Aller plus loin. Maintenant il s'agit d'aller plus loin, d'envisager un soutien plus continu en « formant les militaires, mais aussi les policiers » m'a expliqué J. Solana. « Et pourquoi pas des gardes-côtes ». Ces personnes seraient formées "off shore" : « à Djibouti, en Ouganda, ou ailleurs, cela dépend des offres ». Si, pour l'instant, il n'est pas question d'une mission PESD de l'UE, en revanche, la réunion des Ministres de la Défense vise à commencer à parvenir à un consensus pour définir le cadre d'une éventuelle mission. « Il s'agit de voir ce qu'on peut faire ensemble pour renforcer l'Etat somalien ».
Une série de réunions (trois en tout) a eu lieu la semaine dernière à New-York permettant d'avancer vers certaines solutions. Plusieurs missions de l'UE se sont rendu dans les pays de la région, notamment le Monsieur Afrique de Solana, le général Joana, ainsi que des missions d'experts techniques ("fact finding mission), qui sont partis notamment avec l'ONU. Officiellement, aucun Européen n'a été en Somalie même. En fait, il semble bien que des contacts aient été menés à tous niveaux, y compris avec les entités autonomes du Puntland et de Somaliland. Ce qui n'est pas en soi nouveau. Les responsables d'Eunavfor comme de l'Otan ont eu des contacts avec le Puntland. Et des experts de la Commission européenne ont été présents en Somaliland.