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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 20:40
Le cargo chinois DE Xin Hai, a été repéré par un avion de patrouille maritime d'Atalanta a annoncé le QG d'Atalanta. Capturé par les pirates, le 19 octobre, à 350 miles au nord est des Seychelles (en gros à hauteur des Maldives) et à plus de 700 miles nautique des côtes somaliennes, cette capture constitue une nouvelle "prouesse" des pirates (lire bientôt "les pirates organisés"). Aussitôt la prise connue, l'avion de patrouille maritime d'Atalanta - le Merlin III luxembourgeois selon les premières informations - qui patrouillait non loin de là s'est détourné vers la zone, pour effectuer un repérage visuel et produire comme c'est la procédure un rapport texte et images. Il a ainsi enregistré vidéo et plusieurs photos, beaucoup plus précises que celle diffusée publiquement par Atalanta (lire bientôt "reportage exclusif avec le Merlin III luxembourgeois"). Quatre pirates ont pu ainsi être identifiés ainsi que deux skiffs. Le personnel d'équipage (25 personnes) semblait ainsi visible à plusieurs endroits du navire et en partie libre de ses mouvements.
Chinese Bulk carrier heading northwest (Source: EU NAVFOR Maritime Patrol Aircraft) (Crédit Photo: EU NAVFOR Maritime Patrol Aircraft)
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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 14:53

 (A Victoria, Seychelles) Il est 12h30 heure locale (10h30 heure française), quand le Drennec et le Glénan lèvent la passerelle et larguent les amarres du port de Victoria à Mahé (Seychelles). Les deux thoniers bretons sont partis pour une nouvelle campagne de pêche dans l’Océan indien. Cinq semaines en mer. Non sans « une petite appréhension » reconnaît Patrick Héliès, le capitaine du Drennec. Son bateau a été attaqué deux fois par les pirates en un an. La deuxième fois, le 10 octobre, il naviguait de concert avec le Glénan. « Je suis plus ou moins serein. Nous sommes quand même protégés » complète Yvan Dizet, capitaine du Glénan. A bord des thoniers, plusieurs fusiliers-marins ont, en effet, pris place, selon un rituel désormais bien rodé, avec gilet pare-balles et armes diverses et variées. Les pirates sont avertis !

A bord, chacun s’est adapté l’un à l’autre. « Ils font un peu partie de l’équipage. » précise Patrick Héliès. « Nous sommes tous des marins. Et pour beaucoup d’entre nous, nous partageons une même culture régionale bretonne ». » souligne l'enseigne de vaisseau Yannick Carnot, chef des équipes de protection embarquées, qui ne tarit pas d’éloge sur ces pêcheurs. « Ils ont une forte habitude de repérer à la vue ce qui est anormal. Alors ils nous aident à détecter les pirates ». Chacun se réjouit donc de cette cohabitation peu ordinaire. Grâce aux militaires, les thoniers français pourront faire une bonne saison de pêche. Sur le port de Mahé, cela fait d’ailleurs des envieux. « J’aimerais bien que Rome fasse pareil » commente Adolfo Valsecchi, directeur (italien) de la conserverie locale du groupe MW Brands et propriétaire d'un bateau. « Mais je n’ai reçu aucune réponse ». La mort dans l’âme il a donné l’ordre à son bateau d’arrêter la pêche et d’aller de se mettre à l’abri. Trop dangereux ! Plusieurs thoniers basques sont à quai en ce moment. « Nous avons perdu la moitié de notre saison » nous indique Juan-Jesus Suarez, patron du Txori Aundi, qui attend « avec impatience l’arrivée de gardes privés pour reprendre la mer » (1).

Le contrat continue. Hervé Morin, le ministre de la Défense, en visite d’inspection du dispositif français aux Seychelles a donc tenu à rassurer son monde. « Nous allons continuer tant que nous ne pourrons pas trouver d’autres moyens de sécuriser les opérateurs » a-t-il déclaré. Le contrat signé entre l’armée et les organisations de pêcheurs va donc être renouvelé au moins pour novembre et décembre (2). « Après, nous regarderons (toute demande) avec bienveillance » poursuit le Ministre. La piraterie se développe. « Et c’est le devoir de la République de protéger ses citoyens ».

(1) Lire : Thoniers basques aux Seychelles: "Nous sommes des pêcheurs, pas des militaires"

(2) Lire : Thoniers bretons aux Seychelles: le contrat avec l'armée va être renouvelé

 

(*) paru dans Ouest-France ce matin

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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 23:28
La Haute Cour de Bossaso au Puntland a condamné dix pirates, samedi 16 octobre. 5 des pirates avaient été remis au Puntland par les Français après l'attaque du BCR Somme. Ils ont été condamnés à cinq ans de prison, annonce Garowe online. 5 autres pirates avaient été appréhendés par les forces du Puntland pès de la cote de Qaw (40 kms de Bossaso) et ont été condamnés à 3 ans de prison. Environ 120 pirates auraient été condamnés au Puntland depuis le début de l'année. Dont 63 remis par des forces étrangères (essentiellement France et Inde).
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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 22:46
Les Polonais et les Américains peaufinent un accord de protection des forces (SOFA) permettant l'installation du nouveau bouclier anti-missiles US versus Obama. Joe Biden, vice-président des Etats-Unis, devrait être à Varsovie, le 21 octobre. L’administration Obama devrait, en effet, commencer par tenir une promesse de l’administration Bush : l’installation de missiles « Patriot ». Une première batterie devrait être installée au printemps, près de Varsovie à Wesola, révèle le quotidien Dziennik. Par ailleurs, la Pologne resterait un des pays d’accueil du bouclier anti-missiles nouvelle version. A partir de 2014, le pays devrait ainsi accueillir 30 batteries de SM-3. Le centre européen de commandement de ces SM-3 serait, lui, installé en République tchèque. Ce dispositif est moins couteux que l’ancien système (10 millions au lieu de 70 millions) et surtout nécessite moins de personnel (100 au lieu de 400). L’installation devrait commencer à partir de 2014 pour être opérationnelle un an plus tard.
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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 06:09
(A La Réunion) Hervé Morin, le ministre de la Défense, a démenti, samedi dans l'avion qui le menait dans l'Océan indien, les pratiques « d'achat de la paix » en Afghanistan. Le Times vient en effet, de "révéler" que les Italiens avaient payé les Talibans pour avoir la paix. Quand ils ont quitté la zone la laissant aux Français, ils n'en auraient pas averti ceux-ci. Selon le journal britannique, l'embuscade fatale à dix soldats français en août 2008 dans la vallée de l'Ouzbine, à l'est de Kaboul, résulte de cette pratique, et de cette ignorance de cette pratique, les taliban décidant de faire payer aux militaires présents (les Français) l'absence de respect d'un "accord".

Encourager le développement Oui, payer les Talibans non.
Lors de son déplacement qui le mène de Paris dans l'Océan indien, le ministre de la Défense est donc venu vers l'arrière de l'avion à la rencontre des journalistes qui l'accompagnaient pour faire le point. « De telles pratiques seraient tellement contraires à l’honneur et l’idée de ce qu’on peut faire d’une armée, à l’éthique. » a-t-il souligné. Il a tenu à distinguer deux choses : « Il y a un dialogue avec les maleks, les chefs de clans. C’est une chose de mettre en place une collaboration, avec en fait les maires des villages, pour construire une coopération et stabiliser une vallée, c’est une pratique normale. Mais payer des talibans serait un signe qu’on n’est pas capable de remplir notre mission. » Il a reconnu cependant qu'il existait des financements indirects. « Nous ne sommes pas une armée d’occupation, nous participons à la construction d’un pays. Faire travailler entreprises et population locales pour qu’un cercle vertueux se mette en route, c’est absolument nécessaire. Construire une relation est nécessaire pour que les gens saisissent la reconstruction du pays. » Et concernant la présence d'hommes armés, il a expliqué : « Ce que je vois des hommes et des femmes qui assurent, éventuellement, la protection des entreprises. Mais de là à avoir des gens armés juste pour çà. Payer les talibans, non. » Il a conclu en estimant « Il n’y aura pas de victoire militaire en soi. C’est la confiance retrouvée de la population qui fera pression sur les talibans ».

Une pratique ancienne. Il est de notoriété publique que comme le disait le chef des opérations spéciales contre le terrorisme, Hank (cité par Bob Woodward : Bush s'en va-t-en guerre) : « l’argent parlait en Afghanistan ». « Les seigneurs de la guerre ou les sous-commandants – avec leurs douzaines ou leurs centaines de combattants pouvaient être achetés pour la somme modeste de 50 000 $ en liquide. Si nous savons y faire, nous pouvons acheter bien plus de talibans que nous ne devons en tuer. » « La CIA pourrait fournir de l’argent pour acheter de la nourriture, des couvertures, des équipements contre le froid et des médicaments (...). L’aide humanitaire servirait la cause américaine. » Les Américains ont ainsi largement arrosé le pays et gagné la (première partie) de la guerre de 2001. Bob Woodward parle de 70 millions de $ distribués par la CIA ont certainement remplacé plusieurs centaines d'hommes qu'il aurait fallu engager et faciliter la victoire à l'époque. Elles ont cependant conforté une habitude : si tu veux la paix, tu payes.

Commentaire. On ne peut donc que s'étonner de l'atmosphère de vierges outragées de certains responsables politiques devant cette pratique. De plus, quand on parle de développement d'un pays, il est évident qu'il y aura des "flux financiers" en direction de la population, y compris de personnes proches de la rebellion. C'est le but même de l'action civile en zone de conflit : acheter la paix, convaincre les populations qu'elles ont plus à gagner dans la paix que dans la guerre. Soutenir qu'il faut davantage promouvoir le développement sans en accepter le corollaire me paraît donc un peu utopique et surtout contradictoire. D'un point de vue, plus conjoncturel, on peut aussi se poser la question de l'intérêt de "sortir cette affaire maintenant". Est-ce proprement un règlement de compte intra-italien ? On peut en douter : la fuite venant du Times et non d'un journal italien. C'est d'ailleurs un questionnement des Etats-Unis qui met le doigt sur la question en interpellant les Italiens sur cette pratique. Y-a-t-il volonté des alliés de mettre la pression sur le gouvernement italien
et de semer un peu la gêne entre les deux capitales, Paris et Rome ? Sans aucun doute...
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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 00:00
Les ministres des Affaires étrangères des 27 devraient adopter, lors de leur réunion du 26 octobre, une extension de la mission de police au Congo (EUPOL) à la lutte contre les viols. Un phénomène particulièrement grave et répandu surtout dans l'est du pays. (1). « Il convient de renouveler et d'intensifier les efforts visant à lutter contre la persistance de violences sexuelles et l'impunité en République démocratique du Congo, notamment dans l'est du pays » expliquent les motifs de la décision.

Du personnel supplémentaire spécialisé dans les enquêtes pénales et la lutte contre les violences sexuelles, va être déployé à Goma et à Bukavu. Mais sa zone de compétence couvrira la totalité du territoire de la RDC et son lieu d'affectation pourra « varier en fonction de l'évolution de la situation locale et des conditions de sécurité ». Ce personnel sera placé « sous l'autorité directe de l'adjoint au chef de mission chargé des opérations ».
Autre novation de cette modification du mandat de la mission EUPOL : les moyens de la mission sont renforcés par une « cellule projets » chargée d'identifier et de mettre en oeuvre les projets « dans des domaines d'intérêt pour la mission ». L'avis de recrutement, déjà diffusé sur ce site, tient compte de ces évolutions. 

Le budget de la mission est sensiblement augmenté. Il passe à 5,15 millions d'euros pour huit mois (période novembre 2009 - juin 2010), ce qui revient en budget annuel à 7,7 millions d'euros. Mais cette augmentation revient surtout à compenser le gel des financements sur la période précédente. Le budget de 6,9 millions d'euros avait été étendu - sans toucher au montant jusqu'à octobre 2009. Somme toute au regard des enjeux du Congo et à la taille du pays, ces sommes restent modestes.

(1) En 2008, l
e Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) recensait près de 16000 viols dans l'ensemble du pays, la moitié commis par des forces armées (armée nationale ou rebelles). Rien que dans la province du sud-Kivu, pour le 1er semestre 2009, une commission provinciale d'enquête a recensé près de 2600 cas, selon Radio Okapi ! L'ONU a adopté le 30 septembre 2009 une résolution (1888) sur la lutte contre les violences sexuelles dans les conflits armés et mettant un Représentant spécial sur la question.
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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 14:00
Javier Solana, le Haut représentant pour la politique étrangère de l'UE qui est également le secrétaire général du Conseil, va être renouvellé dans son poste. Une décision le nommant - ainsi que le secrétaire général adjoint du Conseil, Pierre de Boissieu jusqu'au 31 octobre - a été adoptée par les ambassadeurs des 27 selon une procédure écrite. Cette prolongation permet au Conseil européen qui se réunit les 29 et 30 octobre, de débattre des futures nominations. Mais il est fort à parier que d'ici la fin octobre, une nouvelle décisio nde prolongation soit prise.
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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 12:57
Les pirates ont capturé au petit matin jeudi un cargo battant pavillon du Singapour, à l'intérieur de la zone économique exclusive des Sychelles, à 180 miles au nord de Mahe, selon les gardes-côtes de l'archipel. Un avion de la force européenne anti-piraterie a été alerté pour surveiller le bateau, nommé Kota Majar. Celui-ci se dirigerait vers la Somalie.
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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 08:35

Cela sentait le souffre depuis quelques temps. Le Kenya était saturé de pirates amenés par les forces internationales et était désormais plus réticent à en accepter de nouveaux (1). Plusieurs magistrats l'avaient déjà exprimé à diverses occasions. Maintenant c'est officiel.


Déclaration officielle

Le ministre de l'Intérieur kenyan, George Saitori, l'a affirmé publiquement lors de la dernière réunion d'Interpol à Singapour : la communauté internationale a échoué dans son soutien au Kenya contre la lutte contre la piraterie, forçant le pays à surcharger la capacité de ses tribunaux et services de sécurité. “Le transfert d'un nombre largement disproportionné de pirates suspectés au Kenya pour des procès a surchargé les capacités de nos instances judiciaires et d'application de la loi (2),”  a-t-il déclaré, selon ce qu'en relate la presse kenyanne. « Pour faire face à la piraterie et les autres menaces, des efforts concertés et volontaires supplémentaires doivent être adoptés pour améliorer la coopération ».

Un effort non partagé

Effectivement, le Kenya en accueillant, à lui seul, plus d'une centaine de pirates dans ses prisons et juridictions s'est engagé plus largement que les Etats européens, ou plus généralement occidentaux, qui rechignent généralement à rapatrier dans leur pays des pirates. Même quand leurs tribunaux peuvent être compétents. Il ne s'agit pas là de problème d'ordre juridique mais bien d'un certain égoïsme juridique. Quelques exemples : l'Allemagne qui a, jusqu'ici, refusé d'accueillir des suspects, même quand un de ses bateaux militaires y a été confronté - le procès des "pirates du Spessart" continue) ou l'Espagne (l'Alakrana constitue une exception davantage lié à l'obstination du juge Garzon et au contexte politique polémique) et même la France (la récente attaque contre le BCR Somme n'a pas entraîné de rapatriement en France, mais cela s'explique pour une raison très judicieuse, politique, éviter de faire trop de vagues au moment où un Français est toujours otage en Somalie).

Le droit d'asile pour les pirates ?

Cela peut paraître incongru. Mais c'est la réalité. La grande question qui se pose pour les Etats européens est : "Et après le jugement ?" Si les suspects ne sont pas condamnés, en effet, que faire d'eux ? Cette question a notamment été très débattue aux Pays-Bas à l'occasion du rapatriement de 5 pirates au début de l'année. Le renvoi en Somalie paraît difficile. Une demande d'asile, selon les critères du HCR, pourrait être fort bien être déposée (et devoir être accordée). Avec les droits afférents, par exemple la demande de regroupement familial. Même si le jugement est prononcé, la peine de prison - s'il n'y a pas d'acte de violence commis personnellement - ne peut pas dépasser quelques années (sans compter les remises de peine). On l'oublie mais la piraterie n'est jamais que du vol à main armé. En gros, du banditisme, accompagné de prise d'otage.


(1) lire aussi la poursuite en justice des pirates marque le pas

(2) “The transfer of this disproportionately large number of suspected pirates to Kenya for trial has overstretched the capacities of our law enforcement and judicial agencies. Furthermore, there has not been a commensurate inflow of support into Kenya from the international community, In order to confront piracy and other security threats, concerted and deliberate efforts towards increased international co-operation and collaboration need to be embraced. Similarly, effective international policing strategies must be developed and employed at the national, regional and international levels,”

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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 00:55
Les premières auditions des témoins à charge et à décharge des 7 pirates arrêtés le 7 mars 2009 après l'attaque du navire militaire allemand Spessart a commencé depuis plusieurs semaines à Mombasa (Kenya). Mais les incidents de procédure se multiplient. Obligeant à chaque fois les témoins, c'est-à-dire les officiers ayant participé à l'arrestation (en l'occurence espagnols et allemands) à faire le déplacement à Mombasa. « Ce qui nous complique singulièrement la tâche — explique un militaire participant à Atalanta — bien souvent les militaires sont rentrés ou sont sur d'autres missions. » La distance ne facilite pas vraiment la tâche. D'autant que le procès au Kenya n'est pas toujours facile.

Les avocats des pirates sont plutôt incisifs. Ils ont ainsi tout d'abord obtenu que toutes les personnes qui ont enregistré techniquement des faits deviennent des témoins et doivent donc se produire personnellement devant la cour. Ensuite, ils ont récusé le traducteur (espagnol) de l'ONU comme trop partial (fin septembre). Les auditions de deux officiers supérieurs espagnol et allemand viennent de se terminer, comme le rapporte la presse kenyane. Certaines précisions ont ainsi été apportées sur les circonstances de l'arrestation après du l'attaque du navire ravitailleur Spessart : « trois coups de semonce n'ont pas suffi à arrêter les pirates. Ils ont continué » témoigne un officier allemand. « Il fallut d'autres tirs pour qu'ils s'arrêtent. Le Spessart se mit alors à leur poursuite avec un hélicoptère ». Avant qu'ils montent à bord des photos furent prises.

Les auditions dans ce procès vont reprendre... le 30 novembre.
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logo_ouestfrancefr.pngL'éditeur : Nicolas Gros-Verheyde. Journaliste, correspondant "Affaires européennes" du premier quotidien régional français Ouest-France après avoir été celui de France-Soir. Spécialiste "défense-sécurité". Quelques détails bios et sources.