• Evaluer les projets industriels. « L’Europe doit ajouter et non retrancher. Je ne veux plus de programmes européens dont l’objectif principal pour certains participants, moins de répondre aux besoins en capacité opérationnelle aux armées que d’acquérir des capacités industrielles et technologiques par ailleurs insuffisamment maitrisées. (...) Il s’agit de mieux partager le fardeau, avec un seul souci : la recherche d’un meilleur coût - efficacité. Les programmes européens doivent veiller à donner les meilleurs résultats et, non, comme par le passé, à favoriser la préservation de pôles de compétence selon une logique du juste retour qui donne toujours le même résultat : l’accumulation des retards. »
• Toute participation française à des opérations extérieures doit être stoppée. « Je veux être certain que chaque soldat engagé en opération extérieur l’est bien conformément aux intérêts de notre pays. Je me dois de faire revenir à la maison nos soldats en opération extérieure, si leur présence ne correspond pas à nos intérêts stratégiques. (...) La nature et volume contribution procurent le levier nécessaire diplomatique et militaire escompté pour apporter une solution à la résolution rapide d’une crise. » La Bosnie, le Kosovo mais aussi la Côte d'Ivoire seraient dans le collimateur du ministère de la Défense.
• L'Otan et Europe de la défense, complémentaires. «Avec nos partenaires européens, nous partageons une même vision de la nécessaire complémentarité entre l’Europe de la défense et l’Otan. Il est absurde de les opposer. Nous avons besoin des deux et les deux seront d'autant plus fortes que la France y participera pleinement. L’Alliance atlantique, c’est l’Alliance entre l’Europe et les Etats-Unis mais aussi alliance des Européens entre eux.»
Ecouter le discours
(photo : ministère de la Défense)
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