Autre intérêt de ce reportage : il montre que, malgré tout ce qui s'est dit ici ou là, la sécurité si elle n'est toujours pas assurée totalement dans la région de l'est du Tchad (la police ne rentrait pas au nombre des objectifs d'Eufor Tchad d'ailleurs) s'est améliorée. Des militaires irlandais et néerlandais racontent notamment l'accrochage de juin avec les rebelles et l'attaque sur les ONGs. Des ONGs, dont les militaires décrivent aussi les limites : construire des camps de réfugiés où la situation est meilleure que dans les villages de l'est du Tchad - une région qui est pauvre, et où la survie est précaire - n'est pas sans poser problème. De cette inégalité, les organisations humanitaires ont pris conscience, comme le rappelle un officier français, venant aussi aider les habitants de cet est du Tchad.