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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 23:01
Iran, la Bosnie-Herzégovine, la Somalie et (éventuellement) Afghanistan/Pakistan, Yemen et Ukraine figurent à l'agenda du premier Conseil des Affaires étrangères de l'année, le 25 janvier, premier également à être présidé par la Haute représentante des affaires étrangères de l'UE, Catherine Ashton. Un dialogue politique avec la Serbie est programmé le lendemain, le 26 janvier (ainsi qu'avec le Cap Verde et l'OSCE).

Pour le reste, dans son traditionnel agenda des Conseils de ministres, remis au début de chaque semestre aux diplomates européens, la présidence espagnole de l'UE n'a... rien prévu ! Et pour cause : l'agenda est désormais fixé par la Haute représentante. On attend que celle-ci reprenne la programmation semestrielle, voire pluri-mensuelles. Cinq autres réunions sont programmées : le 22 février, le 22 mars, le 26 avril, le 10 mai (conseil jumbo avec les Ministres de la Défense), le 14 juin.

Coté élargissement, la présidence espagnole qui "garde la main" a prévu : une première conférence intergouvernementale sur l'adhésion de l'Islande le 23 février, un conseil d'association et de stabilisation avec la Croatie, le 23 mars, un conseil d'association avec la Turquie le 11 mai, ainsi qu'une conférence intergouvernementale sur l'Islande, la Turquie, la Croatie voire Fyrom (Macédoine) le 15 juin. Ces réunions se déroulent en marge du Conseil des Affaires générales qui réunit, normalement, le
s ministres des affaires européennes.

A noter également : l'adoption de conclusions sur la politique maritime intégrée - sujet important - prévue pour le 22 février.
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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 22:00
Les coordinateurs "affaires étrangères" réunis autour du président de la commission des Affaires étrangères, Albertini, devraient, dans leur ensemble, décerner ce soir un "satisfecit" à Catherine Ashton, pressentie pour être la vice-présidente de la Commission chargée des Affaires étrangères (et Haut représentant aux Affaires étrangères). Les responsables des principaux groupes (PPE, PSE, Libéraux) sont d'accord sur ce point. Après son audition par le Parlement européen, ce lundi après-midi, la Britannique a rempli les critères suffisants et donné des gages sérieux pour ses nouvelles fonctions. Les sceptiques de Ashton sont minoritaires ou doivent se taire (solidarité de groupe oblige)...
AshtonHearingPhotographes-PE100112.jpg
Honorable... sans mention. Lors de son audition Catherine Ashton sans être enthousiasmante n'a, en effet, commis aucun impair. Mieux ! Sur certains dossiers (Iran, Moyen-Orient, prévention des conflits, désarmement...), elle a montré qu'en quelques semaines (1), elle avait pu appréhendé suffisamment le contenu de ceux-ci pour être assez crédible (post à suivre). Très tendue au départ, mélangeant ses papiers, oubliant des questions, ne sachant pas vers qui se tourner pour répondre, elle a pris peu à peu d'assurance, au point de se détendre dans la dernière heure de l'audition, et dans les dernières 15 minutes se laisser aller à plaisanter avec les eurodéputés, en se moquant un peu d'elle-même. « Je sais, ce n'est pas facile de répondre par oui ou non ». Je serai plus réservé voire très réservé sur son positionnement dans le domaine de l'Europe de la défense (lire plus loin : la vision très british de Catherine Ashton).

L'Edith Piaf de la Commission. En fait, le mérite de "la détente" revient à un de ses adversaires (les plus farouches ?), William Darmouth (Ukip) qui à la 148e minute lui demande (encore une fois !, le tory Charles Tannock lui avait déjà posé la question) de s'expliquer sur son passé de trésorière de Campagne contre le désarmement (CND), "
non mentionné dans son CV officiel". Il l'a accusé également de s'être lourdement trompé à l'époque ("avec vous l'Europe ne serait pas libre aujourd'hui") et de ne rien renier : "êtes-vous l'Edith Piaf de la Commission: nothing, nothing, nothing, i regret nothing ? Ou allez-vous reconnaître que vous vous êtes fourvoyés et vous excuser ?"... Et comme elle marquait un temps d'hésitation pour répondre, il voulut enfoncer le clou : "are you afraid ?"... Ce qui provoqua immédiatement la réprobation d'une partie de l'hémicycle... Catherine Ashton avait alors beau jeu de répondre que "chacun son opinion. C'est la démocratie. C'est fantastique de voir des gens de 27 pays de toute l'Europe engagés dans le Parlement européen. C'est un grand choix de toute ma vie". Ensuite, elle a répondu que " sa vie était publique", que si le CV ne mentionnait pas son passé au CND, c'était parce que cela ne lui semblait "pas significatif pour le poste qu'elle occupait". Sur le fond, elle n'a pas voulu renier son engagement de l'époque : "un engagement en faveur de la paix. Je suis passionnément en faveur d'une Europe libre. (...) Quand j'étais jeune, j'étais engagé dans le désarmement. C'était un engagement en lien avec les mouvements de liberté de l'Europe. J'étais passionnément pour que l'Europe soit libre."

Un résultat "honorable sans mentions". A la fin de l'audition, nombreux ont été les députés à venir embrasser, serrer la main ou glisser un petit mot d'encouragement à la Baroness Ashton (aka Edith Piaf ?). Le plus dur semblait fait. Et dans son entourage, on a poussé un soupir de soulagement... A interroger les députés, ensuite dans les couloirs en dehors de la commission, cette impression plutôt positive s'est confirmée,
sans être dythirambique : « Il y a un net progrès par rapport il y a cinq semaines, lors de sa première audition » ont expliqué plusieurs députés. « On sent qu'elle est plus à l'aise qu'elle maîtrise mieux ses dossiers » considère ainsi le Français Arnaud Danjean (UMP/PPE). Même s'il « lui reste une large marge de progrès » a lâché, un rien vachard, un de ses collègues de parti, tenu à la discipline du groupe. Certes « tout n'est pas satisfaisant » commente Franziska Brantner (Verts). Mais il semble bien que Catherine Ashton ait décroché des eurodéputés le « Fair average quality » comme l'explique le Roumain Ioan Mircea Pascu (S&D), vice-président de la commission des Affaires étrangères. Bien sûr, « il n'y a aucune raison d'être enthousiaste. Nous avons une personne nouvelle pour construire quelque chose de nouveau. Cela fait beaucoup » a expliqué l'Allemand Elmar Brok (CDU/PPE) qui sait cependant bien qu'« on ne peut pas se permettre une nouvelle crise (de la Commission) ! Alors... ».

La modestie récompensée.
« Nous n'avons pas besoin d'une missionnaire » justifie la socialiste belge Véronique de Keyser (S&D). « Nous en avons assez de ceux qui prennent des postures, montrent des biceps, mais ne font rien de plus » complète une autre. Catherine Ashton doit « évoluer dans un nouveau contexte, avec la présidence tournante, etc. qui l'oblige à être discrète », explique la libérale belge Annemie Neyts. Le positionnement de Catherine Ashton pour une "diplomatie tranquille" a apparement plu. Sa modestie affichée (« Je ne suis pas élu. Vous l'êtes ») ne l'a pas desservie. Bien au contraire! Son engagement de rester proche des précocupations du Parlement a ravi : « Vous avez tous posé des questions fort intéressantes mais peut-être pas obtenu toutes les réponses. Je ferais de mon mieux pour être disponible. Plus nous continuerons le dialogue, plus nous serons à même de résoudre les préoccupations qui nous occupent. »
AshtonHearing@PE100112
Une remarque sur cet exercice d'auditions.
1° C'est un exercice au demeurant rare au niveau national (du moins français) qu'il est très peu compris dans ses enjeux comme dans la valeur de son exercice par nombre de compatriotes.
2° Certains députés français n'ont d'ailleurs que peu compris leur exercice. Je citerai trois d'entre eux : Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche) qui coprésidait la séance !, Vincent Peillon (Parti socialiste), Dominique Baudis (UMP) ont posé leur petite question, sont restés quelques minutes de plus, par politesse, puis s'en sont allés discrètement sans attendre la fin de l'audition (2).

3° Cet exercice reste pour l'instant peu satisfaisant à mon goût. En donnant très peu de temps aux questions et aux réponses, le Parlement européen voulait un exercice rythmé. C'est raté. Au contraire, on obtient un exercice totalement haché, où le commissaire a, à peine le temps de répondre à la question et pas de développer sa pensée.


NB : Sur la défense, lire : La vision très british de Catherine Ashton sur la défense européenne


(1) Une première audition, informelle, avait eu lieu le 2 décembre. Lire Ashton, nouvelle HR, apôtre de la démocratie tranquille... et du café de la Commission

(2) Heureusement quelques autres, comme Eva Joly (Verts) ou Arnaud Danjean (UMP), sont restés

Pour écouter l'audition...
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30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 21:00
Ashton@UE0912Nécessairement, l'arrivée d'un nouveau Haut représentant aux Affaires étrangères, le second depuis la création de ce poste il y a dix ans, est un évènement, d'autant qu'il se se situe dans un cadre nouveau, avec un statut et des pouvoirs plus importants issus du Traité de Lisbonne.

Petit à petit, dans les premiers mois de 2010, Catherine Ashton va acquérir pleinement ses pouvoirs, d'abord en présidant le Conseil des Ministres des Affaires étrangères, et une fois confirmée par le Parlement européen (dès le mois de janvier), en faisant ses premiers déplacements à l'étranger (janvier-février-mars), en faisant sa première proposition notable - sur le service extérieur - (d'ici le printemps),
et en procédant aux premières nominations... Bref, les prochains mois, ce nom devrait revenir à de nombreuses reprises sur ce blog. Alors, pour mémoire, voici quelques uns des articles déjà parus sur ce blog
(au cas où vous les auriez loupés , il est temps de réviser...)


La nomination du Haut représentant et ses premières passes d'armes:

- les contours du service extérieur - avec qui gouverne Miss Ashton (à paraître)

- Les réponses de Catherine Ashton au questionnaire du Parlement

- Où ira la nouvelle Haute représentante dans les prochains mois ? (exclusif)

- Catherine Ashton (HR) passera-t-elle les auditions sans casse ?

- Le déroulement du « Grand oral » de Catherine Ashton est fixé (11 janvier)

- Ashton : je veux une vraie diplomatie de l'UE avec des moyens (audition dans le groupe Socialiste)

- Ashton, nouvelle HR, apôtre de la démocratie tranquille... et du café de la Commission (1ère audition au Parlement)

- Les réserves d'Elmar Brok (CDU/PPE) sur C. Ashton (exclusif)

- Les 12 travaux d'Hercule de C. Ashton (Haute représentante) pour la PeSDC (analyse)

- Le deuxième enterrement du ministre des Affaires étrangères (opinion)

- La Baroness Catherine Ashton sera le futur Haut Représentant (maj)

- Avant Catherine Ashton, Geoff Hoon était en piste (exclusif)


Le programme des présidences tournantes et le rôle du Haut représentant.

- le rôle du Haut représentant, d'après le Traité de Lisbonne

- Le prochain président du COPS sera espagnol

- Comment la présidence Espagnole va se coordonner avec Miss Ashton ?

- Les priorités du trio de présidences pour la PESD, éléments officiels

- Présidence espagnole 2010: priorités intéressantes pour la défense...

 

Autres informations :

- l'intervention de la Haute représentante signée dans le Figaro et la Stampa

- la page auditions du Parlement européen

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29 décembre 2009 2 29 /12 /décembre /2009 09:02
 Le « haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité » - selon sa nomination officielle (en abrégé le Haut représentant ou HR) - a trois Fonctions essentielles, définies par le traité :
- Il « conduit la politique étrangère et de sécurité commune de l'Union. Il contribue par ses propositions à l'élaboration de cette politique et l'exécute en tant que mandataire du Conseil. Il agit de même pour la politique de sécurité et de défense commune » ;
- Il « préside le Conseil des affaires étrangères » ;
- Il « est l'un des vice-présidents de la Commission. Il veille à la cohérence de l'action extérieure de l'Union. Il est chargé, au sein de la Commission, des responsabilités qui incombent à cette dernière dans le domaine des relations extérieures et de la coordination des autres aspects de l'action extérieure de l'Union. Dans l'exercice de ces responsabilités au sein de la Commission, et pour ces seules responsabilités, le haut représentant est soumis aux procédures qui régissent le fonctionnement de la Commission, dans la mesure où cela est compatible avec les paragraphes 2 et 3. » (Article 18-2, 3, 4 TUE).

 

Il « participe » aux travaux du Conseil européen, mais n’en est pas membre, contrairement au président de la Commission européenne (article 15 TUE).

 

De fait, son statut est complexe : il est membre de la Commission à part entière mais a un statut propre en dehors de celle-ci. Il a des fonctions multiples, qui lui sont propres, qu’il exerce en solo ou de façon « conjointe » à la Commission européenne. On peut classer ces différents pouvoirs en sept catégories : initiative, gardien des principes et acteur du consensus, exécution de la PESC, gestion de la PeSDC, chef du service diplomatique, représentation extérieure et action auprès des organisations internationales, information et consultation du Parlement européen

 

1. Pouvoir d’initiative

Le HR « pour le domaine de la politique étrangère et de sécurité commune, et la Commission, pour les autres domaines de l'action extérieure, peuvent présenter des propositions conjointes au Conseil. »  (article 22-2)

En tant que président du Conseil des affaires étrangères, le HR « contribue par ses propositions à l'élaboration de la politique étrangère et de sécurité commune ». (article 27-1)

Seul ou avec le soutien de la Commission, comme tout État membre, le HR « peut saisir le Conseil de toute question relevant de la politique étrangère et de sécurité commune et soumettre, respectivement, des initiatives ou des propositions au Conseil. » (article 30-1)

Convocation en urgence du Conseil. « Dans les cas exigeant une décision rapide, le haut représentant convoque, soit d'office, soit à la demande d'un État membre, dans un délai de quarante-huit heures ou, en cas de nécessité absolue, dans un délai plus bref, une réunion extraordinaire du Conseil. »  (article 30-2 TUE)

Mise en place du service diplomatique. « Le Conseil statue sur proposition du haut représentant, après consultation du Parlement européen et approbation de la Commission. »  (article 27-3 TUE)

Représentants spéciaux. Il propose au Conseil de « nommer un représentant spécial auquel est conféré un mandat en liaison avec des questions politiques particulières. Le représentant spécial exerce son mandat sous l'autorité du haut représentant. »  (article 33 TUE)

Avis du COPS. Il « peut demander au COPS un avis sur la situation internationale » (comme le Conseil ou le COPS).  (article 38 TUE)

Négociation d'accords internationaux. Le HR « lorsque l'accord envisagé porte exclusivement ou principalement sur la politique étrangère et de sécurité commune, présente des recommandations au Conseil, qui adopte une décision autorisant l'ouverture des négociations et désignant, en fonction de la matière de l'accord envisagé, le négociateur ou le chef de l'équipe de négociation de l'Union ». Le même processus se produit lorsqu’il y a suspension de l’accord. NB : le Parlement européen est « immédiatement et pleinement informé à toutes les étapes de la procédure ». (article 218-3 TFUE)

Sanctions d’un État tiers. Le HR peut proposer, de façon conjointe avec la Commission « l'interruption ou la réduction, en tout ou en partie, des relations économiques et financières avec un ou plusieurs pays tiers ». (article 215-1 TFUE)

Clause de solidarité. « Les modalités de mise en œuvre par l'Union de la clause de solidarité sont définies par une décision adoptée par le Conseil, sur proposition conjointe » de la Commission et du haut représentant. (article 222 TFUE)

Période transitoire (déclaration 8). Le haut représentant doit « prendre, en consultation avec la présidence semestrielle suivante, les mesures concrètes nécessaires qui permettent une transition efficace des aspects matériels et organisationnels de l'exercice de la présidence du Conseil européen et du Conseil des affaires étrangères. »

NB : Les décisions au Conseil sont normalement adoptées à l’unanimité sauf dans pour les décisions d’application (article 31-2 TUE) :

- « décision qui définit une action ou une position de l'Union sur la base d'une décision du Conseil européen portant sur les intérêts et objectifs stratégiques de l'Union » ;

- « décision qui définit une action ou une position de l'Union sur proposition du haut représentant présentée à la suite d'une demande spécifique que le Conseil européen lui a adressée de sa propre initiative ou à l'initiative du haut représentant » ;

- « toute décision mettant en œuvre une décision qui définit une action ou une position de l'Union » ;

- nomination d’un représentant spécial.

 

2. Gardien des principes et acteur du consensus

« Les États membres appuient activement et sans réserve la politique extérieure et de sécurité de l'Union dans un esprit de loyauté et de solidarité mutuelle et respectent l'action de l'Union dans ce domaine. (Ils) œuvrent de concert au renforcement et au développement de leur solidarité politique mutuelle. Ils s'abstiennent de toute action contraire aux intérêts de l'Union ou susceptible de nuire à son efficacité en tant que force de cohésion dans les relations internationales. Le Conseil et le haut représentant veillent au respect de ces principes. » (article 24-3 TUE)

« Le Conseil et le haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité veillent à l'unité, à la cohérence et à l'efficacité de l'action de l'Union. » (article 26-2 TUE)

« Si un membre du Conseil déclare que, pour des raisons de politique nationale vitales et qu'il expose, il a l'intention de s'opposer à l'adoption d'une décision devant être prise à la majorité qualifiée, il n'est pas procédé au vote. Le haut représentant recherche, en étroite consultation avec l'État membre concerné, une solution acceptable pour celui-ci. En l'absence d'un résultat, le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, peut demander que le Conseil européen soit saisi de la question en vue d'une décision à l'unanimité. » (article 31-2 TUE)

3. Pouvoir exécutif de la PESC

« La (politique étrangère et de sécurité commune) est définie et mise en oeuvre par le Conseil européen et le Conseil, qui statuent à l'unanimité, sauf dans les cas où les traités en disposent autrement. (…) Elle est exécutée par le haut représentant et par les États membres, conformément aux traités. » (article 24-1 TUE)

PESC. « La politique étrangère et de sécurité commune est exécutée par le haut représentant et par les États membres, en utilisant les moyens nationaux et ceux de l'Union. » (article 26-3 TUE)

Décision du Conseil et du Conseil européen. Le HR « assure la mise en œuvre des décisions adoptées par le Conseil européen et le Conseil ». (article 27-1 TUE)

  Présidence du COPS et des groupes de travail. « La présidence du COPS est assurée par un représentant du haut représentant. » Idem pour la présidence des organes préparatoires de la formation des affaires étrangères. (déclaration 8)

4. Gestionnaire de la PeSDC

Coordination des opérations PeSDC. « Sous l'autorité du Conseil et en contact étroit et permanent avec le comité politique et de sécurité, (il) veille à la coordination des aspects civils et militaires de ces missions. » (article 43 TUE)

Mission menée par certains Etats membres. Les États membres concernés « en association avec le haut représentant, conviennent entre eux de la gestion de la mission. » (article 44-1 TUE)

Règles du fonds de lancement. Il propose au Conseil, qui l’adopte à la majorité qualifiée, « les décisions établissant: les modalités de l'institution et du financement du fonds de lancement, notamment les montants financiers alloués au fonds; les modalités de gestion du fonds de lancement; les modalités de contrôle financier. »

« Lorsque la mission envisagée, conformément à l'article 42, paragraphe 1, et à l'article 43, ne peut être mise à la charge du budget de l'Union, le Conseil autorise le haut représentant à utiliser ce fonds. Le haut représentant fait rapport au Conseil sur l'exécution de ce mandat. » (article 42 TUE)

NB : le fonds de lancement est destiné à financer des actions préparatoires des missions de défense.

Avis sur la coopération structurée permanente. « Les États membres souhaitant participer à la coopération structurée permanente, (…), notifient leur intention au Conseil et au haut représentant. » Le HR est aussi consulté sur la décision du Conseil d’établir la coopération structurée permanente. Il est tenu informé de toute adhésion ultérieure. (article 46 TUE)

Avis sur les coopérations renforcées. « La demande des États membres qui souhaitent instaurer entre eux une coopération renforcée dans le cadre de la politique étrangère et de sécurité commune est adressée au Conseil. Elle est transmise au haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, qui donne son avis sur la cohérence de la coopération renforcée envisagée avec la politique étrangère et de sécurité commune de l'Union, ainsi qu'à la Commission, qui donne son avis, notamment sur la cohérence de la coopération renforcée envisagée avec les autres politiques de l'Union. Elle est également transmise au Parlement européen pour information ». (article 329-2 TFUE)

Toute demande d’adhésion ultérieure est également « notifiée » au haut représentant (article 331-2 TFUE).

 

5. Chef du Service diplomatique

Organisation. « Dans l'accomplissement de son mandat, le haut représentant s'appuie sur un service européen pour l'action extérieure. Ce service travaille en collaboration avec les services diplomatiques des États membres et est composé de fonctionnaires des services compétents du secrétariat général du Conseil et de la Commission ainsi que de personnel détaché des services diplomatiques nationaux. L'organisation et le fonctionnement du service européen pour l'action extérieure sont fixés par une décision du Conseil. » (article 27-3 TUE)

Autorité. « Les délégations de l'Union sont placées sous l'autorité du haut représentant. Elles agissent en étroite coopération avec les missions diplomatiques et consulaires des États membres. (article 221 TFUE)

Mise en place (Déclaration 15) « dès la signature du traité de Lisbonne, le secrétaire général du Conseil, Haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune, la Commission et les États membres devraient entamer les travaux préparatoires relatifs au Service européen pour l'action extérieure ».

 

6. Pouvoir de représentation et action auprès des Organisations internationales

De façon générale, le HR « représente l'Union pour les matières relevant de la politique étrangère et de sécurité commune. Il conduit au nom de l'Union le dialogue politique avec les tiers et exprime la position de l'Union dans les organisations internationales et au sein des conférences internationales ». (article 27-2 TUE)

Coordination dans les organisations internationales. « Les États membres coordonnent leur action au sein des organisations internationales et lors des conférences internationales. Ils défendent dans ces enceintes les positions de l'Union. » C’est le haut représentant qui « assure l'organisation de cette coordination. » (article 34-1 TUE)

Présentation de la position de l’UE au Conseil de sécurité de l’ONU. « Lorsque l'Union a défini une position sur un thème à l'ordre du jour du Conseil de sécurité des Nations unies, les États membres qui y siègent demandent que le haut représentant soit invité à présenter la position de l'Union. » (article 34-2 TUE)

Gestion des accords avec les autres organisations. « L'Union établit toute coopération utile avec les organes des Nations unies et de leurs institutions spécialisées, le Conseil de l'Europe, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe et l'Organisation de coopération et de développement économiques. L'Union assure, en outre, les liaisons opportunes avec d'autres organisations internationales. » C’est « le haut représentant et la Commission » qui sont « chargés de la mise en œuvre » de cet article. (article 220 TFUE)

 

7. Information ou consultation du Parlement européen

PESC. Il « consulte régulièrement le Parlement européen sur les principaux aspects et les choix fondamentaux de la politique étrangère et de sécurité commune et de la politique de sécurité et de défense commune et l'informe de l'évolution de ces politiques. Il veille à ce que les vues du Parlement européen soient dûment prises en considération. » (article 36 TUE)

Débat. Le Parlement européen peut adresser des questions ou formuler des recommandations à l'intention du Conseil et du haut représentant. Il procède deux fois par an à un débat sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune, y compris la politique de sécurité et de défense commune.

Coopérations renforcées. « La Commission et, le cas échéant, le haut représentant informent régulièrement le Parlement européen et le Conseil de l'évolution des coopérations renforcées. » (article 328-2 TFUE)


Statut

  1. Nomination. Le HR est nommé par le « Conseil européen, statuant à la majorité qualifiée, avec l'accord du président de la Commission. Le Conseil européen peut mettre fin à son mandat selon la même procédure. »  (article 18-1)
  2. Approbation du Parlement. Le HR est soumis, comme les autres membres de la Commission, « en tant que collège, à un vote d'approbation du Parlement européen ». (article 17-7 TUE)
  3. Démission. Le HR présente sa démission, conformément à la procédure prévue à l'article 18, paragraphe 1, si le président le lui demande » « En cas de démission volontaire, de démission d'office ou de décès, (il) est remplacé, pour la durée du mandat restant à courir, conformément à l'article 18, paragraphe 1, du traité sur l'Union européenne. » (articles 17-6 TUE, 246 TFUE)
  4. Censure. En cas de motion de censure, le HR démissionne « des fonctions qu'il exerce au sein de la Commission » mais pas de celles qui lui sont propres (conduite de la PESC, présidence du Conseil des affaires étrangères…). (articles 17-8 TUE, 234 TFUE)
  5. Démission d’office. « Tout membre de la Commission, s'il ne remplit plus les conditions nécessaires à l'exercice de ses fonctions ou s'il a commis une faute grave, peut être déclaré démissionnaire par la Cour de justice, à la requête du Conseil, statuant à la majorité simple, ou de la Commission. » (article 247 TFUE)
  6. Rémunération. C’est le Conseil qui « fixe les traitements, indemnités et pensions » du haut représentant (comme du président du Conseil européen, du président de la Commission, des membres de la Commission, des présidents, des membres et des greffiers de la Cour de justice de l'Union européenne et du secrétaire général du Conseil). (article 243 TFUE)
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28 décembre 2009 1 28 /12 /décembre /2009 08:00
Vervaeke_Koen-UE0912.jpgLa "double casquette" ce n'est pas toujours facile à porter ! Tel peut être le sentiment à lire le rapport du représentant spécial de l'UE (RSUE) auprès de l'Union Africaine, à Addis-Abeba, qui est également le chef de la délégation de la Commission européenne. Un rapport intéressant à plus d'un titre. Car c'est une expérience pilote pour le futur service diplomatique. La délégation de l'UE se compose, en effet, des services du représentant spécial de l'UE (RSUE) comme de ceux de la Commission européenne (1). Et qu'elle concerne une institution, l'Union Africaine, auprès de laquelle l'UE entend jouer un rôle spécifique, un peu comme un "grand frère".

Bilan positif au plan politique. Au bilan, bien que reposant sur un cadre juridique et institutionnel, peu adapté, puisqu'elle prévoyait « deux composantes séparées sur le plan administratif, deux budgets distincts et des sources de dotation en personnel différentes », la structure intégrée de cette délégation s'est jusqu'à présent révélée « viable et efficace sur le plan politique » note Koen Vervaeke, le représentant spécial de l'UE. L'existence d'une délégation de l'UE a eu « un impact, reconnu et salué par les États membres de l'UE ». Elle peut « tirer parti du poids politique tant de la Commission que du Conseil et de s'appuyer sur toute la gamme de ressources disponibles, y compris l'échange d'informations ». Elle contribue au renforcement de « la coordination, de la cohérence et de l'influence collective de la "famille UE", notamment par une présence plus compacte et une meilleure visibilité de l'UE. La délégation aide à instaurer des synergies et à assurer une utilisation plus cohérente des différents instruments existants de l'UE, de la CE et des États membres ». Voilà pour le coté positif. C'est déjà pas mal...

En revanche, coté intendance et personnel et logistique, c'est un peu la débrouille... La vie d'une ambassade semble plutôt rythmée par une série de "petits" ennuis qu'il faut résoudre ! Et ce rapport cerne une série de problèmes ponctuels et de dysfonctionnements plus ou moins structurels auxquels il importe de remédier non seulement pour l'efficacité de ce bureau mais aussi pour la bonne mise en place du futur service diplomatique européen.

De l'électricité à la voiture blindée, petits problèmes logistiques d'une "ambassade" de l'UE...

La voiture blindée avait son propre contrat... La délégation a mis ainsi un certain à résoudre certains problèmes logistiques comme l'achat d'une voiture blindée pour le RSUE. La commande de ce type de véhicule est, en effet, assurée de façon centralisée auprès de Sabiex, une entreprise belge qui a passé un contrat-cadre avec la Commission européenne. Entre autres, des problèmes de production ont retardé la livraison et la priorité avait été donnée à la mission Eulex Kosovo.

L'emménagement dans de nouveaux locaux, situés non loin du siège de l'UA et plus spacieux, s'il a permis de travailler de façon plus efficace, n'a pas été sans difficultés. Les problèmes techniques ont été persistants (installations électrique, sanitaire et de sécurité, travaux de finition) au point qu'ils ont nécessité le recrutement (en cours) d'un agent de maintenance pour remédier à tous ces problèmes.

La gestion reste compliquée. Le travail administratif de la délégation « continue de pâtir de la charge qu'entraîne l'existence de deux sources de financement distinctes et de deux ensembles de règles et procédures administratives ». La délégation gère cette situation, autant que faire se peut, « par des dispositions internes pragmatiques, par exemple par le partage entre les deux composantes des dépenses encourues en commun ». Mais de façon générale, reconnait Koen Vervaeke, la situation actuelle, dans laquelle coexistent deux sources budgétaires distinctes et deux ensembles de règles « complique beaucoup le fonctionnement de la délégation et entraîne une charge administrative supplémentaire considérable ».

 

La gestion du personnel, un vrai casse-tête avec la diversité des statuts

De façon générale, « les différentes sources de dotation en personnel, la disparité des procédures et des règles de recrutement, ainsi que la diversité des statuts et des conditions qui s'appliquent au personnel (en termes de rémunération, de prestations et de services dont bénéficie le personnel de la part des deux institutions de l'UE et de la délégation) pourraient continuer à gêner le bon fonctionnement du bureau à long terme. Un système qui ne propose pas les mêmes services à l'ensemble du personnel d'une même structure complique la création d'une entité homogène. »

Personnel local. « Le personnel local de la composante RSUE ne bénéficie pas des mêmes prestations ni de la même protection en matière de sécurité sociale (assurances santé et vieillesse) que le personnel local de la composante Commission. La Commission dispose d'un régime spécial pour le personnel local de ses délégations, tandis que le personnel local de la composante RSUE devrait cotiser à un régime de sécurité social local (éthiopien). Comme aucun régime adapté n'existe dans ce pays, certaines dispositions pratiques sont appliquées pour assurer un certain niveau de couverture médicale aux membres du personnel concernés. Aucune autre prestation de sécurité sociale, comme l'assurance vieillesse, n'est prévue. »

Egalité d'accès aux fonctions. L'objectif consistant à garantir des conditions d'accès et de traitement équivalentes pour tous les personnels de la délégation indépendamment de la composante à laquelle ils appartiennent reste d'actualité, y compris l'instauration de mêmes possibilités d'accès à toutes les fonctions que dans le cas des fonctionnaires de l'UE, pour autant que les règles actuelles le permettent (notamment le statut et le règlement financier).

Personnel détaché. La gestion du personnel détaché par les États membres est « souvent difficile et imprévisible. Des cas de départs avec un préavis très bref et après une courte période de service se sont présentés », relate le rapport.

Protection diplomatique variable. « Certains membres du personnel de la composante RSUE ne jouissent pas pleinement du statut diplomatique car leur autorité d'origine ne leur a pas délivré de passeports diplomatiques nationaux ».


Autres problèmes détectés pour le service diplomatique de demain...

Notons que sur plusieurs points, la mise en place dans le cadre du service diplomatique, d'un seul budget et d'un seul statut, devrait solutionner une partie des problèmes décrits ci-dessus. Comme le reconnait le RSUE : « la création du service européen pour l'action extérieure (SEAE) mettront un terme à l'actuelle dualité structurelle de la délégation de l'UE auprès de l'UA ». Mais certaines questions resteront d'actualité, notamment le recrutement, la communication

Clarifier les règles de recrutement. « L'élaboration de procédures de désignation aux postes d'encadrement, qui soient transparentes et fondées sur la qualification et le mérite », explique K. Vervaeke. Autrement dit, "l'ambassadeur" de l'UE doit pouvoir choisir ses personnels et non se voir imposer par les Etats certains personnels, uniquement choisis en fonction de leur nationalité. NB : Il est un fait aussi que parfois les Etats membres cherchent à se débarrasser sur l'UE de certains personnels, sans se soucier des critères de compétence demandés.

Système de communication sécurisée. « Equiper la délégation de l'UE d'un système de communication sécurisé, rapide, convivial et unifié lui permettant de joindre tous les interlocuteurs de l'UE à Bruxelles et sur d'autres lieux de travail devrait être considéré comme une priorité absolue. »

Unifier les règlements de sécurité. « Le partage des responsabilités n'est pas clair en ce qui concerne les questions de sécurité. Il existe actuellement deux chaînes de responsabilité aux niveaux local et régional. » Chaque délégation de la Commission dispose, en effet, d'un "responsable de sécurité local" (LSO, basé à Addis-Abeba) et d'un "responsable de sécurité régional" (RSO, chargé de l'Éthiopie et d'autres pays de la région). Le LSO est placé sous l'autorité du RSO. Le MSO de la composante RSUE, « qui a ses propres obligations en matière de responsabilité, doit être intégré convenablement à cette structure ». Le but devrait être « d'unifier les règlements de sécurité du Conseil et de la Commission et de définir clairement les responsabilités au niveaux local et régional ».

  1. La délégation en quelques mots
  2. • La délégation commune (RSUE/Commission) a été mise en place en janvier 2008, après des discussions entre Etats membres menées à l'automne 2007 (notamment dans le cadre du groupe des conseillers pour les relations extérieures de l'UE)
  3. • Le bureau à Addis-Abeba de l'UE se compose de 38 personnes : 20 dans la composante du RSUE — 10 agents internationaux (3 personnes détachées par le secrétariat général du Conseil, 6 détachées par les États membres et 1 sous contrat), de 10 agents locaux (dont 3 ressortissants de l'UE sous contrat local) et 18 dans la composante Commission — 11 agents internationaux (y compris un stagiaire de la Commission) + 7 agents locaux.
  4. • Sur le plan opérationnel, la délégation a atteint, en décembre, sa « masse critique », avec 5 conseillers à la section "politique" (dirigée par un diplomate néerlandais), 4 à la section "paix et sécurité" (dirigée par un administrateur de la Commission européenne) et 5 à la section "opérations".
  5. • A terme, l'effectif devrait être de 50 personnes. 6 agents vont être recrutés début 2010, deux agents locaux (agent de maintenance et chauffeur supplémentaire) et 4 autres agents internationaux de la Commission (1 fonctionnaire AD et 3 agents contractuels qui n'ont pas encore été sélectionnés).  

 

(1) Erwan Fouéré en ex-république yougoslave de Macédoine (Fyrom) a aussi coiffé cette double casquette.

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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 20:47
Comme de coutume, le Parlement européen a demandé à chaque commissaire de remplir un questionnaire écrit, qui sera diffusé à tous les députés avant les auditions. Voici les éléments de réponse de la Haute représentante aux affaires étrangères, Catherine Ashton. Son audition est prévue le 11 janvier (planning détaillé). Pas grand chose de vraiment transcendant. Mais utile tout de même. Je le livre à votre sagacité ... -:)

General competence

L'expérience de la négociation. « I have practical experience of European politics and negotiation both at the intergovernmental level and as Trade Commissioner. As Leader of the House of Lords, I steered the Lisbon Treaty through that House. My work as a UK Justice Minister in the Justice and Home Affairs Council included chairing that Council during the United Kingdom Presidency in 2005. As Trade Commissioner, I have built a strong relationship with strategic partners such as the US and China. This included chairing the EU-China High Level Economic and Trade Dialogue together with Vice Premier Wang Qishan. I believe in cooperation at the global level to address global issues, and I have advocated EU leadership both in the G20 and in the WTO. I have initialled a ground-breaking trade agreement with South Korea; have advanced our partnerships with ACP countries, and have solved difficult trade disputes, such as the one on beef with the US

Le titre de Baroness : Ashton le garde. « As you are aware I am a life peer. I am not able to renounce my title of 'Baroness' as it is given to me for life. By virtue of my title, I have a place in the UK House of Lords. For the term of my mandate as Commissioner I have taken leave of absence from the Lords and have taken the necessary steps to ensure that there is no conflict between my status as Baroness and my duties as Commissioner. This means that, although I retain my title, I would not attend the House of Lords, nor take part in votes, give speeches there, or draw any allowances during the period of my mandate. »

Information du Parlement (mais pas plus ?). « The Lisbon Treaty is clear that I must keep you informed and that I will consult you on the basic choices we face on the Common Foreign and Security Policy. I believe this should include providing the Parliament with information on ongoing negotiations as well as on key issues/events and key relationships. (...) Close cooperation with the European Parliament would also mean participating regularly in Plenary sessions and making myself available in order to explain and report on what the European Union is doing and why in the Committees. »


Three main priorities ?

Service extérieur. « My first priority will be to build the European External Action Service as an efficient and coherent service that will be the pride of the Union and the envy of the rest of the world. I will draw on the talent that already exists in the European Commission and the Council Secretariat, and welcome new colleagues from our 27 Member States to join as well. (...) »

Action dans les zones de crises. « (...) We are already playing an important role in the Southern Caucasus. We can act jointly with the US in the Middle East, building on the Quartet activity. In Africa, the Union is already involved in many actions. For example, the Atalanta operation is perceived as a success story on which we can build a more comprehensive policy. The Afghan conflict has to be solved and the Union is committed, both with its military force but also by training police and building health and agricultural infrastructure. »

Partenaires stratégiques. « I will seek to reinforce our strong cooperation with strategic partners such as the United States, China, Russia, India, Brazil and Japan. (...) »


Specific legislative and non-legislative initiatives ?

Un paquet complet sur le futur service diplomatique. « I would prepare detailed proposals for the establishment of the European External Action Service (EEAS), so that the Council can take a decision by the end of April (NB : la date fixée par le Conseil européen). (...) I intend to produce a package that will include not only a draft Decision on the establishment of the EEAS but also the required amendments to the Financial Regulation and the Staff Regulations, as well as a draft amending budget for 2010, including amendments related to the setting up of the EEAS. »

« I would involve the European Parliament closely in this process, including in the course of the preparation of the proposals and look forward to consultation with the Parliament on the draft decision. » NB : le Parlement ne fera pas partie du Comité directeur du Service d'action extérieur.

Perspectives financières, of course. « As a Vice-President of the Commission, I will contribute to the preparation of the new Financial Framework. As part of this exercise, I will draw the lessons from the recent mid-term review of the financing instruments for external relations, as the current instruments expire in 2013. » NB : parions également que la commissaire, britannique, ne s'intéressera pas qu'aux instruments de la politique extérieure, mais également à la PAC, à la politique de cohésion, ainsi qu'au fameux "rabais". Tout le monde a en mémoire les discussions, chaudes, de la négociation des perspectives financières 2007-2013, sous présidence de Tony Blair justement, dont C. Ashton était un ministre.

 

La prévention des crises « I also want to strengthen the early warning and crisis prevention capacities of the European Union by drawing on the expertise of NGOs, and use all the instruments available to strengthen the engagement of the European Union in countering chemical, biological, radiological and nuclear proliferation. » NB : Catherine Ashton a indiqué son intention, à quelques eurodéputés, de beaucoup discuter avec Dan Smith, actuel secrétaire général d'International Alert (une organisation qui travaille sur les questions de "peacebuilding") qui fut son patron au CND, l'organisation qui militait pour le désarmement "quand j'avais 21 ans", a-t-elle précisé.

La révision des instruments de politique extérieure. « I intend to launch a review of external policy and of external action instruments in key areas. I intend to use such review to identify additional specific legislative and non legislative initiatives which will be required for the Union to achieve its objectives. »

Télécharger le texte complet des réponses
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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 19:44
Le programme des déplacements de la nouvelle Haute représentante aux affaires étrangères, Catherine Ashton, se précise. Même si l'actualité commandera tout autant l'agenda, plusieurs rendez-vous ont déjà été programmés (après son audition au Parlement européen).

La première visite programmée de Catherine Ashton à l'étranger sera ainsi pour la Bosnie-Herzégovine, dans la deuxième partie de janvier. Il s'agit d'aller voir, "bien entendu", les militaires de l'opération européenne "Althea" et les policiers de la Mission MPUE, mais aussi les autorités du pays, pour avoir une discussion "plus générale" sur la stabilisation du pays, explique-t-on à son cabinet. La seconde visite programmée, dans la foulée, sera pour le Proche-Orient, avec visite des deux interlocuteurs, Israël et Autorité palestinienne. La question d'élargir à d'autres pays de la région semble, pour l'instant, abandonnée. Autre visite importante : à Washington, auprès de l'allié américain, avec une rencontre - en février peut-être - avec Hillary Clinton, avec qui Catherine Ashton a eu l'occasion de discuter, lors de la réunion des Ministres des affaires étrangères de l'OTAN, début décembre.

Durant ce premier semestre 2010, la Haute représentante devrait aussi se rendre en Afghanistan (la date exacte est gardée secrète pour des raisons de sécurité). Elle rendra aussi visite sur place aux Européens engagés dans la lutte anti-pirates (opération EUNAVFOR Atalanta). Une visite qui n'aura pas seulement pour but de voir sur place le travail des militaire mais sera sans doute élargie à une rencontre avec les autorités des pays de la région, comme Djibouti ou le Kenya. L'objectif étant notamment, explique un des proches de la Haute représentante, de pouvoir remédier à un défaut essentiel de l'opération Atalanta: la traduction des pirates devant un juge. Pour éviter que se reproduise ce qui vient de se passer avec la frégate néerlandaise Evertsen (qui a du se résoudre à libérer au bout de deux semaines les 13 suspects qu'elle détenait).
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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 19:02
Image-2.pngDans cette période de transition, avec une présidence qui continue de tourner (les Espagnols au 1er janvier) et deux nouveaux leaders européens, qui ont un mandat fixe (le président du Conseil européen et la Haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères), toute la question est de savoir comment "tout cela" va s'organiser ?

Le ministre espagnol des Affaires étrangères était, vendredi, à Bruxelles pour présenter ses priorités devant la presse. Et, naturellement, je lui ai posé la question : Comment il comptait se coordonner avec la Haute représentante ? Est-ce que le Proche-Orient serait une région test ?

Le ministre espagnol à disposition de la Haute représentante
. Pour Moratinos, qui a rencontré, à deux reprises, Catherine Ashton, « on part d'un principe très simple. Le Ministre des affaires étrangères espagnol est, à la totale disponibilité, de Me Ashton. C’est elle qui a toute la capacité, tous les éléments (pour) déployer sa nouvelle fonction. Et le ministre espagnol peut être utile pour elle, dans des questions pour des raisons d’histoire, d'expérience, de proximité, on a une plus grande expérience, comme au Proche-Orient, en Amérique latine, en Afrique du nord ou en Méditerranée, où nous avons une possibilité d'apporter une certaine valeur ajoutée. Mais elle ne m’a pas délégué un dossier. C’est elle, la Haute représentante, et qui va exercer cette fonction. Mais on va faire ensemble pour que le
Proche-Orient soit un élément essentiel de l'action extérieure de l'Union. Moi, modestement, je vais apporter ma modeste expérience dans la région. »

L'UE acteur majeur au
Proche-Orient. L'Europe peut-elle avoir une politique autonome par rapport aux Etats-Unis ? « Ce n'est question de politique autonome ou de politique subordonnée » explique Moratinos. « La grande percée que l’on doit à Javier Solana et toute son équipe est que, même si on considère que le Quartet n’a pas toujours abouti à ce qu’on aurait souhaité, nous sommes arrivés à ce que les positions de l'UE, des Etats-Unis et des autres acteurs ne soient pas différents dans la substance. Nous avons des différences dans la tactique. Sur le fond, l'objectif, la façon d’arriver à des accords, nous n’avons pas de différence. Ce qu’il faut, c’est travailler ensemble. Car les deux parties ont besoin d’un nouvel engagement des deux acteurs principaux de la Communauté internationale, dont l'Union européenne. »

(crédit photo : Conseil de l'Union européenne)

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 19:06

(de retour de Strasbourg) Les entretiens informels de la nouvelle Haute représentante aux affaires étrangères avec les parlementaires se sont succédé, en marge de la session plénière, ces derniers jours. Catherine Ashton a ainsi rencontré tous les groupes politiques: Socialistes, PPE, Libéraux, Verts, etc. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que, à écouter les uns et les autres, le résultat reste très mitigé. Même si dans sa famille politique, les socialistes, les critiques se font discrètes (lire le compte-rendu) - solidarité politique oblige -, quand les langues se délient, les critiques sont plus verves qu'ailleurs. « J’ai été effarée par son manque de connaissances du sujets » avoue une députée. « Elle a un manque de vision politique de ce que pourrait être la politique étrangère» balance un second. « Elle n’a aucun intérêt » cloue le troisième.

Certains députés (Libéraux, Verts) pointent aussi du doigt son refus d'annoncer sa politique en matière étrangère. Plusieurs groupes (Libéraux, Verts) avaient, en effet, demandé qu'elle présente un programme écrit, comme l'avait fait Barroso en septembre. Refus de l'intéressée. A juste titre, défend Catherine Trauttmann (chef de la délégation des socialistes français) « Si elle arrivait en disant : j’ai une politique extérieure, elle se faisait "flinguer". Il y a une part de prudence qui est indispensable. » Et d'ajouter : « Catherine Asthon n'est pas flamboyante c’est le moins qu’on puisse dire. Mais c'est quelqu'un qui travaille à bien repérer sa charge de travail. J'aime bien son honnêteté, qui consiste à dire qu'il y avait des personnes au moins aussi bien placées qu’elle, qu'elle avait fortement à travailler, qu'elle sera attendue sur les resultats ». De même son idée de concentrer la politique de l'UE sur les zones où il y a un consensus a été accueillie avec intérêt. Même si, du coup, elle oublie le rôle primordial du Haut représentant, qui est de rapprocher les positions des Etats membres, de réduire les différences sur les dossiers les plus difficiles, donc... pas les plus faciles !

La prudence de Catherine Ashton masque, en fait, mal de sérieuses failles. Parmi tous les députés que j’ai interrogés, de toutes familles politiques, le constat semble se résumer à un mot: « décevant ». Certains préconisent de lui laisser le temps, d’autres sont plus dubitatifs, quelques uns sont même définitifs dans leur jugement. Cela fait désormais un mois qu’elle a été nommée comme Haute représentante. « Le temps suffisant à un étudiant de réviser quelques fiches et d’enfiler autre choses que des banalités du genre : c’est un sujet important » explique un député. « Par rapport à l’audition du 2 décembre, elle n’a pas progressé » ajoute un second.


Petites bourdes entre amis...

Visite en Bosnie ou pas visite. Apparemment, Catherine Ashton a commencé à semer quelques bourdes. Un matin, ainsi, devant quelques députés, elle annonce qu’une de ses premières visites sera en Bosnie-Herzégovine. Elle annonce qu'elle craint le risque de guerre. Une erreur stratégique et tactique, connue de tous les spécialistes : si les tensions sont persistantes en Bosnie-Herzégovine, le risque de guerre est pour l’instant tenu (comme le montre les rapports des militaires européens d’Althea, lire le dernier rapport). Certains députés lui déconseillent de s’y rendre, expliquant qu’elle pourrait bien tomber dans un piège tendu par les Bosniaques, spécialistes des coups fourrés politiques. Quelques heures après, elle corrige le tir, dans un entretien avec d’autres députés… Il n’empêche le mal est fait. Les groupes politiques ne sont pas, en effet, vraiment étanches au Parlement: tout le monde parle avec tout le monde. Témoin : la conversation que nous avons eu entre quelques députés PPE et Verts au détour d’un couloir.

Priorités africaines. Autre lacune, pour l'Afrique, elle détaille 4 pays sur lesquelles elle veut se concentrer : le Congo, la Somalie, le Zimbabwe, l’Afrique du Sud. Intéressant, si les deux premiers pays sont une évidence de politique étrangère, on peut se demander pourquoi l’Afrique du Sud, qui n’est pas, automatiquement, une urgence en matière étrangère, alors que le Soudan et le Tchad (pourtant zone chaude), la Guinée, voire le pourtour méditérranéen … ne sont pas mentionnés. Son idée de concentrer la politique étrangère de l'UE là où il y a des consensus est accueillie avec intérêt. Même si, du coup, elle laisse de coté une des fonctions initiales du Haut représentant : favoriser le consensus entre Etats membres sur les points difficiles.

Des ministres plénipotentiaires de l'UE. Au détour d'une audition, C. Ashton lance une idée, apparemment lumineuse : nommer des ministres des Affaires étrangères comme ses plénipotentiaires dans certaines régions du monde. « Pourquoi pas, par exemple, envoyer le ministre espagnol Moratinos qui connaît bien le Proche-Orient dans cette région » explique-t-elle. L’idée paraît séduisante. Mais elle recèle des dangers diplomatiques, comporte un sacré mélange des genres et est sinon contre la lettre au moins contre l'esprit du nouveau Traité. Une hérésie s’insurgent certains députés, comme Dany Cohn-Bendit. On va avoir un découpage par zone : l’Afrique aux uns, l’Inde aux autres. C’est à l’inverse même d’une politique étrangère européenne. Moratinos au Moyen-Orient pourrait difficilement se démarquer de sa fonction d’Espagnol pour porter le discours de tous les Européens sur un sujet pour le moins brûlant (cf. la discussion sur Jerusalem Est au dernier Conseil des Affaires étrangères, le 8 décembre). Ce serait également peu convenant vis-à-vis de la présidence tournante. De plus, cette fonction – qui représente de près à celle d’un représentant spécial - implique une certaine indépendance - ne pas avoir d’autres mandats - et du temps disponible - à quoi servirait un envoyé spécial par éclipses ? - ; ce que ne peut faire un homme politique engagé sur son terrain national.

Le "stering board" du service extérieur. Dernière annonce qui a semé un peu l’émoi parmi les députés : la mise en place d’un comité directeur pour le futur service extérieur qui comprendra des responsables de la Commission, du Conseil, des Etats membres. Et c’est tout : pas de membres du Parlement européen. Autant dire un casus belli.


L'organisation, point faible...

Dans ces « erreurs », mes interlocuteurs pointent trois problèmes. « C’est une personne qui n’a pas de background, pas d’administration. Comment voulez-vous qu’elle s’en sorte ? » explique un spécialiste Chrétien-démocrate des affaires étrangères. Ensuite, dans sa gouvernance, elle a commis l’erreur tactique de s’entourer de son cabinet du Commerce. Des personnes habituées à travailler sur des dossiers de technique économique se sont ainsi retrouvées projetées dans un horizon diplomatique, où les enjeux sont autrement plus diversifiés. « Ce n’est pas vraiment malin » commente un spécialiste de la politique étrangère. Ainsi quelle n’a pas été la surprise d’un membre du cabinet d’Ashton d’apprendre au décès d’un militaire en Bosnie-Herzégovine qu’il devait « gérer çà aussi ». Eh oui… Apparemment la nouvelle Haute représentante a aussi passé pas mal de temps à son organisation interne.

Les "Solana boys" laissés de coté. Enfin, sans doute le plus grave, elle n’a pas maintenu les liens que Solana avait su créer avec une série de représentants personnels, spécialistes d’un domaine. Si le dispositif Solana peut sembler un peu brouillon à quelqu'un qui arrive de la Commission - où c’est plus structuré et hiérarchisé -, ce dispositif avait un mérite : « faciliter la circulation des informations ». C'est cela l'essentiel de la diplomatie, et non le respect des procédures. Ainsi, les « représentants personnels » de Solana ne savent pas toujours s’ils seront des « représentants personnels » d’Ashton. Une erreur sans aucun doute. Ce type d'organisation est très utile témoigne un proche de ces représentants. « Cela permet de s'affranchir de la hiérarchie pour porter un sujet directement et rapidement à la connaissance du Haut représentant. »


Passera-t-elle les auditions ?

L’accord entre les groupes PPE – S&D ainsi que les libéraux semble tenir bon. Même si le Parlement semble à la recherche d'une victime expiatoire, au moins pour marquer son territorire. « On regarde qui va flancher, qui est bon, qui est le maillon faible de cette Commission. Mais cela se fera lors des auditions? Pas avant » explique Catherine Trautmann. Personne n’a vraiment envie d’enclencher les hostilités, alors que la Commission est en rythme provisoire, que le Parlement est en "panne législative". Les Parlementaires ne sont plus, depuis nombreux mois, alimentés en travaux législatifs, sinon des projets secondaires ; et moulinent ainsi quelques rares projets, des questions orales et d’autres débats qui s'étirent en longueur. « Il faut en finir avec ces questions institutionnelles et passer aux choses sérieuses : la crise économique, nos rapports avec le reste du monde… » tonne l’un. Un sentiment partagé par nombre de députés européens. C’est, en fait, la seule chance de Catherine Ashton. Sans cela, ses soutiens seraient minoritaires. Dans les groupes Verts, Gue, PPE comme libéral, son passage n’a pas rencontré les suffrages des spécialistes « Affaires étrangères ». La politique est aussi affaire de chance...

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 12:28
 Le grand oral de Catherine Asthon, le nouveau Haut représentant de l’UE aux affaires étrangères et à la politique de sécurité, aura lieu le 11 janvier ( de 13h à 16h) au Parlement européen à Bruxelles. Trois heures durant lesquels les parlementaires vont pouvoir poser leurs questions et, surtout, obtenir des réponses. Une épreuve intense qui va voir se succéder questions et réponses, selon un rythme soutenu. Epreuve ultime également puisque de la réussite de cette audition et de l’avis des parlementaires, dépendra la nomination définitive de Catherine Asthon, comme vice-présidente de la Commission, et donc comme Haut représentant (mêle si les grands groupes ne semblent pas décidé à en découdre). Le déroulement de l’audition a donc été fixé, au millimètre près, après plusieurs discussions. Le déroulé se décompose en 6 rounds :

• Après une courte introduction du président, Ashton aura 10 minutes pour se présenter. Viendront ensuite les questions des coordinateurs AFET. Ils auront 5 minutes sous la forme de Questions – Réponses avec droit de questions de suivi (1er round). Ce qui va donner un certain rythme à l’audition (1 minute pour la question, 2 pour la réponse, 1 pour la question de réplique, 1 pour la réponse de réplique). Les présidents des sous-comités (défense, droits de l’homme) auront 3 minutes chacun (2e round).


• Le troisième round sera formé de neuf questions par bloc de 3 députés, chacun ayant 1 minute. Ils ne pourront poser qu’une question. Et Ashton ayant 3 minutes pour répondre, à chaque bloc.


• Quatrième round : Une nouvelle série des comités associés à l’audition (Développement, Commerce international, Affaires constitutionnelles, Contrôle budgétaire) viendra ensuite, sous la forme de questions – réponses.

• Cinquième round : la reprise de questions de députés : neuf blocs de questions en tout, selon le même principe qu’au début : bloc de 3 députés, à raison d’1 minute par question, Ashton ayant 3 minutes pour répondre à chaque bloc. Une séance particulièrement difficile car là peuvent se glisser des questions inattendues, moins contrôlées par les groupes.

• Le round final permettra à chaque groupe de poser de nouvelles questions, chacun ayant 3 minutes (questions et réponses).

Ashton aura ensuite 10 minutes pour conclure. La conclusion finale appartenant au président Albertini (avec 4 minutes). En tout 3 heures d’audition, à un rythme plus que soutenu.


NB: Selon un premier décompte, il y aura 18 questions des chrétiens-démocrates (PPE), 12 de socialistes et démocrates (S&D), 6 de libéraux et démocrates (ALDE), 4 des Verts, 4 des Conservateurs (ECR), 3 de communistes et gauche alternative (GUE), 2 souverainistes (EFD), 2 des non-inscrits.
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logo_ouestfrancefr.pngL'éditeur : Nicolas Gros-Verheyde. Journaliste, correspondant "Affaires européennes" du premier quotidien régional français Ouest-France après avoir été celui de France-Soir. Spécialiste "défense-sécurité". Quelques détails bios et sources.