Ce dispositif prendrait la forme de plusieurs déclarations :
- une réaffirmation de la neutralité de l'Irlande au niveau militaire,
- refus d'une harmonisation fiscale au plan européen,
- volonté de garder un commissaire,
- préservation de certains particularités du droit de la famille, tels l'avortement.
Coté défense, ces déclarations seraient doublées par la mise en oeuvre d'un opt-out, sur certains aspects de la poltique européenne de défense (PESD) :
- non participation à l'Agence européenne de défense.
- non participation à l'Etat-major de l'UE.
L'Irlande continuerait, en revanche, à participer aux décisions sur les missions PESD. Ce qui permet de pouvoir peser sur leur lancement (vote à l’unanimité) ou de participer, au cas par cas, à certaines missions, sans formalité supplémentaire.
(Cet opt-out pourrait nécessiter un "protocole" additionnel, voire aucun protocole (déclaration + décision annoncée à l'Etat major et à l'Agence européenne de défense) Dernière solution qui a l'avantage de ne pas devoir resoumettre cette question à l'approbation des autres 26 Etats membres. Le protocole a en effet même valeur que le Traité et doit être signé et ratifié par les 27 Etats membres)