
Les Etats doivent envoyer des policiers. Usackas a fait un exposé assez classique. « L'UE devrait se concentrer sur l'Etat de droit, la douvernance et le développement. » a-t-il expliqué. Il a confirmé que la mission de police de l'UE n'a toujours pas atteint l'effectif de 400 personnes qui avait été fixé... il y a bientot 1 an. « Nous en sommes à environ 300 maintenant » a-t-il reconnu (2), ajoutant avoir «demandé au Conseil d'envoyer davantage de policiers pour EUPOL ».
La victoire. Usackas a dit « espérer que la contre-insurrection marquerait le pas ». Mais « gagner Marjah ou Kandahar ne devrait pas résoudre la question de garantir la durabilité de l'Afghanistan à long terme.» « Il y a un besoin de moyens d'existence alternatifs mais le but n'est pas d'éradiquer les moyens d'existence ». « Le processus de réconciliation (en cours) doit s'assurer de la volonté des tablians de respecter la Constitution afghane » a-t-il précisé.
CIA : pas au courant. Bien entendu, Usackas a été interrogé (à plusieurs reprises) sur les vols et les centres de détention de la CIA dans son pays quand il était ministre des Affaires étrangères (fait qui a causé la dissension et provoqué, en partie, sa démission de son poste). Je ne suis pas au courant - a-t-il répondu en substance - et personne au ministère lituanien des Affaires étrangères ne l'était...
(1) Nomination du Lituanien Usackas en Afghanistan confirmée.
(2) Un peu moins si j'en crois les derniers éléments en provenance de Kaboul. Un nouvel appel à recrutement a été lancé en février.
(crédit photo : ©NGV - Usackas à son arrivée à l'audition)