La protection de l'hopital en question. Une partie de l'équipe B-Fast est restée sur place pour mettre en place l’hôpital de campagne. Celui-ci « est complètement opérationnel » assure-t-on coté belge. « Mais la sécurisation de cet hôpital n’est pas encore optimale ». Les diplomates ont demandé aux Nations-Unies d'assurer une protection, dans l'immédiat. Une équipe de sécurité belge devrait les relayer. « La Défense organise actuellement le départ urgent de cette équipe » assure-t-on du coté belge. 30 miliaires des forces spéciales et de protection VIP sont ainsi partis dimanche soir.
Commentaire. Certains estimaient que la présence d'un "battlegroup" européen n'était pas justifiée. La réalité sur le terrain et l'exemple américain, comme français (qui ont mis des équipes de gendarmes avec eux), et maintenant belge, montrerait plutôt le contraire. Dès lors on peut se poser une question : ce non-engagement n'est-il pas justifié plutôt pour des raisons plus internes aux Etats qui composent actuellement les battlegroups d'astreinte (raison politique ou tout simplement budgétaire) ? En tout cas, l'Europe de la Sécurité et de Défense a perdu là une sacrée occasion...
(1) 22 de B-FAST et 16 pour le Luxembourg. L'avion ramène également 66 personnes rapatriées, essentiellement des Belges mais aussi quelques Européens et Africains (Français, Congolais, ).