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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 14:00
La Slovaquie pourrait réduire de moitié son personnel dans les structures de commandement de l'OTAN. Une décision qui entrerait en vigueur le 1er août prochain, selon le quotidien slovaque Pravda (gauche). 75 des 150 militaires slovaques présents à l'organisation Euro-atlantique - à Bruxelles et en Allemagne - rentreraient ainsi au pays. La motivation de cette mesure est d’ordre financière : elle permettrait à la Défense d’économiser entre 3,75 et 5 millions d’euros par an. Un soldat à l'Otan coûte entre 50 et 67 000 euros par an. Mais explique un porte-parole du ministère de la Défense au quotidien, cette réduction d’effectifs ne remet pas en cause les engagements de la Slovaquie envers l’OTAN... En tout cas, pour la France, cela fait toujours 75 postes "libérés" pour la réintégration des commandements de l'Otan.

Les temps semblent durs pour le budet de l'armée. Le ministère de la Défense vient de décider, il y a quelques jours, une coupe sévère dans son personnel civil (-25% au 1er février) ainsi que dans les effectifs civils des forces armées (pour décembre). La part consacrée à la Défense par rapport au PIB diminue : 1,52 % du PIB (en 2008) et 1,42 % du PIB (en 2009). En revanche, les forces slovaques à l'extérieur du pays semblent pas touchées et même en augmentation. Les militaires slovaques sont ainsi présents sur trois théâtres d’opérations : Afghanistan (ISAF avec 175 hommes pour l'instant qui devraient passer à 250 dans quelques mois), Balkans (Eufor Bosnie - avec deux hélicoptères en plus - et Kfor Kosovo) et Chypre.
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18 janvier 2009 7 18 /01 /janvier /2009 22:10
Plus de 40 pilotes tchèques ont décidé de porter plainte contre l’armée pour des salaires qu’ils estiment impayés. Une vingtaine de plaintes ont déjà été enregistrées au Tribunal d'Ostrava. Et une vingtaine d'autres sont en cours. Selon la télévision tchèque qui a révélé cette information, le montant total des salaires impayés s’éléverait à quelque dizaines de millions de couronnes (environ 400 000 euros). Ces pilotes disent avoir été rémunérés pour seulement 12 heures lors de missions de reconnaissance et à l’étranger, alors qu’il étaient de service durant 24 heures. Le porte-parole du chef d'Etat-major de l’armée tchèque estime, de son coté, que tous les salaires ont été versés correctement et le ministère de la Défense a dit ne pas avoir assez d’informations sur le sujet. Il s'agit sans nul doute d'un avatar du paiement des heures de garde - avec la fameuse jurisprudence de la Cour de justice européenne qui oblige au paiement des heures de garde, même inactives, passées au travail...
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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 06:55
La ministre de la Défense espagnole, Carme Chacon, lors de ses voeux aux forces armées, mardi à Madrid, a expliqué le nouveau code de conduite, qui vient d'entrer en vigueur par une Ordonnance royale, qui devra présider aux déploiements de troupes dans des opérations de maintien de la paix.

Deux principes éthiques. Ce Code de conduite qui incorpore les grands principes du droit international humanitaire et renoue avec une tradition espagnole du droit des gens ("l'Espagne avait été fait partie du premier groupe de 16 signataires la première Convention de Genève en 1864") et qui contient "deux principes d'actualité tragique" a souligné la Ministre (faisant une référence à la situation de Gaza) :

1° Le principe de distinction, qui exige une distinction entre combattants et non-combattants, entre objectifs militaires et installations civiles, afin d'éviter la plupart des victimes innocentes.

2° le "principe de limitation qui suppose l'exclusion de l'emploi de certaines armes et tactiques odieuses à la conscience moderne. Ces armes comprennent des bombes à fragmentation, munitions à environ une centaine de pays se sont engagés à éliminer dans un processus dans lequel l'Espagne a été une pionnière, et nous aimerions voir intégrées par l'ensemble des pays, a-t-elle ajouté.

Le code prohibe également les mauvais traitements et abus sur les prisonniers, oblige les militaires à protéger femmes et enfants de la prostitution et des abus sexuels lors des guerres ou opérations de maintien de la paix.

Intérêt pratique. Si ce texte ne présente pas de nouveauté fondamentale par rapport à des engagements internationaux déjà signés, il a un intérêt majeur : il fixe la référence légale pour les soldats espagnols, car il remplace une disposition de 1978 sur les règles d'engagement des armées. Et surtout il permet aux militaires de ne pas obéir à des ordres contraires à ce code éthique.

Opérations extérieures. A noter que la Ministre a confirmé les engagements espagnols sur trois théâtres d'opération : au Liban (Finul), au Kosovo (Kfor - Otan) et en Somalie (Eunavfor - UE). Mais elle a aussi annoncé la fin de l'engagement au Tchad après mars (Eufor - donc a priori sans relais avec la Minurcat II) et en Bosnie (Althea - UE), sans préciser de date mais en indiquant que les "objectifs sont atteints".
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6 janvier 2009 2 06 /01 /janvier /2009 16:19
D'importantes tractations se nouent entre le gouvernement tchèque et son opposition sociale-démocrate, pour tenter d'arriver à un accord sur la participation de l'armée Tchèque aux opérations multinationales de l'Otan, de l'UE comme de l'Onu (voir précédent post). Le gouvernement libéral qui avait prévu de discuter de la question a repoussé le débat d'une semaine. Le Premier ministre, Topolanek, la ministre de la Défense, Parkanova et le chef d'Etat-major, Picek, doivent en discuter avec le chef de l'opposition, Jiri Paroubek ces jours-ci.

Un projet de compromis a été mis sur la table limitant le nombre de soldats en Afghanistan, à 450 pour le premier semestre 2009 et 480 pour le second semestre (contre 645 dans le projet originel, soit quasiment pas d'augmentation), 100 hommes restant également dans le cadre de l'opération "Enduring freedom" sous commandement américain. La participation à la mission de l'Otan en Irak (5 instructeurs dédiés à l'entraînement de l'armée irakienne) serait stoppée. En revanche, l'engagement au Kosovo serait maintenu intégralement : 430 hommes de l’unité d’infanterie mécanisée pourraient ainsi poursuivre leur mission dans le cadre de l’Unité multinationale Centre (aux cotés des éléments de Finlande, Irlande, Suède, Lettonie et Slovaquie), avec une compagnie de 120 hommes en renfort (en République tchèque). Idem pour les autres missions (voir  ci-dessous). Ces missions extérieures couteraient au budget tchèque 2,28 milliards de couronnes (environ 80 millions d'euros).

L'opposition sociale-démocrate semble vouloir encore quelques concessions, ou des contreparties sur d'autres sujets comme : l'accord de gentleman agreement sur la présidence européenne (toujours en discussion), le bouclier anti-missiles ou le Traité de Lisbonne. Mais un accord semble désormais à portée de main. Ce qui éviterait au gouvernement - mais aussi à la République tchèque une gifle internationale : devoir rapatrier ses troupes au 1er mars (pour les deux premiers mois de l'année, le gouvernement a fait passer par décret, comme l'y autorise la Constitution, une prolongation de deux mois).

Les autres missions de la République tchèque prévues en 2009  :
- trois officiers dans les deux Etats-majors (OHQ et FHQ) de l'Eufor Tchad RCA (jusqu'à mars 2009)
- surveillance de l'espace aérien des pays Baltes (mission de l'Otan) de mai à août 2009, avec 4 avions de chasse Jas-39 Gripen et 75 hommes basés à Šiaulai (en Lituanie).
- mise en alerte d'une unité NRBC (nucléaire, radiobactériologique, chimique) pour la force de réaction rapide (NRF) de l'Otan, au premier semestre 2009.
- mise en alerte de 1800 hommes dans le cadre du Battle groupe de l'UE (avec la Slovaquie) au deuxième semestre 2009, .
- nouvelle participation à la Force multinationale des observateurs (MFO) chargée de surveiller les accords de Camp David entre l’Egypte-Israel dans le Sinai et continuation des autres missions de l'ONU (MONUC - congo, MONUG - géorgie - UNMIL - Liberia).

(Photo : armée tchèque, participation à la Kfor au Kosovo)
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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 22:50
L'Armée de terre britannique aurait besoin de 20.000 hommes supplémentaires pour venir appuyer des unités décimées par la maladie, les blessures et... les soldats qui la quittent pour sauver leur mariage, selon plusieurs sources haut placées dans la défense britannique, citées l'hebdomadaire "Mail on Sunday" (qui appartient au même groupe que le Daily Mail, a un gout avancé pour le sensationnalisme et les filles bien en chair, mais a aussi de bons canaux d'information...).

Selon notre confrère britannique, jusqu'à un quart des troupes parmi les 98.000 hommes en service est indisposé pour des raisons médicales. « L'intervalle entre les intervention est passé de deux ans à trois mois. Et les hommes quittent l'armée parce que cela met une intolérable pression sur leur santé et leur vie personnelle. » Le taux de divorce des hommes d'unités telles que le Regiment parachutiste atteindrait 50 %. Explication (scientifique) du député conservateur, Patrick Mercer, lui-même ancien officier:  « Beaucoup de relations n'ont que eu que peu de temps au lit et quand les hommes reviennent après une longue absence, ils trouvent souvent celle qu'ils ont laissé avec quelqu'un d'autre.» Ce n'est pas très romantique ni très stratégique. Mais cela semble assez ...concret!

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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 09:42
Sarkozy l'a confirmé lors de la conférence de presse finale du sommet européen à Bruxelles le 12 décembre : la fermeture de la base française en Côte d'Ivoire est pour bientot. "Vous voulez que j’aille au bout de ma pensée, il faudra un jour que l’on discute de la présence des armées françaises, par exemple en Côte d’Ivoire, où j’attends avec grande impatience les élections."

Et d'ajouter : il faut "que nous redéployons aux soldats au service de la paix dans d’autres régions d’Afrique où d’ailleurs, on connaît nos responsabilités."  Inutile de s'interroger trop longtemps sur le "Ou ailleurs". Tout spécialiste l'aura deviné, cela vise notamment l'Afghanistan. Où les Américains et les Britanniques crient misère, et demandent (surtout les Anglais), un "partage du fardeau".

L'avancée britannique sur la défense européenne pourrait ainsi être conditionnée à une contrepartie française, d'engagement plus important encore dans certaines régions afghannes.

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13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 22:30
La République tchèque ne participera pas à l’achat commun de trois avions C-17 Globemaster par certains des pays de l’Alliance atlantique. Le ministère de la Défense a pris sa décision après de longues discussions. La semaine prochaine, le ministre de la Défense Vlasta Parkanová devrait le confirmer officiellement, en soumettant ce rapport au conseil des Ministres du pays. Celui-ci mentionne que le pays n'a que très partiellement besoin d'avions de transport stratégiques et que ce programme lui couterait trop cher. Déjà en octobre, un porte-parole du ministère m'avait confié le peu d'enthousiasme de l'armée tchèque envers cette participation, qu'elle estimait trop chère (surtout en entretien) par rapport à d'autres matériels...

Coup dur. C'est le quatrième pays à avoir ainsi renoncé - ou repoussé - toute décision de participation au projet pour des raisons financières.  Le Danemark, dont ne peut pas soupçonner non plus (comme la république Tchèque) l'enthousiasme euro-atlantique, s'était retiré en septembre 2007. L'Italie et la Lettonie temporisent.

Ce projet est né en juillet 2006
quand les Etats-Unis ont convaincu leurs alliés d’acheter en commun trois ou quatre avions C17 Globemaster III.  La lettre d’intention (LOI) lançant les négociations d’achat a été publiée le 12 septembre 2006 et les structures de gestion - NATO Airlift Management Organization (NAMO) et NATO Airlift Management Agency (NAMA) – mises en place le 19 juin 2007.

Le coût est variable selon les pays. Chaque Etat participe aux frais d’achat et de maintenance à hauteur du nombre d’heures dont il disposera. Par exemple, la Lituanie finance le programme pour 3 millions de Litas, soit environ 870 000 euros, pour 45 heures par an), les Pays-Bas entre 10 à 15 millions d’euros pour environ 500 heures de vol par an.

Douze pays ont signé, le 9 octobre 2008, à Budapest, un accord (Memorandum of Understanding) autorisant l’achat et l’exploitation en partage de trois avions gros porteurs, Boeing C-17. Mis à part la Norvège et les Etats-Unis, la plupart des Etats participants sont membres de l’UE (Bulgarie, Estonie, Finlande, Hongrie, Lituanie, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Slovénie, Suède).

Basés en Hongrie. Les trois avions Boeing C-17 - un quadriréacteur capable de transporter près de 80 tonnes de matériel - devraient être basés sur la base aérienne de Papa (Hongrie). Ils seront certifiés et enregistrés dans ce pays d’accueil. Le premier appareil doit arriver au printemps 2009, le deuxième et le troisième sont attendus pour l’été 2009 (soit plus d'un d'un an après la date prévue au départ). Ces avions auront la même configuration et le même équipement que ceux qui équipent déjà l’Us Air Force et les autres nations équipées de C-17 (Australie, Canada et Royaume-Uni). Ce qui facilitera d’autant leur interopérabilité.

Un commandement aérien a été créé, dirigé par un officier américain, assisté d’un adjoint suédois, pour gérer la flotte. Les avions seront servis par un équipage international, désigné par les Etats participants. Ils pourront effectuer les missions qui leurs seront attribuées par les Etats participants : opérations de l’Otan ou de l'UE, missions de paix de l’Onu ou d’autres missions (humanitaires ou de secours de catastrophe par exemple).

Utilisable pour l'Otan comme pour l'UE ou des missons nationales. Comme l’a rappelé, lors de la conclusion de l’accord, Barbara Victoria Nuland, ambassadrice US à l’Otan, les C-17 « pourront servir non seulement pour les missions de l’Otan mais aussi pour celles de l'UE ou les missions nationales ». L’objectif est de réduire le déficit chronique en moyens militaires aériens des alliés occidentaux et, accessoirement, de fournir un contrat à la firme américaine Boeing.

Projet "complémentaire" à l'UE. Ce projet vient en prolongement du contrat « Salis » de partage entre pays européens d’avions transporteurs civils Antonov-124 loués à la compagnie ukrainienne Volga-Dnepr, qui arrive à terme en 2010. Il s’inscrit en complément – ou en concurrence – du projet de l'UE de flotte commune, centrée autour des futurs Airbus A400M.
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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 12:38

 

Ljubica Jelušič occupera le poste de Ministre de la Défense en Slovénie, dans la nouvelle coalition de centre gauche au pouvoir (le parti social démocrate l'ayant emporté en septembre contre les conservateurs de Janez Jansa, il forme un gouvernement avec le parti démocrate-libéral LDS,  Zares, le parti des retraités Desus). Elle remplace Karl Erjavec (parti des retraités) qui reste cependant au gouvernement, à la faveur d'un changement d'alliance, et passe au ministère de l'environnement.

Une théoricienne de la défense. Née en 1960 (le 16 juin à Koper), Ljubica Jelušič est avant tout une universitaire spécialisée depuis sa formation dans la Défense. Diplomée en études de la défense de l'université de Lijubljana (1985-88), doctorat acquis en 1992 et études de post-doctorat en défense à l'Académie royale militaire à Bruxelles, elle enseignait jusqu'ici à la Faculté des sciences sociales de Ljubljana, elle a notamment donné des conférences sur la doctrine de la guerre et des conflits armés, et a mené des études sur la paix, la relation entre l'environnement et la sécurité civile et l'anthropologie de la guerre. Elle a été aussi chef d'un projet de recherche sur les militaires slovènes dans les opérations de maintien de la paix (2002-2005) et la gestion des ressources humaines dans le système militaire (2004-2006).


Cv complet à télécharger.

Voir sa première interview (en slovène):

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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 12:49
Les Finlandais ont de moins en moins envie de partir dans des opérations de gestion de crise militaire. Tel est le résultat d'un sondage effectués par le syndicat des sous-officiers (*) et publié dans la presse finlandaise. « Le nombre des volontaires a chuté en 15 ans. Au début des années 1990, le nombre des candidats s’élevait encore à 10 000 par an. Cette année, ils étaient mille », explique le président du syndicat des sous-officiers, Petteri Leino dans Uutispäivä Demari.

Faible incitation salariale. Raison invoquée pour ce manque d'enthousiasme : le niveau salarial insuffisant. 47% des jeunes sous-officiers et 80% de ceux étant déjà partis à ce type d’opération estiment que les rétributions ne sont pas suffisantes. Seuls 26% des interrogés l'estiment "suffisant". Si les salaires étaient majorés, ils seraient 59% des sous-officiers de moins de 35 ans et 75% des sous-officiers ayant déjà participé à des opérations de gestion de crise militaires. Nb : Un chasseur finlandais gagne, par exemple au Kosovo, 1 725 euros par mois. Ce qui est loin derrière les autres collègues européens : selon Petteri Leino, un chasseur irlandais gagne 4 000 euros et un chauffeur 4 500 euros. Ceci explique peut-être cela.

Maximum 670 hommes en opération. « La Finlande dépense cette année 105 millions d’euros pour la gestion de crise militaire. La somme est suffisante pour envoyer 670 hommes aux opérations. L’année prochaine elle ne le sera plus (suffisante) », estime Leino.

(*) 317 membres du syndicat des sous-officiers ont été interrogés dans ce sondage.
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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 20:19
Du moins c'est ce que prétend la presse finlandaise. Les troupes du ministère de l’Intérieur russe sont soupçonnées d’avoir copié les motifs des tenues utilisées par la défense finlandaise, particulièrement la M05. Même si le chef de l’information de l’armée de terre finlandaise, estime qu’il n’y a pas lieu  procéder à des enquêtes approfondies, pour l'instant selon le quotidien Turun Sanomat ; la Défense mènerait tout de même une enquête discrète, selon le quotidien Helsingin Sanomat, pour savoir si des soldats russes étaient vêtus de tenues de camouflage finlandaises, notamment dans la guerre contre la Géorgie. L’Etat finlandais détient un brevet national - valable dans l'UE - pour cette tenue aux motifs compliqués, qui a fait l’objet d’une longue recherche approfondie basée sur des milliers de photographies prises dans les forêts.
 La "copie" des tenues de camouflage est un "sport" assez pratiqué dans les armées du monde. Ainsi note un officiel de l'armée finlandaise, la tenue des troupes roumaines est "très similaire" à celle utilisée par les forces britanniques. Et quoi qu'on y fasse, les "tenues de désert ou d'hiver", sont plus ou moins semblables d'une armée à l'autre, tenant même à l'utilité de ces tenues. Et la mondialisation est passée par là. Les uniformes finlandais ont été fournies par une entreprise belge et fabriqués ... au Bangladesh.
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