La politique européenne de sécurité et de défense commune (PeSDC) avance discrètement derrière les murs du Justus Lipsius (le Conseil de l'UE), le Cortenberg 150 (l'Etat major) ou la rue des Drapiers (l'Agence européenne de Défense).
Missions militaires et civiles (Kosovo, Tchad, Afghanistan, Israël, Ouganda, Irak...), logistique et transport aérien
Le nouveau Traité européen (version Lisbonne) oblige à différents aménagements des structures institutionnelles : règlement intérieur du Conseil (qui comprendra un volet sur le Conseil européen...), règlement financier... Accompli à marches forcées par la présidence suédoise, lors de plusieurs séances des ambassadeurs, ce travail est en passe de se terminer. Un temps relativement court par rapport à l'ampleur du travail qui s'explique par deux raisons. Le travail avait déjà été commencé il y a plusieurs années déjà quand la Constitution européenne devait entrer en vigueur. Puis il avait été "mis au frigo" avec les "Non" néerlandais et français. Puis le "Non irlandais" au Traité de Lisbonne avait à nouveau gelé les travaux. Discrètement depuis plusieurs mois, les techniciens avaient repris leur ouvrage, remettant à jour leurs anciens travaux et vérifiant les questions à résoudre. Quand donc la question de l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne est devenue plus actuelle, ils n'ont plus eu qu'à soumettre aux diplomates les différents points à résoudre et les solutions envisagées. Un des premiers travaux que nous pouvons présenter est cette "Note de la présidence sur l'état d'avancement des travaux concernant la présidence des instances préparatoires du Conseil (formation des affaires étrangères)"