
Cet évèement démontre, en tout cas, toute l'importance des réserves préalables mises par un Etat membre, lors des conférences de génération de force. Les Roumains avaient mentionné la nécessité d'obtenir l'autorisation du CSAT. Il montre aussi toute la fragilité des engagements de certains gouvernement, notamment de coalition. En février, le ministre de la Défense roumain avait reproché publiquement à son homologue des Affaires étrangères, lors d'une séance au Sénat roumain, d'avoir engagé la participation de la Roumanie au Tchad, au Conseil des ministres de l'UE de décembre, sans l’aval du Conseil Supérieur de Défense. C'est enfin un revers pour le président français, Nicolas Sarkozy, qui avait obtenu lors de sa visite en Roumanie en février, un engagement personnel du président Basecu sur cette présence (Dommage, ils avaient le même drapeau que celui du gouvernement du Tchad...).

Autre nouvelle, en marge du sommet Ue-Méditerranée, à Paris, dimanche 13 juillet, Javier Solana et le Premier ministre albanais Sali Berisha, ont paraphé l'accord confirmant la participation de 60 Albanais à l'opération Eufor.
© Photos : (haut) Roumains en Irak (Ministère de la défense roumain)
(bas droite) signature de l'accord Solana-Berisha à Paris (Conseil UE)