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La politique européenne de sécurité et de défense commune (PeSDC) avance discrètement derrière les murs du Justus Lipsius (le Conseil de l'UE), le Cortenberg 150 (l'Etat major) ou la rue des Drapiers (l'Agence européenne de Défense). Missions militaires et civiles (Kosovo, Tchad, Afghanistan, Israël, Ouganda, Irak...), logistique et transport aérien

Le Conseil européen se prépare, Barroso est en vacances

Alors que la présidence française de l'Union européenne a convoqué pour le 1er septembre un Conseil européen extraordinaire portant sur la crise géorgiennet et les relations de l'UE avec la Russie, la Commission européenne semble à la traîne, au moins au niveau politique. Peu ou pas de réponse d'ordre politique sur la crise géorgienne : faut-il ou ne faut-i pas de sanctions contre la Russie ; quelles sont les sanctions possibles ? ; quid des conséquences économiques pour l'Europe ou des implications budgétaires à l'envoi d'une mission militaro-civile, etc. Tous sujets pour lequel la Commission est compétente. Cette atonie s'explique par l'envie de ne pas s'impliquer dans un débat où le son qui parvient des capitales européennes apparaissent parfois dissonnantes

D'ailleurs, le président de la Commission européenne n'est toujours pas rentré à son bureau. Le porte-parole de la Commisison européenne était un peu gêné quand plusieurs journalistes - dont j'étais - lui ont demandé des nouvelles de José-Manuel Barroso. Il a bien tenté de justifier cette absence. L'essentiel du travail "se fait au Conseil", dans les Etats membres ; le président "se tient au courant en permanence", "Il est en contact régulier" "il n'y a pas besoin d'être sur place" pour cela, etc... Avant de reconnaître, qu'effectivement, le président Barroso n'était pas dans le bâtiment, à son bureau... (Dur travail que celui de porte-parole!)

Quelques jours avant la tenue d'un sommet européen d'importance, astratégique pour l'Europe, avant la rentrée du Parlement européen en session plénière (prévu aussi pour le 1er septembre), que la Commission européenne - au moins sa tête politique - soit ainsi aux abonnés absents est étonnant. Les fonctionnaires concernés - notamment sécurité civile ou aide humanitaire - sont au travail ou présents sur le terrain. Pas la tête politique. Curieux pour un homme politique qui revendique une "Commission plus politique" et entend voir son mandat renouveler l'année prochaine. A moins que l'explication tienne là : plutôt que de prendre des coups de telle ou telle capitale, jouons l'absence, c'est moins risqué. Certes... mais peu courageux!.
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