A noter que les régions dirigées par les Socio-démocrates ont finalement décidé de prendre en charge la taxe de régulation que voulait imposer le gouvernement aux patients. Une manoeuvre qui consiste à vider de tout sens la réforme puisque la taxe est, de fait supprimée. Quel est le rapport avec les OPEX militaires me direz-vous. Aucun : du moins officiellement - en fait les Socio-Démocrates avaient lié un vote possible sur les missions à la suppression de la loi instituant la taxe. Faute de l'obtenir, on a trouvé une solution, qui contente en fait un peu tout le monde. Quant au bouclier anti-missile, autre point de discussion, il semble bien prêt de recevoir un Scud dénommé Obama qui pourrait le bétonner pour quelques mois... au moins (lire ici). Dans ce théâtre politique de la scène tchèque, il restera donc à approuver le Traité de Lisbonne (les députés ont, à nouveau aujourd'hui, repoussé la suite du débat au 17 février).
Finalement, la politique tchèque a quelque chose de charmant : ce sens de la dramaturgie : une montée en puissance, de façon surprenante, sur un sujet apparemment sans problème qu'on lie à un deuxième puis un troisième. La situation semble totalement bloquée. Et puis tout d'un coup, patatras, en douce, la solution. Où les portes claquées en force n'ont d'égale que le théâtre d'ombre...