
Etats tiers intéressés. Tous les Etats membres de l'UE doivent participer à cette conférence ainsi que les Etats tiers habituellement invités (membres de l'OTAN et non membres de l'UE comme la Norvège, la Croatie, la Macédoine et la Turquie). D'autres Etats tiers "particulièrement intéressés" à s'intégrer à l'opération européenne pourraient aussi être présents ou être admis à participer à la génération de forces. L'Australie particulièrement, l'Ukraine (qui a souvent participé aux conférences mais jamais concrétisé ses offres pourrait offrir des commandos) ou Oman.
Etats participant à Atalanta. En l'état des lieux, près d'une vingtaine de pays européens (dont trois Etats n'appartenant par à l'UE - marqués avec une *) participent déjà à l'opération Atalanta ou ont indiqué y participer. Dix d'entre eux fournissent des moyens maritimes ou aériens (Espagne, France, Royaume-Uni, Allemagne, Grèce, Italie, Suède, Norvège *, Belgique, Pays-Bas). Les autres (Malte, Chypre, Finlande, Lettonie, Bulgarie, Hongrie, Irlande, Slovénie, Croatie *) envoient des hommes dans les Etats-majors d'opération à Northwood, de force sur mer ou logistique à Djibouti. Ajoutons à cette liste, le cas spécifique de la Suisse * dont le gouvernement a décidé la participation mais qui doit encore avoir l'aval de son Parlement, à l'automne. Point qui n'est pas qu'une formalité chez les Helvètes...
Force maritime arabe. A noter que 11 Etats de la région ont annoncé, mardi, leur intention de créer une force maritime arabe. Elle regrouperait - selon la presse yemenite - l'Arabie Saoudite, Bahrain, Djibouti, l'Egypte, les Emirats arabes unis, la Jordanie, Koweit, Oman, le Qatar, le Soudan et le Yemen). Cette task-force serait coordonnée pour un an par l'Arabie Saoudite.
(NB : la carte illustre l'augmentation de la zone de couverture d'Atalanta, au large des Seychelles - en rouge l'opération telle que lancée à l'origine, en jaune la zone de couverture supplémentaire - Source : Bundestag)
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