La politique européenne de sécurité et de défense commune (PeSDC) avance discrètement derrière les murs du Justus Lipsius (le Conseil de l'UE), le Cortenberg 150 (l'Etat major) ou la rue des Drapiers (l'Agence européenne de Défense).
Missions militaires et civiles (Kosovo, Tchad, Afghanistan, Israël, Ouganda, Irak...), logistique et transport aérien
Le navire grec, Adrias (F-459), participant à l'opération européenne anti-piraterie a arrêté un groupe de pirates, le 25 novembre, à environ 260 miles nautiques, au nord-est des Seychelles. Ceux-ci sont fortement soupçonnés d'avoir mené l'attaque contre un cargo battant pavillon français, la veille. Celui-ci n'avait dû de n'être pas capturé à la présence à bord d'une équipe de protection embarquée, qui avait dû faire des tirs d'avertissement pour éloigner les attaquants. L'avion de patrouille maritime basé aux Seychelles était arrivé rapidement sur zone, pour retrouver la trace des pirates et avait reperé un bateau-mère. Sur ces indications, la frégate Arias s'était alors rendue sur place pour intercepter le groupe concerné.
Les Grecs ont ainsi trouvé 2 bateaux et 9 personnes à bord, ainsi que tout l'attirail habituel des pirates (armes, échelles...). Le matériel a été saisi. Aucune preuve de la relation avec l'attaque ne pouvant être dûment fournie (les Européens veulent étendre le mandat d'Atalanta de saisine des pirates inclus en cas d'intention, lire modifications), les pirates ont été relâchés. Un des bateaux pirates a été détruit. Il faut remarquer que les suspects arrêtés n'entraient pas de plein pied dans les clauses de l'accord avec les Seychelles (sur le transfert des pirates) : pas de relations directe avec l'archipel (localisation, bateau ou marin ou intérêt seychellois directement menacé).