La politique européenne de sécurité et de défense commune (PeSDC) avance discrètement derrière les murs du Justus Lipsius (le Conseil de l'UE), le Cortenberg 150 (l'Etat major) ou la rue des Drapiers (l'Agence européenne de Défense).
Missions militaires et civiles (Kosovo, Tchad, Afghanistan, Israël, Ouganda, Irak...), logistique et transport aérien
Le retrait d'Afghanistan était une de leurs promesses de campagne, les socio-démocrates (PvDA) entendent bien la tenir. Le leader du PvDA, Wouter Bos, a ainsi exigé que le cabinet (conseil des ministres restreint) - qui se réunit vendredi - mette fin définitivement cette année à la mission des militaires néerlandais dans la province afghane d'Uruzgan. Ruinant ainsi tout espoir de compromis vers une sortie en douceur (1). Quitte à provoquer une crise gouvernementale au sein de la coalition (qui réunit également les chrétiens-démocrates du CDA et de la CU... "La question n'est pas de savoir si le cabinet tombera mais quand" commentent nos confrères du quotidien Volkskrant. Si la nouvelle était confirmée, elle tombe on ne peut plus mal pour l'OTAN engagée dans une offensive, hypermédiatisée, pour reconquérir le terrain perdu à Marjah.
(samedi 20 février) Après plusieurs heures de négociation, aucun accord n'ayant pu se faire au sein de la coalition le gouvernement a implosé sur la question afghane. De nouvelles élections vont être prévues qui devraient obliger à une nouvelle coalition. Mais, mis à part les Chrétiens-démocrates, les autres partis (notamment le PVV populiste et le D66 alternatif) sont opposés au maintien de la mission en Afghanistan. (1) Lire :Les Néerlandais pourraient rester en Afghanistan un an de plus