La politique européenne de sécurité et de défense commune (PeSDC) avance discrètement derrière les murs du Justus Lipsius (le Conseil de l'UE), le Cortenberg 150 (l'Etat major) ou la rue des Drapiers (l'Agence européenne de Défense).
Missions militaires et civiles (Kosovo, Tchad, Afghanistan, Israël, Ouganda, Irak...), logistique et transport aérien
Après l'Irlande et la Bulgarie, c'est la Hongrie qui a décidé de participer à l'opération anti-pirates Atalanta, plus exactement au quartier-général d'opération (OHQ) de Northwood (près de Londres). Une participation symbolique puisqu'il s'agira de l'envoi d'un officier "IT administrateur de site".Mais la Hongrie, pays enclavé, ne dispose pas, en tant que telle, de marine. Etcet apport permet de compléter les effectifs de l'Etat-major, qui souffrait depuis le début d'un sous-effectif et, surtout, de compléter son coté multinational.Pour la Hongrie, qui présidera aux destinées de l'Union européenne, en 2011, après l'Espagne et la Belgique, cela permet d'avoir un pied dans une des opérations "phare" de la PESD.