Le contre-amiral suédois, Jan Thörnqvist (1), a pris le relais de son homologue italien, Giovanni Gumiero, dans l'Océan indien pour commander la force européenne anti-piraterie (CTF-465). Lors de sa prise de fonction il a insisté sur l'aspect humanitaire de la mission. “Operation Atalanta is, and will continue to be, a very important operation, foremost from a humanitarian perspective. Our military effort will therefore contribute to generate relief for those who suffer in Somalia and security for seafarers sailing the waters off Somalia”, a-t-il expliqué.
En tout cas, son prédecesseur Gumiero a eu fort à faire et impulsé à l'opération une attitude plus offensive. Même s'il s'est heurté à un problème politique et juridique. Le Kenya refusant d'accueillir davantage de suspects arrêtés par les forces multinationales (2).
A signaler parmi les Etats qui participent à l'opération (Allemagne, France, Espagne, Suède...), un nouveau-venu : la première participation opérationnelle du Portugal qui a décidé d'envoyer dans l'opération européenne, un avion de patrouille maritime, P3 Orion, avec son équipage et ses mécaniciens. Jusqu'ici le Portugal ne participait qu'aux opérations de l'OTAN. La Norvège, pays non membre de l'UE (3), a décidé de réitérer sa participation. Et ce sera la première implication de deux autres pays tiers : le Montenegro (4) et l'Ukraine (5).
(1) Le FHQ suédois en ordre de bataille
(2) La traduction en justice des pirates fléchit. Dernier bilan
(3) Pourquoi la Norvège participe à Atalanta ? -
(4) La participation du Montenegro à Atalanta acceptée par l'UE
(5) Le COPS accepte la participation ukranienne à EUNAVFOR Atalanta
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