Le séisme a dévasté la ville mais aussi touché de plein fouet le port qui était impraticable. Ce qui était un problème pour les opérations de secours. « Les navires sont nécessaires dans ce type de catastrophe pour acheminer l'aide humanitaire » explique un expert du dossier. Un avion ne peut en effet porter dans ses flancs que quelques dizaines tonnes de fret alors qu'un navire peut emporter plusieurs milliers de tonnes de marchandise (les Américains ont d'ailleurs mobilisé aussi leur marine marchande). (1)
Pour accoster les marins néerlandais ont d'ailleurs du sondé à plusieurs reprises le chenal et le dégager de tous les obstacles qui pouvaient menacer la sécurité des navires. Un travail réalisé grâce à la grue du Pelikaan. Et la marine néerlandaise a reçu mandat de l'Office de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) pour finir de dégager le port et permettre à d'autres navires d'accoster.
A signaler : un détachement de 45 Marines de la 32e compagnie d'infanterie de Marine d'Aruba, 6 militaires de la Milice d'Aruba et 2 gendarmes de la Maréchaussée, sont présents pour assurer la sécurité à la fois des marins mais aussi de l'équipe de secours et de recherche (USAR) déployée dans la ville.
(1) Pour donner un ordre d'idée, un seul navire bien chargé équivaut à tous les avions arrivés en un seul jour sur l'aéroport d'Haïti (qui a une capacité limitée: maximum 100 avions)
(crédit photo : marine néerlandaise)