
Quant au futur Haut représentant pour la politique étrangère — « Un poste important » a-t-il ajouté, puisqu'il sera également vice-président de la Commission — il a voulu faire taire toute rumeur de négociation sur ce poste : « Le Haut représentant à la politique étrangère doit être proposé par le Conseil. Je n’ai fait aucune invitation pour un portefeuille précis. » a-t-il précisé. En fait, ce que Barroso n'a pas précisé : c'est que cette nomination se fait (selon le Traité de Lisbonne) « en accord » avec le président de la Commission. Et que, naturellement, il y a actuellement d'étroites concertations et négociations entre tous les Etats membres. Il semble cependant qu'il n'y ait pas encore vraiment d'accord. Plusieurs pays (Suède, France, Italie, Autriche, Grèce, Pays-Bas) ont plus ou moins ouvertement revendiqué ce poste ou ont une personnalité qui pourrait convenir au poste. L'idée de favoriser à ce poste un équilibre politique - ce qui mettrait une personnalité du centre gauche - voire la parité - en l'attribuant à une femme — complique la donne. Car, pour l'instant, aucun nom cité couramment ne remplit ces deux critères.
(crédit photo : Commission européenne)
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