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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 08:25
RetourExpertsEuropHaiti-UE1001.jpgLe chiffre du nombre de personnel de la sécurité civile mentionné par la Commission européenne dans son dernier "factsheet" sur le séisme à Haiti était faux (683 personnels de la protection civile envoyés par 23 pays de l'UE et autres *). J'en avais l'intuition et avait fait un tweet sur la question. Car personnellement, j'arrivais déjà à d'autres chiffres : au moins 800 hommes selon une évaluation faite durant le Week-end, plus de 1200 selon mes chiffres dans la semaine. J'en ai confirmation aujourd'hui.

"On s'est trompé"...

Ceci résulte d'une erreur, on dira pour être gentil, "technique", m'a confirmé un spécialiste du dossier : "tous les effectifs n'ont pas été pris en compte". L'erreur est humaine. Mais problème : aucun erratum n'a été fait. Cela se double d'une erreur "bureaucratique". La Commission européenne ne prend en compte dans ses chiffres que les effectifs qui lui ont été signalés dans le cadre du mécanisme de protection civile. Pas tous les personnels envoyés par les Etats membres pour les secours (**). Résultat : certaines unités de sécurité civile, de secours d'urgence, les militaires engagés dans les missions de soutien, de sécurisation, de transport ou de soins ne sont pas pris en compte... Il faudra peut-être un moment arrêter ces querelles de chapelle. Et que l'Union européenne soit en mesure de nous fournir un bilan complet, rapidement, et remis à jour régulièrement, sans devoir le vérifier à la loupe. C'est un des gros ratés de cette opération européenne : la communication.

+/- 2000 Personnels envoyés à Haïti, pourquoi ne pas le dire ?

Aujourd'hui, selon mes chiffres, les personnels engagés au titre de la protection civile, militaires et services de santé atteignent voire dépassent les 2000 hommes, avec un effort français notable puisque près de 1300 hommes et femmes sont engagés à Haïti. Mais il n'ya pas que les Français : Néerlandais et Espagnols sont aussi très présents. Et des plus petits pays, comme la Slovaquie par exemple, fournissent aussi un effort proportionnellement notable. Pour être complet : 5 navires et plus d'une trentaine d'aéronefs sont engagés. Une vingtaine d'experts européens ont été déployés (15 d'Echo et 7 du team "protection civile". Alors ! C'est vraiment dommage de ne pas le dire...

(*) L'UE utilise davantage ce terme que celui-ci de "sécurité civile" plus utilisé au niveau français.
(**) Et je comptabilise uniquement les personnels envoyés par les Etats, au titre de la protection civile ou des secours d'urgence, pas ceux envoyés par les ONGs.

photo : les experts européens avec l'avion de la Belgian Air Force (à Haïti)
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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 23:24
(mis à jour ven. 19h) La demande de Ban Ki Moon après le séisme à Haïti est sur la table des Européens. Et il s'agit d'y répondre de façon qui fasse honneur aux Européens (un peu mieux que pour le Congo). Les 27 ambassadeurs du COPS se penchent sur la question aujourd'hui vendredi. Et les Ministres des Affaires étrangères vont en discuter lundi. Une nouvelle opération PeSDC sera-t-elle lancée ? Ou profitera-t-on (pour la première fois) des dispositions du Traité de Lisbonne qui permet de confier à un groupe de pays la possibilité de conduire une mission ? (*). En fait ni l'un ni l'autre a priori (lire le 3e paragraphe)

Etre à la hauteur. Le Premier ministre espagnol, Jose-Luis
Zapatero, mercredi, devant le Parlement européen à Strasbourg. Face au désastre en Haïti, « L'Europe doit être à la hauteur (...) Nous allons offrir une réponse forte à leurs besoins d'aide internationale. » . (**) Ce n'était pas juste une parole en l'air pour faire bien dans une enceinte acquise à la cause européenne. Il s'agissait d'envoyer un message tout d'abord à certains Etats plus réticents que la France ou l'Espagne pour s'engager de façon coordonnée en Haïti. Une manière aussi de dire et de soutenir Catherine Ashton, la haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères. pour qu'elle défende un certain niveau d'ambition proprement européenne

Sécurisation. Une des options envisagées consiste
à mettre une unité européenne de police/gendarmerie au service de la Minustah, le plus rapidement possible, forte de quelques centaines d'hommes. Il s'agirait ainsi de reprendre le relais des militaires Américains (dont ce n'est pas vraiment le job), pour une durée inférieure à un an (six mois environ), le temps que la MINUSTAH reconstitue ses forces. L'effectif nécessaire à la mission ne semble pas un problème (**). L'Espagne est favorable à une telle mission et a promis plusieurs dizaines d'hommes de la Guardia Civil. La France a déjà indiqué pouvoir engager au plus 100 gendarmes durant 6 mois. Reste à faire valider l'idée par les autres Ministres des Affaires étrangères. Ce serait la première mission (civile) de défense sur le continent américain.

Ce n'est pas tout à fait une mission PeSDC, m'ont précisé plusieurs diplomates. On est davantage sur le modèle de ce qu'avaient fait les Européens pour la Finul II au Liban. Une offre groupée, coordonnée, structurée aux Nations-Unies. Les hommes envoyés opérant dans le cadre légal et dans le contexte de la MINUSTAH. Il ne s'agit, en effet, pas de doubler la mission et la chaîne de commandement déjà en place. Il s'agit également de faire vite. Monter une mission PeSDC aurait pris trop de temps...

(*) article 44 du Traité de Lisbonne
(**) Pour lire le discours d'introduction, ici
(***) Alain Leroy, le responsable du département maintien de la paix (DKPO) à l'ONU a demandé 457 hommes en tout dont une partie d'Européens.
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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 14:38
Il y a bientôt du seul coté français plus de 1300 personnels engagés dans les opérations de secours après le séisme à Haïti.

Aujourd'hui, il y avait - selon un bilan dressé par le Quai d'Orsay -
920 personnels engagés : 580 du ministère de l'Intérieur, 321 militaires, 10 agents de renfort du ministère des Affaires étrangères et européennes (1) et 9 personnels du ministère de la santé. Un renfort de 127 personnels de la sécurité civile et 21 personnels de santé est attendu demain, vendredi 22 janvier, ce qui portera la présence française à 1 068 personnes. A quoi il faut ajouter environ 180 militaires (de l'équipage des bateaux et pilotes qui assurent le pont aérien.

Participent aux opérations : un détachement du 1er RSMa (régiment du Service militaire adapté), un détachement du 33ème RIMa (régiment d’infanterie de marine), un détachement des UISC (unités d’intervention de la sécurité civile), un détachement des marins-pompiers de Marseille, un détachement de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris.

Un véritable pont aérien mis en place

8 Avions
. Trois à cinq avions militaires effectuent des rotations quotidiennes entre Haïti et les Antilles. A l'aller en apportant sur place hommes et matériel : 100 tonnes de matériel et de vivres de première urgence livrés. Au retour en évacuant les ressortissants vers les Antilles. Au total, il y a aujourd'hui, coté Défense, 7 avions engagés = 5 avions de transport tactique (3 CASA des FAA, 2 C130 Hercule de l’escadron Franche-Comté), un Airbus A310 militaire de l’escadron ESTEREL, et un Dash 8 de la sécurité civile. Moyens aériens militaires renforcés par un hélicoptère PUMA des FAA déployé à Haïti. A cela il faut ajouter les avions affrétés par le Ministère des Affaires étrangères. Trois avions affrétés par le Quai ont ainsi quitté Paris hier avec 20 tonnes de matériel et 20 tonnes de fret humanitaire. Et la France s'efforce d'affréter un nouvel avion d'ici la fin de la semaine afin de transporter des personnels et du fret des ONG (2).

AvionC130FrUsAirForceHaiti-Fr1001.jpg

 

2 navires. Le bâtiment de transport léger BATRAL Francis Garnier a pu accoster le 19 janvier sur le "seul quai disponible du port, entre les grues à moitié immergées et les porte-conteneurs entre deux eaux" racontent les militaires et décharger sa cargaison (véhicules, tentes et fret humanitaire) à Haïti. Le transport de chalands de débarquement, TCD Siroco arrivera le 24 janvier avec 4 hélicoptères, des équipes médicales (+ 2 blocs chirurgicaux et 50 lits d’hospitalisation) et 800 tonnes de matériel.
NavireFrancisGarnierHaiti3-Fr1001.jpg
Coté bilan de l'action

14 survivants dégagés. Les équipes de secours, assistées d'un hélicoptère et d'un avion de la sécurité civile, « ont déjà achevé 13 chantiers et sont actuellement engagés sur quatre nouveaux sites d'intervention ». Leur action a permis de « dégager 14 survivants des décombres » (121 ont été dégagés vivantes au total selon l'ONU).

4000 consultations médicales. Un hôpital de campagne (70 personnes, 33 tonnes) est installé depuis le 17 janvier dans l'enceinte du lycée français et a une capacité de 25 interventions chirurgicales lourdes. « Il fonctionne à 150% » comme l'explique l'ambassadeur de France à Haiti, Didier Le Bret. Il est renforcé par un poste médical avancé (70 personnes, 6 tonnes) qui assure, en amont, l'accueil et les soins ambulatoires et, en aval, le renforcement des capacités d'hospitalisation. Plus de 4 000 consultations médicales ont été effectuées par ces équipes médicales. Une station de potabilisation d'eau a été installée et permet de fournir 20 000 personnes par jour.


1115 Personnes évacués. Depuis le 13 janvier, les rotations aériennes ont permis d'évacuer 1 115 personnes, dont 683 ressortissants français et 391 Haïtiens. 22 décès de Français sont confirmés. Et il reste toujours 11 disparus.

 

(1) Le centre de crise du MAEE a, par ailleurs, dépêché sur place une équipe de six spécialistes des questions consulaires et humanitaires. A Paris, les 50 agents du centre de crise restent pleinement mobilisés pour coordonner l'effort français. Depuis le début de la crise, une ''cellule adoption'' a été mise en place au sein du centre de crise et mobilise 7 agents du service de l'adoption internationale. 

(2) Les moyens d'assistance français sont également mis à la disposition des ONG dont 43 personnels se trouvent sur place. Cinq nouveaux travailleurs humanitaires et 15 tonnes de fret ont quitté Paris hier pour rejoindre Port-au-Prince. 

(crédit photo : ministère de la défense FR)

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 19:59
SeismeHaiti-E100120.jpgCoté européen, selon un bilan établi par le SITCEN (centre de renseignement de l'UE) et l'Unité consulaire de l'Union européenne, il y a actuellement 35 morts et 9 blessés confirmés. Pour 1011 Européens, on est sans nouvelles (*). 829 Européens ont été évacués. NB : dont environ 500 par les forces françaises. Les Belges, les Grecs, comme les Espagnols qui ont envoyé des avions chargés d'aides ont mis ces avions à disposition des Européens désirant partir (**).

Coté haïtien, le bilan est sans comparaison :
+/-80.000 corps ont été retrouvés, le nombre de morts est estimé à +/-200.000, le nombre de blessés à +/-250.000, et les sans-abris à 2 millions (sur une population de 9 millions !). Les différentes équipes de secours présents ont retiré des décombres... 121 personnes vivantes.

(maj) Quant à l'ONU, le bilan est plus précis désormais : 61 morts et 180 disparus.

(*) C'est un maximum estimé, pour une centaine d'entre eux, selon mes informations la disparition est inquiétante. Parmi celles-ci le numéro de la délégation de la CE à Haïti dont on cherche à localiser le corps.

(**)
Un Airbus A310 de la Défense belge a ainsi ramené dans la nuit de mercredi à jeudi 32 personnes dont 14 Haïtiens, 10 Allemands, 2 Luxembourgeois, 1 Anglais et 1 Danois.

crédit photo : CE ECHO Vicente Raimundo

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 13:46
HsMsPelikaanHaiti@Nl100119Le navire de soutien de la marine néerlandaise, le HsMs Pelikaan, est maintenant à quai à Port-au-Prince. En fait, c'est le premier navire à accoster dans le port depuis le séisme qui a frappé Haïti.

Le séisme a dévasté la ville mais aussi touché de plein fouet le port qui était impraticable. Ce qui était un problème pour les opérations de secours. « Les navires sont nécessaires dans ce type de catastrophe pour acheminer l'aide humanitaire » explique un expert du dossier. Un avion ne peut en effet porter dans ses flancs que quelques dizaines tonnes de fret alors qu'un navire peut emporter plusieurs milliers de tonnes de marchandise (les Américains ont d'ailleurs mobilisé aussi leur marine marchande). (1)

Pour accoster les marins néerlandais ont d'ailleurs du sondé à plusieurs reprises le chenal et le dégager de tous les obstacles qui pouvaient menacer la sécurité des navires. Un travail réalisé grâce à la grue du Pelikaan. Et la marine néerlandaise a reçu mandat de l'Office de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) pour finir de dégager le port et permettre à d'autres navires d'accoster.

A signaler : un détachement de 45 Marines de la 32e compagnie d'infanterie de Marine d'Aruba, 6 militaires de la Milice d'Aruba et 2 gendarmes de la Maréchaussée, sont présents pour assurer la sécurité à la fois des marins mais aussi de l'équipe de secours et de recherche (USAR) déployée dans la ville.

(1) Pour donner un ordre d'idée, un seul navire bien chargé équivaut à tous les avions arrivés en un seul jour sur l'aéroport d'Haïti (qui a une capacité limitée: maximum 100 avions)

(crédit photo : marine néerlandaise)
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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 08:57
Une intéressante carte vient d'être produite par l'office d'aide humanitaire de l'ONU décrivant les principaux défis auxquels doivent faire face les secours en Haïti et les réponses qui ont été (ou commencent à être) apportées. L'aéroport, petit a été endommagé par le séisme. Il est repris en main par l'ONU et les Américains qui ont défini une politique de slots. Mais il reste une question d'entreposage. Le port de la capitale est hors service et sa remise en état prendra du temps, l'OCHA veut utiliser des ports alternatifs. Les routes sont encombrées et le risque d'insécurité y est présent, etc... A télécharger ici
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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 15:31
Depuis le début de la crise, la Commission européenne a fourni en aide d'urgence : 30 millions d'euros (Commission européenne) et les Etats membres ont contribué pour 92 millions d'euros. Répondant à l'appel d'urgence des Nations-Unies, l'UE a signalé sa volonté, lundi lors de la réunion spéciale des ministres des 27, de « continuer à fournir sa contribution face aux besoins émergents ». Concernant l'aide à la réhabilitation : l'UE verserait une aide préliminaire non-humanitaire de 107 millions d'euros (dont 20 millions proviennent de sommes réaffectées), ainsi qu'une aide à plus long terme de 200 millions qui sera précisée selon les fonds disponibles. « Ce point est à discuter avec le FED », a indiqué Karel de Gucht, le commissaire européen au Développement et à l'Aide humanitaire, à l'issue du conseil.
Soit au total de 229 millions d'€ déjà versés ou qui le seront rapidement, somme qui montera à 400 millions d'€ à terme.

Les zones touchées
CarteHaitiZonesTouchees.JPG
(1) Dont une partie avait déjà été programmée pour Haïti et a été reprogrammée.
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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 15:12
Le comité de politique et de sécurité (COPS) de l'UE est réuni cet après-midi pour examiner la demande d'aide de l'ONU. Ban Ki Moon, le secrétaire général de l'ONU a en effet transmis oralement à la vice-première ministre espagnole, De La Vega, qui se trouvait à Port de Prince (Haïti) ce week-end des demandes de soutien sur 4 points.
• logistique navale - qui pourrait être réalisé par les Etats membres de l'UE présents à proximité (France avec Martinique-Guadeloupe, Espagne avec leur base "catastrophes" à Panama, Pays-Bas à partir de Curacao)
• protection et sécurisation : 140-150 gendarmes de la Force de gendarmerie européenne pourraient être envoyées. Mais ce pourrait être aussi une mission PESD ou une coalition de bonnes volontés. Cette fore pourrait partir rapidement « On attend la proposition formelle de l'ONU » m'a affirmé Miguel-Angel Moratinos, le ministre des Affaires étrangères espagnols.
• génie (ponts et chaussées) : une équipe espagnole est d'ores-et-déjà en alerte (m'a indiquée un diplomate espagnol).
• hélicoptères.
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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 22:26
HaitiHelicoSeaHawk60Navy-Us100113.jpgUne fois n'est pas coutume. Je parlerai ici de forces américaines. Voici une liste reçue du Southern Command - qui est opérationnel pour Haïti - et résume l'effort militaire américain face au séisme qui touche l'Etat des CaraÏbes.

Les premiers arrivés ont été les gardes-côtes avec quatre navires et plusieurs avions - dont 7 C-130, 3 hélicoptères MH-60
Jayhawk, 2 hélicoptères MH-65 Dolphin et un Falcon HU-25.

Au 17 janvier, environ 5.000 militaires sont déjà arrivés, et 7.500 autres arriveront d'ici lundi (soit 12.500 hommes). 33 avions (dont un P3 orion pour la reconnaissance) et 30 hélicoptères sont déjà opérationnels, ainsi que 4 navires. Une dizaine d'autres doivent suivre.

Faut-il un autre commentaire ?


Forces déjà présentes à Haïti :
• 4 navires :
- frégate USS Underwood (FFG 36)
- destroyer USS Higgins (DDG 76)
- croiseur USS Normandy (CG 60)
- porte-avions USS Carl Vinson (CVN 70)
• Forces
- SOUTHCOM assessment /C2 team
- AF Special Ops personnel
- 4 U.S. Coast Guard cutters
- 700 hommes de la 82nd Airborne (en soutien à la Minustah)

Navires en route ou prêts au déploiement
- ravitailleur USNS Big Horn et bateau de sauvetage USNS Grasp (arrivée: dimanche 17)
- groupe amphibie : USS Bataan (LHD 5), USS Carter Hall (LSD 50), USS Fort McHenry (LSD 43).
A bord, un corps expéditionnaire de 2.200 Marines avec 12 hélicoptères et poste médical avancé. (arrivée : lundi 18)
- le croiseur USS Bunker Hill (CG 52). (arrivée : lundi 18)
- l'USS Gunston Hall
- le navire hopital USNS Comfort, avec une capacité de 1000 lits, des salles d'opérations, de radio, d'analyse médicale et 2 unités de production d'oxygène (arrivée: mercredi 20)
- navire océanographique USNS Henson (arrivée : mercredi 20)
- le cargo et roll-on/roll-off USNS 1ST LT Jack Lummus
- 2 USCG cutters
- 22nd MEU

Le brief du Lt- général Keen

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 19:30
Les 38 membres de équipes USAR (Urban Search and Rescue Team) belge et luxembourgeoise doivent rentrer ce soir par l'Airbus A330 de la défense belge (1). Selon les Nations-Unies, et les équipes elle-mêmes, vu les circonstances climatiques, il reste très très peu de chance de retrouver des survivants. « Les chances de réussite étaient devenues trop minces » explique la diplomatie belge.

La protection de l'hopital en question. Une partie de l'équipe B-Fast est restée sur place pour mettre en place l’hôpital de campagne. Celui-ci « est complètement opérationnel » assure-t-on coté belge. « Mais la sécurisation de cet hôpital n’est pas encore optimale ». Les diplomates ont demandé aux Nations-Unies d'assurer une protection, dans l'immédiat. Une équipe de sécurité belge devrait les relayer. « La Défense organise actuellement le départ urgent de cette équipe » assure-t-on du coté belge. 30 miliaires des forces spéciales et de protection VIP sont ainsi partis dimanche soir.

Commentaire. Certains estimaient que la présence d'un "battlegroup" européen n'était pas justifiée. La réalité sur le terrain et l'exemple américain, comme français (qui ont mis des équipes de gendarmes avec eux), et maintenant belge, montrerait plutôt le contraire. Dès lors on peut se poser une question : ce non-engagement n'est-il pas justifié plutôt pour des raisons plus internes aux Etats qui composent actuellement les battlegroups d'astreinte (raison politique ou tout simplement budgétaire) ? En tout cas, l'Europe de la Sécurité et de Défense a perdu là une sacrée occasion...

(1)
22 de B-FAST et 16 pour le Luxembourg. L'avion ramène également 66 personnes rapatriées, essentiellement des Belges mais aussi quelques Européens et Africains (Français, Congolais, ).
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Derrière les murs, la politique (européenne) des affaires étrangères (PESC), de sécurité et de défense commune (PeSDC) est décryptée. Stratégie, politique, gestion de crises, industrie ou transport aérien militaire, surveillance maritime et protection civile...Missions militaires et civiles de l'UE (Bosnie-Herzégovine, Kosovo, Géorgie, Moldavie / Ukraine, Afghanistan, Irak, Palestine, Congo RDC, Guinée-Bissau, Haïti, Océan indien, Somalie, Tchad).

logo_ouestfrancefr.pngL'éditeur : Nicolas Gros-Verheyde. Journaliste, correspondant "Affaires européennes" du premier quotidien régional français Ouest-France après avoir été celui de France-Soir. Spécialiste "défense-sécurité". Quelques détails bios et sources.