A cette même séance, l'ambassadrice est aussi revenu sur les capacités d'intervention de l'UE. Elle a ainsi tenu à démentir le déploiement possible par l'UE dans une opération de grande envergure de 60.000 soldats. L'UE a davantage vocation à des "opérations limitées, intégrant la dimension civile et militaire", ou, encore, des opérations de réaction rapide faisant appel aux groupements tactiques (ou Battle Groups). Sur ce point, elle a reconnu - comme les eurodéputés le soulignaient - que le déploiement des Battle Groups est "particulièrement difficile" car les Etats membres ont des vues différentes sur l'idée "d'utiliser ces groupements, élaborés pour un certain concept, à d'autres fins. Quant à l'Eurocorps, il est peu utilisable à l'écouter. Son coté "très hétérogène" - avec des règles d'engagement très différentes et le consensus multinational nécessaire pour le déployeren font un "outil difficilement utilisable" (même constat d'ailleurs pour la Gendarmerie européenne).