
«C’est un projet américain. Notre gouvernement a signé un accord à ce sujet, mais nous n’étions pas fanatiquement partisans de cet accord. Bien entendu, après l’avoir signé, nous préférerions que cet accord soit mis en œuvre, mais la Pologne ne devrait pas jouer le rôle d’un pays qui y tient plus que l’auteur du projet lui-même.»
Il explique d'ailleurs que tout n'est pas fini : «En fait, les négociations ne sont pas closes. Les discussions concernant les accords accessoires vont encore durer plusieurs mois. Je pense que nous pouvons travailler tranquillement jusqu’à ce que la nouvelle administration prenne une décision définitive.»
Quant aux chances de voir aboutir ce projet, le Ministre — dont le nom a été cité par deux journaux anglo saxons (International Herald Tribune, The Economist) comme un possible candidat au secrétariat général de l'Otan (1) —, refuse d'en pronostiquer la réalisation (le journaliste lui demandait "Plus de 50% de chances ?") : « Qui vivra verra. Pour nous, l’essentiel est de réaliser les clauses de la déclaration politique qui accompagne l’accord sur le bouclier anti-missiles, elle nous est en effet à l’évidence favorable.»
(1) avec le danois Rasmussen, la française Alliot-Marie ou la norvégienne Strom-Erichsen.