les pirates de se cacher. (...) Il est souple et très réactif, capable de changer les zones d'exploitation et le changement des missions en plein vol. Sa capacité à fournir la haute qualité des images en temps réel accélère la prise de décision et donne un avantage tactique significatif pour arrêter la piraterie en haute mer». Ces images peuvent d'ailleurs être partagées avec les autres forces présentes dans la zone assure la marine américaine.

Mais tout ne se passe pas toujours aussi bien à en croire l'agence RIA Novosti qui relaie des informations parues dans la presse yéménnite. Ainsi trois drones se seraient écrasés en quinze jours au Yémen. Le dernier en date se serait écrasé sur l'île yéménite de Socotra, dans le golfe d'Aden, vendredi 20 février.

Les UAV qui équipent le Mahan - comme la plupart des navires américains - sont des "Scan Eagle" fabriqués par Insitu et Boeing. Conçus à l'origine comme instrument météo ou pour assister les pêcheurs à repérer des bancs de thon, ils peuvent tenir en l'air entre 15 et 20 heures par vol et coûtent environ 100 000 $ pièce.

(photo : US Navy/Kenneth R. Hendrix/2007 - Drone "Scan Eagle" sur l'USS Oscar Austin (DDG 79))
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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 18:30
La frégate turque "TCG Giresun" (F-491) a rejoint, (jeudi) 26 février, la coalition anti-pirates dirigée par les Américains (CTF-151). Commandée par le capitaine Cenk Dalkanat, elle s'ajoute ainsi aux autres navires engagés dans l'opération, essentiellement américains : l'USS Monterey (CG 61) et l'USS Vella Gulf (CG 72), ainsi que le destroyer USS Mahan (DDG 72), notamment équipés de drones (UAV).

La seule participation européenne était jusqu'ici constituée par
la frégate danoise HDMS Absalon (L 16) et de navires britanniques.

L'Absalon est
d'ailleurs intervenu, mercredi 25 février, pour déjouer une attaque de 7 pirates sur un cargo chinois. Parti à la recherche des pirates, les Danois ont rapidement localisé un bateau correspondant à la description. Une visite à bord a permis de trouver des armes à bord, qui ont été confisquées selon le Commandement de la marine danoise. Les pirates n'ont pas été arrêtés...

(photo : US Navy
2nd Class Jason R. Zalasky - "l'Absalon, le croiseur anti-missile USS Vella Gulf (CG 72) et le destroyer USS Mahan (DDG 72) en transit dans le golfe d'Aden")
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28 février 2009 6 28 /02 /février /2009 21:15
Le gouvernement norvégien a décidé d'envoyer un navire dans le Golfe d'Aden dans le cadre de l'opération européenne "EUNAVFOR Atalanta" de lutte anti-piraterie. Une frégate de la classe Nansen devrait être présente dès cet été, à partir d'août, selon le ministère de la défense norvégien. L'opération sera alors commandée par un officier néerlandais (selon le principe de rotation des commandants de force). "La piraterie au large des côtes somaliennes constitue une menace considérable pour le ravitaillement humanitaire à la Somalie comme pour le commerce maritime international" estime-t-on à Oslo (1). Environ 1000 navires norvégiens passent dans la zone du Golfe d'Aden chaque année.
(
1) "Pirate activity outside the Somalian coast is a considerable threat to the supply of humanitarian support to Somalia as well as to international shipping".

(frégate de type Nansen, ministère de la défense norvégien)

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logo_ouestfrancefr.pngL'éditeur : Nicolas Gros-Verheyde. Journaliste, correspondant "Affaires européennes" du premier quotidien régional français Ouest-France après avoir été celui de France-Soir. Spécialiste "défense-sécurité". Quelques détails bios et sources.