Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 19:37
Après avoir nié être présent, l'ancien Premier ministre tchèque qui était encore il y a peu président de l'Union européenne a finalement reconnu avoir participé à une soirée, très privée, et très déshabillée, dans une villa en Sardaigne appartenant à son homologue italien, le président du Conseil, Silvio Berlusconi, en mai 2008. La soirée était effectivement privée... de vêtements, si on en juge par les déshabillés très prononcés des femmes - dont plusieurs paraissent plutôt des "professionnelles" - et des hommes présents. Mais Topolanek a dénoncé un photomontage ne le présentant pas à son avantage (peut-être se trouve-t-il plus beau en réalité !).

Le rôle de la presse.
Les photos viennent d'être publiées par le quotidien espagnol, El Pais, contournant ainsi la censure du président du Conseil italien qui avait interdit la diffusion de ces photos aux journaux italiens au motif de sa vie privée et de la présence d'un autre chef du gouvernement. Comme l'écrit justement l'éditorialiste d'El Pais, cette publication ressort d'un intérêt démocratique, et de préservation de la liberté de la presse. La préservation de la vie privée est une chose. Mais quand plusieurs personnalités publiques sont invitées, et que surtout des moyens publics sont employés (avec utilisation des moyens de l'Etat), on ne peut prétendre ensuite à la protection de la vie privée.

Les avions militaires mis à contribution. Une des associations de consommateurs les plus importantes d'Italie - le Codacons - a, en effet, déposé plusieurs plaintes, notamment devant le Procureur de Bologne, après être entré en possession d'un document de la Guardia di Finanza, indiquant jour par jour, tous les personnes qui de juillet 2001 à octobre 2007 ont utilise des avions, des hélicoptères, des vedettes rapides et des gardes-côtes de l'armée italienne à des fins qui n'étaient pas tout à fait publiques. Listes qu'on peut trouver sur le site de Carlo Rienzi ou qu'on peut télécharger ici.


(crédit photo : © El Pais)
Partager cet article
Repost0
28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 21:02
Le Ministre de la Défense Martin Bartak (ODS - chrétien-démocrate) et le ministre des Affaires étrangères Jan Kohout (CSSD - social démocrate) vont devenir vice-Premier ministre à la formation du nouveau gouvernement tchèque, qui sera également à la tête de l'UE, le 8 mai. Ces deux vice-ministres, un peu plus politiques, viendront "encadrer" le Premier ministre, Jan Fischer, ce aux termes d'un accord entre les deux parties majoritaires de la coalition.
Partager cet article
Repost0
23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 15:22
L'exposition "Entropa" qui avait suscité quelque polémiques, lors de son accrochage dans la salle du Conseil de l'Union européenne, au début de la présidence tchèque de l'Union européenne, début janvier, pourrait être démontée le 10 mai, a annoncé aujourd'hui dans la presse tchèque son concepteur, l'artiste David Czerny (lire ici). Celui-ci ne partage pas, en effet, les vues du nouveau gouvernement de coalition constituée entre les deux principaux partis tchèques, ODS (chrétien-démocrate) et CSSD (social-démocrate) estimant qu'il y a un retour d'anciens communistes. Les deux personnes pressenties pour occuper les Affaires étrangères et Affaires européennes ont, en effet, fait une partie de leurs classes à Moscou. L'artiste envisage ainsi, en signe de protestation, de démonter son "oeuvre". On ne la regrettera pas vraiment...
Partager cet article
Repost0
2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 22:23
Cela a provoqué un peu d'émoi à Varsovie. Tout d'un coup, le ministre des Affaires étrangères, Radek Sikorski est devenu un farouche partisan de l'adhésion à l'OTAN de ... la Russie ! A l’occasion d’un débat organisé par l’Université de Torun, comme le rapporte la presse polonaise, il a affirmé qu'à’avenir, l’Alliance devrait faire face aux défis tels que le terrorisme, l’écologie, et envisager l’adhésion de la Russie, « dont nous avons besoin pour résoudre les problèmes globaux », cela « à condition que ce pays se démocratise, instaure un contrôle civil sur l’armée et mette fin à ses conflits frontaliers ».

Développer la confiance mutuelle. « Nous ne construirons pas la paix mondiale sans confiance mutuelle », a-t-il ajouté. Se confiant aux journalistes Sikorski a justifié qu'il « n’avait pas cherché à inviter la Russie à l’Alliance, mais seulement à analyser une situation hypothétique qui devrait être prise en compte, car une Russie démocratique et prévisible augmenterait la sécurité du monde entier, et en premier lieu celle de la Pologne ». Inutile de dire que la déclaration a choqué en Pologne. Fin diplomate, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a justifié cette prise de position en disant que le Ministre « avait entrepris une sorte d’expérience intellectuelle ». Excellent exercice...

Le poste de Secrétaire général de l'OTAN en vue... Y voir un lien avec la candidature du ministre au secrétariat général de l'OTAN serait purement fortuit. Voyant les difficultés dans lequel le favori Rasmussen - notamment avec le veto turc - le Polonais a relancé sa candidature de façon très active. Il n'a cependant pas énormément de soutien, mis à part celui des Tchèques, mais il est vu avec sympathie à Londres et Washington. Il sait pertinemment que son principal défaut en ces moments de réchauffement planétaire américano-russe est précisément sa nationalité, polonaise, et ses prises de position antérieures, notamment au moment du conflit Russo-Géorgien au mois d'août.
Partager cet article
Repost0
1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 15:30
Apparemment l'idée d'un gouvernement de grande coalition entre l'ODS (conservateurs) et le CSSD (social-démocrate) devient une option sérieuse. Ce gouvernement réunirait des techniciens de part et d'autre des deux principaux partis politiques tchèques. Il serait présidé par une "personnalité acceptable par les deux partis" a précisé Paroubek, le chef des socio-démocrates. Mais certains ministres actuels devront prendre le large. On savait déjà que le ministre de l'Intérieur (Ivan Langer) était dans la ligne de mire des socio-démocates et très proche de la porte. Mais Paroubek a ajouté, lors d'une conférence de presse qui s'est tenue à Prague aujourd'hui, quelques noms sur cette liste noire, notamment le ministre des Affaires étrangères, Karel Schwartzenberg. "Sa conception de la politique étrangère est absolument inacceptable pour nous" a-t-il déclaré.

NB : Et ceci n'est pas un poisson. -:)

(Photo : présidence tchèque, K. Schwarzenberg à son arrivée au conseil informel des Ministres des Affaires étrangères)
Partager cet article
Repost0
24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 23:59
Finalement c'est par 101 voix contre 96 que le gouvernement tchèque de Mirek Topolanek (coalition ODS, chrétien-démocrate, verts) est tombé. La cinquième motion de censure aura donc été la bonne. Deux députés verts et deux ODS dissidents ont joint leurs voix à l'opposition sociale-démocrate et communiste. Le premier minstre Tchèque doit maintenant remettre sa démission - ce devrait être chose faite jeudi - au président, Vaclav Klaus, qui n'a pas de délai apparemment pour l'accepter. Mais encore faut-il trouver un nouveau Premier ministre et surtout une majorité pour gouverner. Plus facile de défaire un gouvernement que d'en faire. De fait, ce pourrait être un Topolanek II - plus technique. Les socio-démocrates ne semblant pas très pressés en effet d'aller aux élections en pleine présidence de l'UE. Ce Topolanek II sera cependant vraiment affaibli pour être crédible au niveau de l'Union européenne. Et les positions qu'il pourrait défendre seront toujours ointes de suspiscion. La république Tchèque ne verra pas sa position confortée. Quant au Traité de Lisbonne - qui devait être ratifié en avril - mystère de son avenir. En revanche, la ratification du projet de radar - bouclier anti-missile semble, elle, très sérieusement compromise (d'autant que le gouvernement Obama n'en raffole pas).

Notons au passage que c'est le troisième gouvernement à valser ainsi en quelques semaines (après la Lettonie et la Hongrie dans l'UE et l'Islande hors UE). Mais ce n'est sans doute pas le dernier. En Bulgarie, en Grèce, les gouvernements tanguent également sous les poids cumulés de crises politique et économique. En Allemagne, le prochain gouvernement est suspendu aux élections d'automne (Merkel mais avec qui ?). En Belgique, le sort du gouvernement est lié aux élections européennes-régionales. Et au Royaume-Uni, Gordon Brown fait le yoyo dans les sondages, avec les conservateurs placés en embuscade. Finalement en Europe, les gouvernements stables se comptent sur les doigts d'une main : France (Sarkozy), Luxembourg (Juncker), Italie (Berlusconi) et les pays scandinaves ...
Partager cet article
Repost0
13 mars 2009 5 13 /03 /mars /2009 21:04
Coup de chapeau à la présidence tchèque pour l'organisation de la réunion informelle des Ministres de la défense à Prague, les 12 et 13 mars. En moins de 5 minutes, montre en main, vous avez franchi les portiques de sécurité, reçu votre accréditation, le kit de presse (dossiers, etc...). On vous indique la salle de presse. Le Wifi et internet, instruments indispensables, marchent parfaitement. Sans nécessité de "bidouiller" quelque chose en plus. Il y a des places en nombre suffisant. Et on peut travailler ainsi en toute quiétude sans être à 10 cms les uns des autres (c'est important pour la confidentialité des sources). Un aménagement, simple, mais adéquat pour un travail rapide : rez de chaussée, la salle de conférence de presse ; 1er étage : la salle de travail (claire, où on peut voir le soleil du jour, ce qui est agréable) ; 2e étage : le restaurant. Avec l'hotel dans le même batiment, pour un prix modique (50 euros) (*). De plus, tout le monde est souriant et disponible (sans excès). Pas de sécurité massive ultra présente, non plus (mais discrète et efficace, c'est ce qu'on demande à une sécurité). Pourquoi je décris tout cela ? Car, pour ce que j'en ai vu, les présidences précédentes n'ont pas atteint ce niveau, à la fois de simplicité et d'efficacité. Ce n'est pas par imprévoyance. Au contraire, parfois elles veulent bien faire, trop bien. Du coup, elles prévoient des dispositifs plutôt compliqués, avec perte de temps, sécurité renforcée, etc. Et que cette présidence avait été préparée pour son manque d'organisation. Alors chapeau, la présidence tchèque. Seul bémol : les ministres étaient placés dans un autre hotel distant de plusieurs centaines de mètres. Autant dire que le coté informel de la rencontre avait un coté formel. Mais ceci est une autre histoire - pour une fois que les journalistes sont contents, il faut le dire, aussi!

(*) Petite explication : la presse était placée à
la Dom Armady (la maison de l'armée). Un batiment hotel, juste à coté de l'Etat-Major, qui est ouvert en partie au public, sous forme d'exploitation commerciale classique (hotellerie). Mais où une partie des chambres, et le Klub, est réservée au ministère de la Défense ou à ses invités.
Partager cet article
Repost0
3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 00:56
Transparence, efficacité et dialogue, ce sont les mots clés qui guideront la présidence suédoise de l'Union européenne qui sera en place au 2e semestre 2009. Ainsi l'a expliqué la ministre des Affaires européennes, Cecilia Malmström, qui a présenté le nouveau logo de la présidence et le nouveau website (qui est pour l'instant en test). Le nom même du site (qui diffère du nom normalement réservé pour les sites de présidence comme l'aurait la présidence suédoise : eu2009.se) est un symbole en lui-même, a dit la Ministre. Cela "veut souligner le fait que la présidence parle au nom de l'Union européenne dans son entier et que la Suède est un membre à part entière de l'UE". Un petit pied de nez à la présidence Sarkzy d'abord et surtout à la présidence tchèque, qui a eu tendance, à parler en son nom propre, et a oublié son rôle de présidence...
Partager cet article
Repost0
3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 10:40
Le renouvellement de José-Manuel Barroso à son poste de président de la Commission paraît acquis à écouter les répandeurs de nouvelles, qui sont à l'information ce que sont au pain, les diffuseurs d'odeurs près des boulangeries... un simple parfum artificiel. Mais quand vous demandez à votre interlocuteur sur quelle base il affirme cela, il vous regarde d'un air étonné. "Mais tout le monde le soutient..." Prétendre donc que Barroso va être renouvelé à son mandat de la Commission pour 5 ans, dès le mois de juin, c'est faire l'impasse sur trois "petits" éléments d'ordres juridique, politique et, surtout, démocratique.

1° La réalité juridique. Selon le Traité, le président de la Commission européenne est certes nommé par les Etats membres. Mais il doit surtout être adoubé par le nouveau Parlement européen, dont la première réunion constitutive a lieu en juillet. Et nul ne sait quelle majorité sortira des urnes en juin, ni quelle alliance se formera au Parlement ensuite. D'autant que le nombre de députés sera diminué par rapport à celui existant aujourd'hui (on passe de 785 à 736 députés).

Le réalisme politique. S'il est vrai que certains chefs de gouvernement ont affirmé vouloir soutenir JM Barroso. Nombre d'entre eux ont aussitôt ajouté "pour le moment" ou "je ne vois pas d'autre candidat". Faute de mieux en quelque sorte... Ce qui revient à dire, j'ai un candidat mais je ne montre pas ma carte, tant que les autres ne l'ont pas adoubé. Dans deux grands pays (Allemagne, France), au moins, le sort de Barroso n'est pas assuré (d'autant qu'il y a des élections en Allemagne).

3° Le fait démocratique. Les élections de juin sont une telle addition de facteurs (nationaux, nombre de partis se présentant, européens, conjoncturels), qu'il est très délicat aujourd'hui d'être péremptoire. Plusieurs tendances peuvent être mises en lumière et jouer lors de l'élection :
A) la remontée possible des socio-démocrates PSE - ou, au moins, une "chute" moindre que prévue - pour deux raisons. D'une part, le contexte économique : la crise financière a incontestablement apporté de l'eau au moulin des partis socio-démocrates. D'autre part, le contexte politique : dans plusieurs grands pays (sauf au Royaume-Uni et en Espagne), ils ne sont pas au gouvernement (ou du moins n'en ont pas le leadership comme en Allemagne ou aux Pays-Bas) et pourraient profiter de "l'effet d'opposition".
B) Le bon score possible d'un parti de gauche ex-communiste (crise financière aidant), pourrait aussi un effet qui renforce le coté gauche de l'assemblée (compense l'écrasement du PSE);
C) Les Verts (crise énergétique aidant) devraient aussi faire un score honorable.
D) En revanche, pour le groupe libéral-démocrate au centre, rien n'est sûr. Pourra-t-il conserver son rôle charnière. Ou devra-t-il composer avec un nouveau PPE, ou avec les Verts.
E) L'apparition d'un (ou deux) groupe(s) d'extrême droite et/ou souverainiste-populiste - avec des éléments qui seraient tentés de faire chambre à part du PPE, pourrait l'affaiblir.

Au final, il n'est pas dit du tout que le Parti populaire européen (PPE-DE) - les Chrétiens-démocrates - conserve la nette avance qu'il a aujourd'hui au Parlement européen (sauf recomposition avec le centre libéral). S'il se retrouve rogné sur sa droite et menacé par le centre gauche, il devra, au minimum, composer avec deux ou trois autres partis pour avoir une majorité : avec la droite populiste et avec les libéraux voire avec les Verts. Pour d'abord garder la présidence du Parlement - et des principales commissions. Ensuite pour imposer son candidat à la présidence de la Commission. Or s'il est un candidat qui aujourd'hui fait rugir autant les Libéraux, les Verts et les Socio-Démocrates, c'est Barroso. Demandez à Graham Watson, Dany Cohn-Bendit ou Martin Schulz, respectivement à la tête de ces partis aujourd'hui, ce qu'ils en pensent. Présenter le nom de Barroso est assurément pour le PPE un risque certain de ne pas avoir la majorité. D'autant qu'au sein du PPE, certains partis ou du moins certaines personnalités de ces pays - comme la CDU, l'UMP ou le CDA néerlandais - ne sont pas fanas du personnage... Un autre candidat plus présentable, suscitant moins la controverse pourrait donc passer.

A suivire : le bilan de Barroso

Partager cet article
Repost0
1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 13:30
Le ministre de la défense canadien, Peter Gordon MacKay (photo), est de plus en plus cité comme un candidat possible pour le poste de Secrétaire général de l’OTAN. De formation juridique, avocat, procureur de la Couronne en Nouvelle-Ecosse, membre du parti conservateur canadien, député fédéral depuis 1997, il a été ministre des Affaires étrangères avant de devenir, en octobre 2008, ministre de la Défense.

A noter également une candidature bulgare,  celle de Solomon Passy, Président de la Commission parlementaire de politique étrangère,
ancien ministre des affaires étrangères du cabinet de Siméon de Saxe-Cobourg-Gotha et le MNSE (Mouvement national de la sécurité et de l’essor) membre de la coalition gouvernementale et classé au centre.

Sur la liste des différents candidats aux différents postes européens, lire ici
Partager cet article
Repost0

Nouveau Site


Bruxelles2 a migré depuis 2010 ! Les derniers posts sont sur  : www.bruxelles2.eu

Ou sur la version professionnelle du "Club" sur souscription

Sans oublier le fil http://www.bruxelles2.eu/feed/link... ou le fil Twitter

Avertissement B2 - Bruxelles2 n'est, en aucune façon, responsable de l'irruption de publicités, sur ce site, qui sont de l'unique initiative et responsabilité de l'hébergeur, over-blog. Vous pouvez nous suivre désormais sur le site (sans publicité) de B2

Bruxelles2 en quelques mots

Derrière les murs, la politique (européenne) des affaires étrangères (PESC), de sécurité et de défense commune (PeSDC) est décryptée. Stratégie, politique, gestion de crises, industrie ou transport aérien militaire, surveillance maritime et protection civile...Missions militaires et civiles de l'UE (Bosnie-Herzégovine, Kosovo, Géorgie, Moldavie / Ukraine, Afghanistan, Irak, Palestine, Congo RDC, Guinée-Bissau, Haïti, Océan indien, Somalie, Tchad).

logo_ouestfrancefr.pngL'éditeur : Nicolas Gros-Verheyde. Journaliste, correspondant "Affaires européennes" du premier quotidien régional français Ouest-France après avoir été celui de France-Soir. Spécialiste "défense-sécurité". Quelques détails bios et sources.