
Cette initiative comprendra : l’ouverture de dialogues entre les différentes unités et groupes concernés, des entraînements communs, l’échange de bonnes pratiques entre forces et états-majors, l’harmonisation des programmes d’entretien et d’activité. Le but n’est pas de « mutualiser les forces pour épargner le développement de moyens » précise-t-on à la présidence française « mais de travailler ensemble pour faire davantage avec les moyens existants ou à venir ». Toutes précautions prises pour ne pas avoir l'air de remettre en cause la construction d’un second porte-avion à propulsion nucléaire - qui reste un débat délicat en France et a déjà été repoussée plusieurs fois.
Le « cœur » de cette coopération sera constitué d’un ou plusieurs porte-aéronefs et de groupes aériens embarqués. Il sera renforcé de bâtiments d’escorte, de défense aérienne, des frégates et sous-marins, dont certains dotés de missiles de croisière, et complétés d’unités de soutien (plates formes de guet aérien et de contrôle, ravitaillement en vol, hélicoptères « Search and Rescue » (repérage et sauvetage), moyens de soutien logistique et de liaison. Ce groupe sera testé, grandeur nature, lors d’un exercice commun en 2009.
(article publié dans Europolitique)