Qu'on en juge : réforme des mécanismes de financement, de l'Etat major civil et militaire (avec création d'une nouvelle direction de crise), de l'Agence européenne de défense (avec un renfort de 10 personnes), ouverture des marchés publics de défense, lancement de trois missions PESD (Guinée-Bissau) - dont deux (Géorgie et Somalie) n'étaient pas du tout évidentes, mise en orbite de deux autres missions - Tchad et Kosovo , cette dernière étant délicate au plan politique, lancement de coopérations industrielles, remise à jour de la stratégie européenne de sécurité, etc.
Le tout sans vraiment de heurts ni de lamentations. On peut même dire que l'enthousiasme - y compris venant de pays comme les Pays-Bas ou la Pologne - jusqu'ici peu militants de l'Europe de la défense - a plus souvent dominé. Même le Royaume-Uni a rallié plusieurs de ses projets et n'a veillé à utiliser son droit de veto que de façon parcimonieuse. Ce qui - en soi - est une nouveauté... et une avancée. Bien sûr, certaines ambitions ont été rabaissées. Et on pourra toujours dire que tout est loin d'être parfait. L'Europe de la défense ne joue pas encore totalement son rôle. Et, dans certains cas, elle est balbutiante (j'y reviendrai). Certes...
Mais en janvier 2009, l'atmosphère est totalement différente... Puisse donc la présidence tchèque sinon poursuivre le même rythme, au moins ne pas briser cet élan (un peu à l'image de ces deux pilotes de Casa qui se transmettent la feuille de navigation).
En attendant, Bonne année à tous. Et la suite de nos aventures dans quelques heures...
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