
Le président du Tribunal européen de Première instance a rejeté, par une ordonnance du 23 janvier, sa demande. Il estime que « la requérante n’a pas produit le moindre élément permettant de considérer, compte tenu en particulier de sa taille, que la perte qu’elle risque de subir serait suffisamment grave pour justifier l’octroi de mesures provisoires. Elle s’est notamment abstenue d’exposer le caractère mondial, régional ou local de ses activités de fourniture de services de sécurité en indiquant si elle faisait partie d’un groupe d’entreprises actives sur plusieurs marchés géographiques ou si elle réalisait, au contraire, l’essentiel de son chiffre d’affaires avec EUPOL Afghanistan.»
OSG avait obtenu le premier contrat de fourniture de sécurité de la mission Eupol Afghanistan, pour un an, de décembre 2007 à novembre 2008. Mais lors du renouvellement du contrat, après appel d'offres, c'est son concurrent britannique qui l'avait emporté. Le jugement doit maintenant intervenir sur le fond de l'affaire. OSG demande en effet deux choses : 1) le sursis à exécution du contrat actuel (objet de cette ordonnance), 2) l'annulation du contrat et/ou d'éventuels dommages intérêts (le jugement reste à venir). Pour les différents motifs de contestation, lire ici
NB : ArmorGroup travaille également pour le gouvernement britannique sur la protection de certaines opérations de reconstruction et autres opérations. Son contrat a été renouvellé en novembre 2006. Le montant est d'environ 38 millions de £ivres.