Les avocats des pirates sont plutôt incisifs. Ils ont ainsi tout d'abord obtenu que toutes les personnes qui ont enregistré techniquement des faits deviennent des témoins et doivent donc se produire personnellement devant la cour. Ensuite, ils ont récusé le traducteur (espagnol) de l'ONU comme trop partial (fin septembre). Les auditions de deux officiers supérieurs espagnol et allemand viennent de se terminer, comme le rapporte la presse kenyane. Certaines précisions ont ainsi été apportées sur les circonstances de l'arrestation après du l'attaque du navire ravitailleur Spessart : « trois coups de semonce n'ont pas suffi à arrêter les pirates. Ils ont continué » témoigne un officier allemand. « Il fallut d'autres tirs pour qu'ils s'arrêtent. Le Spessart se mit alors à leur poursuite avec un hélicoptère ». Avant qu'ils montent à bord des photos furent prises.
Les auditions dans ce procès vont reprendre... le 30 novembre.
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