La politique européenne de sécurité et de défense commune (PeSDC) avance discrètement derrière les murs du Justus Lipsius (le Conseil de l'UE), le Cortenberg 150 (l'Etat major) ou la rue des Drapiers (l'Agence européenne de Défense).
Missions militaires et civiles (Kosovo, Tchad, Afghanistan, Israël, Ouganda, Irak...), logistique et transport aérien
La frégate française Nivôse qui participe à l’opération européenne anti-piraterie EUNAVFOR Atalanta est pleine à ras-bord de suspects. Elle a intercepté, ce dimanche 7 mars, 11 suspects supplémentaires au large des côtes de la Somalie. C'est l'avion P3 Orion espagnol déployé sur la zone qui a recueilli les premiers renseignements. Deux hélicoptères ont été dépêchés sur le secteur : le Panther français du Nivose et l'hélicoptère de l'Etna, le navire-amiral de la force européenne. Ils ont "marqué" avec des fumigènes les positions des navires suspects. Et deux RHIB - embarcations rapides - du Nivosé sont partis intercepter les pirates. Non sans mal, ceux-ci tentaient de prendre la poudre d'escampette. Des tirs de semonce ont donc dû être nécessaires. En tout, la frégate Nivose détient donc à bord 35 présumés pirates, selon l'Etat-Major des Armées, outre les 22 appréhendés en deux fois, vendredi, et 2 autres récupérés le 6 mars.Sans compter les six pirates récupérés à bord du thonier franco-italien Torre Giulia. Il faut dire que, depuis plusieurs jours, plusieurs groupes pirates opèrent dans la zone entre Seychelles et Kenya. 4 bateaux-mères et six skiffs ont ainsi été saisis.En tout, ce week-end,« 5 groupes pirates ont été démantelés et plus de 40 pirates appréhendés » a expliqué le QG d'Atalanta. A suivre...
(crédit photo : ministère de la défense, arrestation du 6 mars)