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24 octobre 2008 5 24 /10 /octobre /2008 19:56
C'est un Allemand, le brigadier-général Stefan Feller qui va prendre la direction de la mission de police en Bosnie-Herzégovine (MPUE). Il succède au Brigadier-General Vincenzo Coppola. Sa nomination intervient à un moment charnière. Puisqu'il est de plus en plus question de réduire et changer le format de l'autre mission de l'UE en Bosnie, l'opération militaire "Althea" de stabilisation et de sécurisation.

Retour sur le terrain.
Feller a commencé sa carrière dans la police du Land du Rhénanie du Nord - Wetsphalie, comme enquêteur (en 1979) et finissant comme directeur des opérations (en 2000). Ses huit dernières années, il les a consacrées aux opérations de gestion de crise, en particulier dans les Balkans. il a ainsi servi à la MINUK (la mission des Nations-Unies au Kosovo), de 2000 à 2004 (comme chef adjoint puis chef) ; la mission compte alors 4500 policiers venant de 53 pays. Il passe ensuite à Bruxelles, où il est nommé responsable de l'unité "Police" au Conseil de l'Union européenne (2004-2007) - chargé de conseiller les responsables européens pour les missions de Police. Et l'année dernière, il avait pris la tête de l'unité conduite des opérations au CPCC - l'Etat-Major civil de gestion de crises. C'est donc un retour sur le terrain pour ce policier âgé de 50 ans.
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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 22:58
Eulex Kosovo, la mission "Etat de droit" de l'UE a lancé son sixième appel à recrutement qui se termine le 24 octobre normalement. Environ 300 postes sont offerts. Ils visent soit à remplir les nouvelles fonctions - correspondantes au plein déploiement d'Eulex dans la région Nord notamment ou au remplacement des personnels de la Minuk auprès des institutions kosovares (ministères, police), soit à des postes qui n'ont pu être pourvus dans les précédents appels à recrutement. La pleine opérationnalité de la mission doit être atteinte début décembre a rappelé encore récemment le chef de la mission, le français Yves de Kermabon. Les profils recherchés sont très diversifiés.

Quelques jobs offerts : un chef de l'information / porte-parole (ancien journaliste), un conseiller politique (pour la région nord), conseiller expérimenté au Ministère de l'intérieur, conseillers pour les Douanes, pour les postes régionaux de police, à la police des douanes, pour la police du Kosovo, spécialiste de la police criminelle ou du renseignement, douaniers, magistrats de droit pénal ou civil ou de première instance, greffier, archiviste, responsable des exhumations, officier(s) de sécurité, de télécommunications, officier d'escorte médecin anesthésiste et chirurgien, assistants de direction, etc... Il y en a pour tous les goûts ! Liste des postes télécharger ici

Autres informations : Les agents et fonctionnaires déjà en poste dans un Etat membre doivent s'adresser à leur administration. Individuels, vous adresser : EULEX KOSOVO/Personnel Office - Tel: +381 (0)38 5139 ext. 310, 321, 366, 377 or 382 - Email : HumanResources@eupt-kosovo.eu
Ou allez sur cette page : http://www.eulex-kosovo.eu/?id=4

Candidatures à adresser à une seule adresse : cpcc-kosovoforgen@consilium.europa.eu

Attention ! Seuls les ressortissants des Etats membres et des Etats tiers participant à l'opération (Croatie, Norvège, Suisse, Turquie, Etats-Unis) ou pouvant y participer (Canada) peuvent poser leur candidature.

Photo : Yves de Kermabon (Eulex)
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11 octobre 2008 6 11 /10 /octobre /2008 20:00
Le Ministre de la Défense, John Hutton, l'a confirmé, mercredi. Le Royaume-Uni va mettre fin à son engagement dans la force opérationnelle de réserve (FOR) Otan-Ue dans les Balkans. Une réserve assurée par le 2e bataillon, 2 Rifles, qui se terminera le 31 décembre 2008 et était placée en alerte depuis le début de l'année, avec l'indépendance du Kosovo.

"Les grandes étapes de l'indépendance du Kosovo se sont écoulées sans incident et la situation sécuritaire au Kosovo est stable, même si elle reste fragile" a expliqué le nouveau ministre de la Défense britannique. "Dans ce contexte, et avec plus de 15000 personnes actuellement dans le théâtre des opérations, l'OTAN reste bien placé pour faire face à d'éventuels incidents de sécurité. Le Royaume-Uni continuera d'apporter une contribution significative à la sécurité du Kosovo par le biais de la fourniture des capacités-clés de renseignement, de soutien à la position vers le bas de Corps de protection du Kosovo (le KPS, qui a permis notamment de reclasser les anciens de l'UCK dans une formation dédiée à la sécurité civile), et, plus largement, la réforme du secteur sécuritaire et le renforcement des capacités" a-t-il ajouté. NB : L'OTAN compte actuellement environ 15 900 soldats de la KFOR déployée au Kosovo pour maintenir la sécurité et la stabilité (lire reportage en janvier).

Même si cette décision n'est pas de même nature que la réflexion engagée au niveau de l'UE pour réduire, ou plutôt transformer l'opération militaire de l'UE en Bosnie-Herzégovine "Althea" (qui a pris le relais de la Sfor de l'Otan), elle participe néanmoins d'un même mouvement des Européens d'un lent désengagement militaire de pays qui, peu à peu, sont devenus - au moins d'un point de vue immédiatement sécuritaire, plus stable. Même si la stabilité politique et les avancées démocratiques de ces pays - Kosovo, Bosnie - sont encore des enjeux majeurs pour les années à venir.
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8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 22:10
Le haut représentant de l’UE au Kosovo, Pieter Faith, l’a redit, le 6 octobre, aux Serbes. « Tant que la Serbie causera des problèmes au déploiement de la mission européenne, elle ne peut faire aucun progrès vers l’intégration européenne ». L’initiative serbe de demander à la Cour internationale de justice de donner son opinion sur la légalité du processus d’indépendance du Kosovo est « certes un droit légitime » a-t-il ajouté. Mais elle n’est pas d’une grande aide dans les présentes circonstances. Initiative débattue à l’Onu, aujourd'hui (lire ici), alors que le commissaire européen à l’Elargissement, Olli Rehn, se rend jeudi dans le nouvel Etat indépendant.

Un jeu de rôles bien compris
Cette mise au point doit cependant être replacée dans le contexte régional. Selon des diplomates européens, la Serbie commence à prendre conscience de l’intérêt de la mission Eulex sur place. La constitution d’une zone dans le nord du Kosovo – qui ne serait contrôlée totalement ni par les Serbes, ni par les Kosovars ou les internationaux – risque d’aboutir à une zone de non-droit qui peut menacer tout autant la Serbie que le Kosovo. Déjà, profitant des différences de taxation, différents trafics (essence…) se sont mis en place. D’autant plus difficiles à contrôler que la région est assez montagneuse.

Simplement les autorités serbes ont besoin de temps, dans le contexte politique propre à la Serbie et vis-à-vis de leur opinion publique notamment. « Aller devant la Cour internationale de justice » est pour eux le terme de l’action serbe en revendication d'un territoire, déjà détaché depuis des années de la Serbie et dont ils ont perdu tout espoir d'en retrouver le contrôle - à court ou moyen terme. « Le temps que les juristes et les magistrats débattent, l’eau aura coulé sous les ponts » explique un observateur. Et la Serbie pourra, alors, sinon normaliser ses relations avec le Kosovo, au moins, ne plus empêcher le déploiement de la mission Eulex au nord de Mitrovica. L'important étant alors de négocier le virage européen pour bénéficier d'un calendrier accéléré d'adhésion.
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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 14:04
L'Union européenne va apposer sa signature sur la participation des Américains à la mission civile Eulex (Etat de droit) au Kosovo.
Un évènement symbolique à plus d'un titre. Avec l'accord avec les Russes pour Eufor Tchad, c'est d'abord la preuve de la capacité européenne de pouvoir agréger différents partenaires, parfois opposés sur la scène internationale, sur des opérations diférentes. La diplomatie européenne prouve ainsi sa disponibilité à mener une politique de pluri-alliances. Ce qui ne peut que renforcer - au niveau mondial - sa crédibilité de force alternative. Enfin (petite satisfaction), ce sera ainsi la première fois que des Américains passeront sous commandement européen (UE) dans une opération de la PESD.

Le contenu de l'accord est assez classique dans ce type d'opération (des accords similaires ont déjà été passés avec la Suisse et la Croatie). "Les Etats-Unis ont les mêmes droits et obligation en termes de gestion quotidienne de l'opération que les Etats membres de l'UE qui y participent". Ils supportent tous les coûts liés à l'opération - "à moins qu'ils ne fassent l'objet d'un financement commun". Les Etats-Unis veillent notamment à ce que leurs personnels détachés "exécutent leur mission conformément à l'action commune (européenne) 2008/124/PESC et ses modifications ultérieures, au plan d'opération d'Eulex Kovoso".

Le passage des Américains sous commandement européen est clair.  "Le chef de mission exerce le commandement et le contrôle des effectifs, des équipes et des unités détachés fournis par les Etats contributeurs". Il est notamment "responsable des questions de discipline". Avec deux réserves (là aussi classiques) : D'une part, "toute mesure disciplinaire (restant) du ressort des Etats-Unis". D'autre part, le statut du personnel détaché relève de la "compétence judiciaire exclusive" des Etats-Unis.
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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 23:34
Une cinquantaine de nouveaux magistrats et policiers viennent d'arriver au Kosovo dans le cadre de la mission "Etat de droit" d'Eulex. Ils devraient être rejoint par près d'une centaine de personnes par semaine, indique un porte-parole de la mission à Pristina. Ce qui devrait d'atteindre la pleine opérationnalité en novembre-décembre. En outre, après l'accord technique signé avec les Nations-Unies (qui permet de reprendre les véhicules et batiments), Eulex a signé il y a quelques jours (le 10 septembre) un accord avec les procureurs et procureurs locaux qui fixe les modalités de la coopération. Il s'agit pour les équipes mixtes d'investigation et d'action judiciaire de mener le travail en commun. Il s'agit aussi pour Eulex de pouvoir intervenir, de façon plus importante dans certaines procédures sensibles (corruption...).
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31 juillet 2008 4 31 /07 /juillet /2008 08:05
Quatre d’Etats d’Amérique centrale (République dominicaine, Guatemala, Honduras et Salvador) vont participer à l'opération militaire de l’UE en Bosnie-Herzégovine (Althea). Ils rejoindront les Chiliens (21 hommes) qui sont les seuls éléments extra-européens pour l’instant. Cette présence latino-américaine ne doit rien au hasard. Ce sont les Espagnols qui sont la nation-cadre de l'opération. L'Espagne fournit le plus d'hommes (349), suivis des Italiens (243), et assure le commandement de l'opération avec le commandant Ignacio Martin Villalain (qui a pris ses fonctions en décembre 2007).

Quatre autres pays tiers participent à Althea : 13 Albanais, 23 Macédoniens, 25 Suisses et 242 Turcs, selon les derniers chiffres d’Eufor, qui comptait ainsi au 9 juillet, 2155 hommes (Liste des Etats participants). En revanche, le Canada, le Maroc, la Nouvelle-Zélande et la Norvège ont annoncé qu’ils ne voulaient pas (ou plus) contribuer à l’opération.

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25 juillet 2008 5 25 /07 /juillet /2008 08:15
Les notes que le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki Moon a publiées, en juin et juillet, méritent une attention soutenue car elles fixent un cadre nouveau pour la Mission des Nations-Unies au Kosovo (Minuk) et, par défaut, donne aux Européens, un mandat indirect pour agir. L'ensemble est assez contradictoire. Le secrétaire de l'Onu ressemble davantage à un équilibriste tenu de ménager ceux qui veulent un Etat indépendant au Kosovo (Etats-Unis et la plupart des pays de l'Union européenne) et ceux qui estiment qu'il ne s'est rien passé le 17 février (jour de la proclamation de l'indépendance) et refusent toute sécession de l'ex-république autonome de Yougoslavie (Serbie, Russie...) ou d'entériner le fait accompli (Espagne, ...), entre un seul Etat ou deux Etats.

On peut en retenir cinq points :

1° "Jusqu'à ce que le Conseil de sécurité n'en décide autrement, la résolution 1244 (1999) continue de constituer le cadre juridique du mandat de l'ONU".

2° Le pilier IV de la Minuk (dédié à la reconstruction économique) est mort. « la Commission européenne a informé mon Représentant spécial qu'elle mettrait fin, à compter du 30 juin 2008, au financement des opérations du pilier IV de la MINUK ». Décision prise - selon le Secrétaire général - « sans consulter le Siège de l'ONU » et qui prive de fait la MINUK de la « possibilité technique ou budgétaire de remplacer les experts financés par la Commission ».

L'Union européenne jouera un rôle opérationnel renforcé dans le domaine de l'Etat de droit au titre de la résolution 1244 (1999), sous l'autorité générale des Nations Unies. Au fil du temps, elle assumera des responsabilités opérationnelles croissantes dans les domaines de la police internationale, de la justice et des douanes dans l'ensemble du Kosovo. Sa capacité à déployer une mission sur l'Etat de droit pourrait, comme prévu dans la résolution 1631 (2005) du Conseil de sécurité, « compléter utilement les travaux de l'ONU et produire un effet positif sur l'utilisation optimale des ressources limitées ».

4° Il est entendu que la responsabilité internationale de l'ONU sera limitée à la mesure de son contrôle opérationnel effectif. Elle sera chargée « entre autres fonctions qu'il reste à définir » : a) d'exercer une surveillance et de présenter des rapports; b) de faciliter, lorsque cela est nécessaire et possible, des arrangements concernant la participation du Kosovo à des accords internationaux; c) de faciliter le dialogue entre Pristina et Belgrade au sujet de questions d'intérêt pratique; et d) d'exercer des fonctions en ce qui concerne le dialogue.

5° « En attendant des directives du Conseil de sécurité, il faut reconfigurer la présence internationale civile au Kosovo (..), il est concrètement nécessaire de recalibrer la présence internationale d'une manière qui permette de répondre aux besoins opérationnels actuels et naissants. »

De façon pragmatique, le secrétaire général de l'ONU propose de redéfinir certains services sensibles.

• la Police: le Service de police du Kosovo qui opère dans les zones à majorité serbe doit se mettre sous l'autorité de la police internationale et du représentant spécial de l'Onu. (autrement dit les policiers serbes du Kosovo ne dépendront pas de Pristina).

• les Tribunaux : de nouveaux tribunaux locaux et tribunaux de district doivent être créés dans les zones à majorité serbe. Ils fonctionneront au sein de l'appareil judiciaire du Kosovo selon la loi applicable dans le cadre de la résolution 1244 (donc la loi internationale et pas la loi du Kosovo).

• les Douanes. C'est au Représentant spécial de l'ONU de « déterminer, en consultation avec les parties intéressées, la structure administrative qui permettra au Kosovo de continuer à fonctionner « comme un territoire douanier unique, avec garantie du maintien de la présence des officiers internationaux des douanes aux postes frontière ». Un comité de coordination technique, « où seront représentées la République de Serbie et d'autres parties prenantes », sera mis sur pied afin de régler toutes les questions techniques du passage des frontières.

• les forces de sécurité. La présence de l'OTAN, présence militaire internationale, continuera d'accomplir sa mission de sécurité dans tout le Kosovo, y compris sur les frontières, en coordination avec d'autres organisations internationales. (autrement dit Eulex Douanes).

• le Patrimoine serbe. L'Église orthodoxe serbe du Kosovo bénéficiera de la protection internationale. Elle restera sous l'autorité directe de son siège religieux à Belgrade. Elle conservera le droit exclusif de préserver et restaurer ses sites religieux, historiques et culturels au Kosovo.
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21 juillet 2008 1 21 /07 /juillet /2008 14:30
Le Comité des 27 ambassadeurs de l’Union européenne (le Coreper) doit, le 23 juillet, approuver un accord avec la Suisse pour sa participation dans la mission « Etat de droit » (Eulex) au Kosovo. La Suisse – qui abrite de nombreux kosovars - serait ainsi le premier pays à signer un tel accord.

Nb : l'accord de participation de la Suisse à Eulex est paru au JO du 13 août.

Une participation qui devient courante pour la Suisse
  La Suisse participe déjà à l'opération militaire de l'Otan au Kosovo, Kfor, sous mandat de l'Onu (environ 220 hommes et 2 hélicoptères Super-Puma dans le secteur sud sous commandement allemand, dans la région de Prizren), et régulièrement aux opérations  de l'UE. Elle a ainsi des hommes en Bosnie, dans l'opération militaire Althea avec 25 hommes (deux équipes établies en observation locales à Bugojno et Bosanska Gradiska, et 2 hélicoptères Cougar) et la mission civile de formation de la police multiethnique (Mpue), ainsi qu'au Congo, dans la mission civile de police "EUPOL RDC" (un spécialiste suisse en matière judiciaire). Cette coopération n'est pas nouvelle. Des experts suisses avaient pris part à la mission de police civile de l’UE, en Macédoine (Proxima, 2005) ainsi qu’à la mission d’observation à Aceh, en Indonésie (2006) ainsi qu'à l’opération militaire au Congo "EUFOR RDC" (deux médecins militaires "sans armes"). carte des engagements suisses dans le monde.

La Suisse a d'ailleurs signé en 2005 un accord avec l’Union européenne pour l’échange d’informations classifiées, accord entré en vigueur le 1er juin 2008.

A noter : l'engagement suisse à l'extérieur est soumis à de strictes conditions
Selon la loi fédérale suisse sur l’armée:
1° Le mandat de l’ONU ou de l’OSCE est une "condition préalable indispensable" à la participation de la Suisse à des missions militaires PESD (comme c’est le cas pour la participation à des opérations lancées par l’ONU ou par l’OTAN).
2° La participation à des interventions de promotion de la paix se fait sur une base volontaire.
3° Pour une intervention armée, celle-ci doit être autorisée par le Parlement dès que sa durée dépasse trois semaines ou que plus de 100 militaires sont appelés.
4° Toute participation à des combats en vue d’imposer la paix demeure exclue.

Crédit photo : ministère de la défense suisse - "militaires en Bosnie - opération Althéa"
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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 14:40
... En tout cas on sent une évolution de langage chez les Serbes. "La Serbie n'est pas contre la présence d'une mission civile de l'UE sur son territoire, mais l'aval de la Serbie et du Conseil de sécurité de l'ONU est indispensable", vient de déclarer, à Moscou, le 17 juillet, le ministre serbe des Affaires étrangères, Vuk Jeremic à l'issue d'une rencontre avec son homologue russe Sergueï Lavrov.

Selon ce que rapporte l'agence de presse Novosti, il aurait ajouté : "La Serbie ne prendra pas de décision portant atteinte à sa souveraineté, violant la résolution 1244 du Conseil de sécurité de l'ONU ou qui ne soit pas le résultat de négociations et d'un compromis". Avant d'expliquer que l'envoi d'une mission civile dans la province serbe à majorité albanaise du Kosovo, qui a proclamé unilatéralement son indépendance le 17 février dernier, devait être décidé au cours de négociations. "C'est le seul moyen d'assurer la stabilité au Kosovo".
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Derrière les murs, la politique (européenne) des affaires étrangères (PESC), de sécurité et de défense commune (PeSDC) est décryptée. Stratégie, politique, gestion de crises, industrie ou transport aérien militaire, surveillance maritime et protection civile...Missions militaires et civiles de l'UE (Bosnie-Herzégovine, Kosovo, Géorgie, Moldavie / Ukraine, Afghanistan, Irak, Palestine, Congo RDC, Guinée-Bissau, Haïti, Océan indien, Somalie, Tchad).

logo_ouestfrancefr.pngL'éditeur : Nicolas Gros-Verheyde. Journaliste, correspondant "Affaires européennes" du premier quotidien régional français Ouest-France après avoir été celui de France-Soir. Spécialiste "défense-sécurité". Quelques détails bios et sources.