Ce dispositif évolue de jour en jour. D'après les dernières informations, il comprend déjà deux avions et deux navires. Ainsi l'avion P3 Orion espagnol, stationné à Djibouti, doit être positionné à Mombasa (Kenya). A Djibouti, il pourrait être relayé par un avion allemand, un P3 Orion (comme les Japonais qui vont aussi baser deux avions, ainsi qu'annoncé). Tandis que le Falcon 50 français reste dans les alentours des Seychelles. Sur mer, un navire espagnol reste dans le secteur - en ce moment le pétrolier ravitalleur, "Marques de la Ensanada", qui a relayé le Numancia. Un navire français (sous pavillon national) devrait également être prépositionné autour des Seychelles (le patrouilleur Albatros). A cela il faut ajouter, les différents navires qui naviguent dans la zone vers ou à partir du Kenya - pour ravitaillement, accompagnement des bateaux du PAM, livraison de pirates prisonniers - et peuvent donc intervenir assez vite. Il faut aussi signaler les navires français - basés à Djibouti ou la Réunion - qui transitent dans la zone, comme l'Aconit qui vient de remonter des Terres antarctiques et après l'intervention sur le Tanit, va faire plusieurs d'inspections dans le Golfe d'Aden, avant de rejoindre la mer d'Arabie et Oman pour participer à des manoeuvres conjointes avec la marine de ce pays.
Accord avec les Seychelles. Les diplomates sont également en train de négocier un accord avec les Seychelles - accord de positionnement de troupes et accord de livraison des pirates (comme avec le Kenya) - mais celui-ci ne semble pas encore vraiment prêt.
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