Non au Mécanisme de co-défendeur. « L'Allemagne ne croit pas nécessaire de créer un mécanisme de codéfendeur (*) sur la participation de l'UE dans les procédures devant la CEDH ». La possibilité d'intervention prévue par l'article 36§2 de la CEDH suffit, souligne l'argumentaire allemand. Elle permet de soumettre des commentaires écrits et de prendre part aux auditions, comme de faire des déclarations lors de ces auditions. La CE a déjà une opportunité suffisante de défendre les intérêts de la loi européenne. L'adhésion de l'UE à la CEDH n'y changera rien. « Il n'est pas admissible d'assimiler la nationalité avec la citoyenneté européenne » précise ce document, s'appuyant sur la jurisprudence de la Cour de justice européenne.
Oui, mais à l'adhésion de l'UE à la CEDH. L'Allemagne souhaiterait qu'une clause de "non-affectation" devrait être incluse dans le traité avec le Conseil de l'Europe, précisant que les droits de l'Union comme des Etats membres ne pourront être atteints par cette adhésion. Elle estime également "souhaitable" l'inclusion d'une clause mentionnant que la compétence de la Cour de justice de l'UE n'est pas affectée par cette adhésion (comme le prévoit l'article 55 de la CEDH). Elle soutient la désignation par l'UE d'un juge à la CEDH et la participation de l'UE aux organes du Conseil de l'Europe compétents.
(*) Selon ce mécanisme, l'UE interviendrait aux cotés d'un Etat attaqué devant la CEDH
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