La politique européenne de sécurité et de défense commune (PeSDC) avance discrètement derrière les murs du Justus Lipsius (le Conseil de l'UE), le Cortenberg 150 (l'Etat major) ou la rue des Drapiers (l'Agence européenne de Défense). Missions militaires et civiles (Kosovo, Tchad, Afghanistan, Israël, Ouganda, Irak...), logistique et transport aérien
Une sérieuse étape a été franchie dans la participation de la Suisse à l'opération européenne anti-piraterie Eunavfor Atalanta. Le Conseil des Etats (la chambre haute de l'Assemblée fédérale) a adopté le projet de décret fédéral autorisant la Suisse à participer à l'opération, avec un contingent de 30 militaires. A une nette majorité : 33 voix contre 5. Certaines conditions ont été mises à cet engagement, selon la presse suisse qui rapporte la séance de l'assemblée sous toutes ses coutures Seuls les soldats professionnels pourront prendre part à la mission et il n'y aura pas de réferendum. Il y aura ainsi jusqu'à 30 militaires, issus essentiellement du détachement de reconnaissance de l'armée DRA 10, une unité d'élite de l'armée suisse. Cet engagement durera jusqu'à fin 2010. Reste maintenant à attendre l'aval de la chambre nationale (Nationalrat, la 1ère chambre de l'assemblée fédérale). La Suisse sera ainsi le troisième pays n'appartenant pas à l'UE à participer à l'opération (avec la Norvège qui a un bateau et les Croates), ce sans compter l'officier de liaison de l'US Navy qui est présent à Northwood.