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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 13:32
Image 5(A Palma de Majorque, mis à jour 19h) Accord, ou pas accord, sur l'A400M ? La partie de poker continue entre les Etats partenaires du futur avion de transport militaire européen et l'industriel EADS.

Enthousiasme espagnol. Carme Chacon, la ministre espagnole de la Défense qui préside la réunion informelle des ministres de la Défense de l'UE, l'a annoncé, dès le début de la réunion, lors d'un mini-point de presse. « Nous avons un accord de principe entre les pays partenaires et EADS. (...) Les détails techniques seront réglés demain » lors d'une réunion au petit matin. En fait d'accord, il semble bien que cela soit plus flou. En tout cas, il est très difficile d'avoir une idée précise de l'accord. D'autant que certaines délégations ne semblent pas partager l'enthousiasme de la ministre espagnole.


Berlin reste intransigeant.
J'ai pu avec quelques collègues allemands, m'entretenir avec le secrétaire d'Etat parlementaire allemand à la Défense, Christian Schmidt, dans les couloirs du Conseil. Et la position de Berlin semble claire... et inchangée : 2 milliards d'euros d'argent frais et 1,5 milliards d'avances remboursables gagées sur les exportations (NB : sans compter l'abandon des pénalités de retard). Pas un sou de plus. Autrement dit, à EADS de faire un effort supplémentaire. « Pacta sunt servanda » explique-t-il. Sur les 5,5 milliards manquants au programme, EADS aurait proposé 800 millions d'euros. Reste donc à trouver 900 millions d'euros.

Les termes de la discussion. Comme le précise un expert militaire du dossier « On est à 3,5 milliards. Et il faut aller à 4,4 milliards. On n'est pas très loin ». En fait, ce que semblent attendre les Ministres, c'est d'abord une réponse claire d'EADS à leur proposition. Sur la possibilité de faire un petit effort supplémentaire — la part d'avances remboursables étant, éventuellement passer à 2 milliards d'euros, augmentation supportée par 2 Etats (France & Espagne) — cela semble difficile en l'état. Selon un autre proche du dossier, on n'a pas encore tout réglé (entre Etats partenaires) : « Pour les 2 milliards d'euros, on a une répartition au prorata du nombre de commandes ou alors au moyen d'une diminution des commandes. Mais pour le 1,5 milliard d'avances remboursables, rien n'est fixé ». La nuit portera-t-elle conseil. Et sera-t-elle
la dernière passée au chevet de l'A400M, les esprits étaient plutôt pessimistes, mercredi soir, après un début de journée plus optimiste.

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 18:13
TheresanAcademie.jpgDans le cadre du programme "Erasmus militaire", l'académie militaire autrichienne (Theresan Academie) ouvre ses portes aux jeunes officiers européens. Ce n'est pas tout à fait une nouveauté. Les Autrichiens pratiquent déjà, depuis 2005, une ouverture internationale notamment en pratiquant des échanges d'officiers en petit nombre (2 à 5) dans le cadre scolaire : pour un semestre, des Autrichiens vont en France (École St Cyr Coëtquidan) et aux Etats-Unis (académie militaire de West Point), et vice-versa.
L'armée autrichienne offre ainsi plusieurs modules de formation :
- Basics for Crisis Management Operations (2 semaines),
-
Map Exercise with topic Crisis Management Operations (1 semaine),
-
Tactical Exercise Without Troops in a CMO-Scenario (1 semaine),
-
Course for Crisis Management Operation Techniques (2 semaines),
- ESDP-Module (1 semaine) ...
Renseignements et formulaires de candidatures : http://campus.milak.at/campus/iep/index_iep.php

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 00:12
L’accord conclu par les Ministres de la Défense en novembre 2009 (1) visant à améliorer l'utilisation des Battle groups sera-t-il suffisant pour résoudre les problèmes des Battle groups ?« Non » semble-t-il. La force de réaction rapide semble encore condamnée à être d'un déploiement lent !, selon une formule que j'avais employée dans le passé.

Le Conseil détient toujours le pouvoir. Apparemment cet avis semble partagé. Caroline Henrion, chercheuse stagiaire au GRIP (
Groupe de Recherche et d'Information sur la Paix et la Sécurité), vient ainsi de publier une courte d'analyse sur les groupements tactiques, où elle détaille les dernières évolutions. Sa conclusion est sans appel. Cette avancée est avant tout « technique », estime-t-elle. Elle « ne résout pas le problème essentiel de la complexité du système de choix des opérations. En effet, même si l’usage des groupements tactiques acquiert désormais une certaine flexibilité, le Conseil détient toujours le pouvoir sur la décision finale. Il ne s’agit que d’une décision illusoire, masquant une avancée extrêmement limitée. »

La crédibilité de l'Europe en jeu. « Le fait qu’ils n’aient jamais été déployés, principalement à cause du manque de cohérence et de volonté politique des États membres, a souligné la contradiction entre ce que l’Europe voudrait être et ce qu’elle est, un système intergouvernemental d’États qui ne sont pas encore prêts à partager certaines de leurs compétences nationales.  Les difficultés observées par les groupements tactiques ont montré que l’Europe était encore loin de posséder des capacités communes efficaces. En attendant, une solution doit être trouvée à l’utilisation des groupements tactiques si l’on souhaite que cet instrument soit maintenu. La crédibilité de l’Europe est en jeu. » conclut Caroline Henrion.

Télécharger l'étude.

(1) Lire : Des Battle groups (un peu) plus souples d'emploi
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23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 15:19

NordicBattleGroupHelico-Swe0912.jpgLa Suède vient de terminer le recrutement de ses troupes (1) pour le Nordic Battlegroup 2011, annonce l'armée suédoise.  Pour environ 1600 postes dans le Battlegroup (et 150 dans la réserve stratégique), elle a ainsi reçu un total de 5.250 candidats (qui ont souvent postulé pour 2 ou 3 postes).

Le groupement tactique (battlegroup) nordique sera d'astreinte pour l'Union européenne au premier semestre 2011. Il sera composé de 2000 soldats provenant de cinq pays: Suède, Finlande, Norvège, Estonie et Irlande. La Suède assurant le rôle de nation-cadre en fournissant la majorité (1600) des soldats.

Auriez-vous fait une bonne recrue ? Avez-vous les bons réflexes ? Testez-vous online sur le site de recrutement de l'armée suédoise. Déroutant!

(1) Les Suédois pratiquent une politique de contractualisation pour les opérations extérieures.

(crédit photo : Alexander Karlsson/Försvarsmakten)

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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 17:00
L'exercice "CME 09" - consacré à tester les procédures de gestion de crise de la politique européenne de défense démarre le 23 novembre pour se terminer dans quinze jours (le 4 décembre). Il commence ainsi sous les auspices de Javier Solana et se terminera sous celui de Catherine Ashton, la nouvelle Haute représentante (qui prend ses fonctions le 1er décembre). C'est un exercice virtuel et surtout "papier". Aucune troupe n'est engagée sur le terrain. Il s'agit essentiellement de tester la chaîne de commandement et l'organisation politico-administrative comme militaro-civile. L'objectif est de tester le déploiement de toute la panoplie des instruments civilo-militaires de l'Union européenne (force militaire, mission de police, d'Etat de droit, en incluant également les instruments communautaires - financiers, juridiques), notamment les équipes de réponse civile. Il implique ainsi tant le centre d'opérations militaire (OHQ) que l'Etat-major de crise civil (CPCC comme Civilian Planning and Conduct Capability), le centre satellitaire de l'Union (à Torrejon, Espagne) et la Commission européenne. Et au final, le COPS - comité politique et de sécurité - qui tiendra ses réunions régulières et en format d'exercice.

Le thème tourne toujours autour de l'Etat d'Alisia - l'Etat fétiche des exercices de l'UE (voir pour le battlegroup de l'Est). Celui-ci souffre d'une crise structurelle marqués de conflits ethniques entre Silas et Havas. Malgré le déploiement d'une opération des Nations-Unies, la situation reste instable. Un mouvement rebelle fragilise la situation humanitaire qui entraîne des déplacements de population. Les ONGs sont inquiètes. L'ONU n'a pas la possibilité de fournir une assistance militaire suplémentaire et l'UE est appelée à la rescousse. L'UE a déjà présente en Alisia une mission de police, déployée en 2006 pour aider à la réforme du secteur de la justice pénale et la police, ainsi qu'une mission de coordination de la réforme de service de sécurité, etc... (toute ressemblance avec un pays ou une situation existante serait purement fortuite...).
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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 17:06


(BRUXELLES2) Les 26 ministres de la Défense, qui forment le conseil d'administration de l'Agence européenne de défense, ont décidé, mardi, de lancer un programme d'entraînement européen pour les pilotes d'hélicoptères, sur le modèle de ceux développés en France, à à Sainte-Léocadie, en septembre 2008, et à Gap, en mars 2009 . Le programme européen démarrera en 2010. Il consistera en deux exercices par an, l'un focalisé sur l'entraînement individuel, l'autre sur l'interopérabilité et les tactiques opérationnelles.

Ce projet entre dans le droit fil de celui déclenché sur initiative franco-britannique pour augmenter, à court-terme, la disponibilité des hélicoptères pour les opérations de gestion de crise,notamment pour l'IFAS en Afghanistan, qui avait vu la mise en place d'un "trust-fund" permettant de financer la mise à nouveau des hélicoptères de type Mi17 pour les amener à un niveau opérationnel. Il vient également en complément de l'initiative lancée par l'OTAN fin octobre (1), d'une HIP Helicopter Task force (qui vise à développer une assistance entre une douzaine de pays de l'Alliance Atlantique pour la formation préalable au déploiement, les capacité de controle et de commandement et le soutien logistique ou l'aide financière).

En gros, on se bouscule un peu en initiatives diverses pour un problème qui reste crucial. L'Europe a toujours beaucoup d'hélicoptères dans ses hangars mais peu d'hélicoptères à déployer sur les théâtres d'opération...

(1) Czech Republic, Albania, Hungary, Norway, Poland, Slovakia Spain, Turkey and the UK


Lire également :

(crédit photo : DICOD - exercice de formation de Gap)

 

 

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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 09:52
Le Battle group  de "l'Est" (Pologne, Allemagne, Lettonie, Lituanie, Slovaquie) termine actuellement sa certification comme groupement tactique de l'Union européenne à Poznan et dans la région de Wedrzyn.

Le principal objectif de cet exercice dénommé "Common Challenge 09 " est effectivement d'évaluer la bonne préparation et la conformité du système de commandement - en particulier au niveau de la force (FHQ) - et de la répartition des tâches entre les cinq armées qui y participent. Thème de l'exercice: créer les conditions de réalisation des élections législatives en Alisi.


Ce battlegroup sera opérationnel au 1er semestre 2010 et placé sous commandement polonais. Il repose en grande partie sur la 17e Brigade de blindés de Wielkopolska (lire aussi : La 17e mécanisée polonaise se prépare pour le Battle group 2010).

A noter que jusqu'à la fin de l'année, c'est un battlegroup tchèque et slovaque qui est d'astreinte aux cotés d'un battlegroup belgo-français-luxembourgeois (voir le dernier planning des battle groups)

(crédit photo : 17e Brigade de blindés de Wielkopolska)


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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 00:00
Les ambassadeurs des 27 doivent, ce mercredi (7 octobre), adopter une modification du règlement du centre satellitaire de l'UE (CSUE) permettant à certains pays "au cas par cas" tiers d'accéder aux services du CSUE (*). Les articles 5 et 21 du règlement de 2001 sont modifiés en conséquence.

Quels pays sont concernés ? Principalement les USA et le Canada qui auront désormais un accès, de façon générale, aux produits du centre ; et ensuite, à certains pays tiers, "au cas par cas". Les Etats européens membres de l'OTAN ainsi que les pays candidats à l'adhésion étaient, en effet, déjà habilités à participer aux activités du centre selon des modalités définies dans le règlement de 2001 (par l'annexe). Désormais tous les Etats membres de l'OTAN (les Etats-Unis et le Canada) seront au même régime. En outre, le Haut représentant pour la politique étrangère de l'UE pourra autoriser la « mise à disposition de
État tiers déterminé ». Ce "au cas par cas." après autorisation - « instructions » - du  Comité politique et de sécurité (COPS).

Le centre a été créé en 2002 au niveau de l'Union européenne. Mais il reprend en fait les fonctions du centre satellitaire de l'UEO créé en 1991. Etabli près de Madrid à Torrejon de Ardoz, il est chargé d'exploiter les informations résultant de l'analyse des images stallitaires. Une fonction utile lors des opérations militaires ou civiles mais aussi en cas d'opération d'évacuation de citoyens ou de catastrophes naturelles. Ses "produits" ont notamment été utilisés lors de l'opération Eufor au Tchad, Eumm en Géorgie ou Atalanta au large de la Somalie. Ses effectifs ont été légèrement renforcés en 2008 et 2009 notamment pour le projet GMES (environement et sécurité). Mais c'est encore une structure "légère"
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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 22:30
(A Göteborg) La surveillance maritime concertée, c'est une nécessité à la fois pour accroitre la sécurité des transports maritimes, pour contrôler l'immigration et la traite des êtres humains ou lutter contre les pollutions marines. Or, chaque pays de l'UE a son propre système. Pour ne pas dire ses propres systèmes. A l'intérieur de chaque pays, les compétences sont, en effet, fragmentées : entre la police, les inspecteurs de sécurité maritime, de pêche, les douanes.... Et l'échange d'informations entre tous ne fonctionne pas vraiment bien. Les Suédois entendent bien profiter de la présence des ministres de la Défense de l'UE en réunion informelle à Göteborg pour inciter les Européens à prendre modèle sur ce qu'ils ont commencé à faire dans la Baltique en matière de surveillance maritime avec quelques pays (le SUBCAS).
visualisation des bateaux sur la zone sur l'écran de l'ordinateur (© NGV)

Le système SUBCAS en oeuvre dans la Baltique. A l’aide d’une démonstration, ils ont montré leur système qui relie déjà  la Suède, la Finlande et le Danemark. Sur un dispositif informatique, en temps réel, chacun peut ainsi avoir les informations des navires en mouvement dans la mer. A l'aide d'une base de données, et des signalements AIS fait par les navires, il est possible de visualiser sur une carte, plus ou moins précise, les mouvements des bateaux en cours. En cliquant simplement sur le petit triangle qui identifie chaque bateau, on obtient toutes les données que celui-ci a rentré, et même des photos. « Ce n'est pas tout à fait le système de "chat" sécurisé mis en place sur l'opération anti-pirates "Atalanta". Mais cela revient au même. Les systèmes informatiques de chaque pays sont interconnectés » explique le commodore Pasi Kristian. A terme, tous les Etats de la région devraient le rejoindre (l'Allemagne, les pays Baltes, la Pologne). Pour l'instant, les « informations ou notifications reçues de ces pays (ou envoyées) ne sont pas faites de façon automatique mais de manière manuelle ». Les Suédois espèrent aussi « convaincre » les Norvégiens qui n'ont, pour l'instant, pas vraiment donné de réponse. Quant aux Russes, en fait, ils ne semblent pas trop intéressés, ou plutôt les Suédois ne semblent pas trop pressés de les intégrer dans le système.
démonstration et explication aux membres des délégations du dispositif Subcas (© NGV)

Pas un nouveau dispositif. « Il ne s'agit pas de recréer un nouveau mécanisme ou une institution. Il s'agit de mettre en commun nos moyens, de partager nos informations » justifie le Ministre suédois de la Défense, Sten Tolgfors. « L'objectif n'est pas d'avoir un grand système européen - complète un autre participant à la réunion - mais plutôt d'avoir par zone maritime (Méditérannée, Atlantique, ...) - un dispositif analogue qui regroupe les pays riverains. » Il semble ainsi y avoir un consensus pour avancer sur cette question, même si plusieurs pistes sont possibles, tant les intérêts semblent nombreux.

A suivre. Pour le volet militaire et industriel, un groupe de travail, composé de cinq amiraux 3 étoiles à la retraite, planche sous l'égide de l'Agence européenne de la défense devrait rendre un rapport prochainement (23 novembre) présentant des premières pistes de travail. Le rapport complet suivra en 2010. Pour le volet civil, la Commission européenne devrait également publier, le 14 octobre, une communication sur la surveillance maritime. Le dossier reviendra sur la table des ministres de la Défense et des Affaires étrangères au Conseil des ministres "jumbo" du 17 novembre. Mais, sans conteste, ce dossier devra aussi être traité par les ministres des Transports, de la Pêche ou de l'Intérieur.
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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 11:35
La mise en place d'un Erasmus militaire - pour la formation européenne des officiers - avance à petits pas. Les ministres de la Défense de l'Union européenne, réunis ce 18 mai à Bruxelles, devraient agréer quelques éléments. Cinq mesures pratiques ont ainsi été agréées :

Un module de formation commun sur la PESD : un séminaire pilote de formateurs devrait avoir lieu à Bruxelles début juin (sur deux jours) et plusieurs modules seront organisés dans les Etats membres, notamment un projet pilote
d'une semaine au Portugal. En outre, un système d'apprentissage à distance (via internet) est en train d'être mis en place.

Le guide de l'étudiant militaire européen. Pour compléter le travail entamé sous la présidence française,
un travail de recensement a été entamé - avec le soutien de l'Université de Liège (Belgique) - pour avoir une connaissance approfondie des systèmes d'éducation militaires nationaux (incluant les systèmes d'échange entre les académies) et des formations. Ces informations seront mises en ligne ensuite sur un site internet protégé (http://emilyo.eu).

Un facebook militaire ? Une plate-forme d'échange internet va être installée, ainsi qu'
un forum de discussion, permettant aux jeunes officiers d'échanger leurs informations sur leurs expériences, leur formation et des sujets généraux. Ce travail est mené par l'Académie de défense bulgare (NB : ce type de forum s'il permet réellement la discussion pourrait sans doute faire beaucoup pour la PESD, à condition qu'il ne soit pas tout de suite "cadenassé").

Un cadre légal pour l'échange des officiers. Un groupe de travail de six personnes, experts juridiques, vient d'être constitué, en mars 2009, chargé de plancher sur ce cadre - qui ressemblera à son aîné civil, Erasmus. Une première version est présentée à la mi-mai. La version finale étant prévue pour l'été.

D'autres modules de formation. Sur initiative française, avec la participation de 14 Etats membres, un autre groupe de travail a commencé à cerner certains thèmes susceptibles de faire l'objet de formations : le droit humanitaire et le cadre légal des opérations de gestion de crise, le commandement dans un contexte multinational, la communication (médias). La France,
l'Autriche et l'Allemagne ont pris la tête, chacun, d'un des trois modules. Et le résultat final est attendu pour la fin de l'année 2009.

A noter que d'autres développements ont été décidé : un système d'équivalences pour la formation initiale, un programme d'échanges d'étudiants...

Télécharger le rapport (en anglais).

The keys steps agreed include: the development and conduct of common ESDP training modules; a train-the-trainer seminar in Brussels with a one-week ESDP module as a pilot project in Portugal, the establishment of an information platform including a discussion forum for young officers; and the development of a legal framework document for the exchange of officers. In parallel, and with the support of the University of Liège, work has
started on a detailed stocktake with the aim of creating a platform of in-depth information on the different national military educational systems, including the situation regarding existing exchanges between military academies.
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logo_ouestfrancefr.pngL'éditeur : Nicolas Gros-Verheyde. Journaliste, correspondant "Affaires européennes" du premier quotidien régional français Ouest-France après avoir été celui de France-Soir. Spécialiste "défense-sécurité". Quelques détails bios et sources.